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| Re: Comment orchestrer la débilité... [message n° 1013000 est une réponse au message n° 1012960] |
lun. 27 avril 2015 16:22   |
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 ubiki | |
| messages : 668
Inscrit(e) : juillet 2004 | |
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| nath06 a écrit le lun, 27 avril 2015 11:25 |
| encrebleue a écrit le lun, 27 avril 2015 11:18 |
| gommette a écrit le dim, 26 avril 2015 17:54 |
D'où l’intérêt aussi de faire en sorte dans les évaluations de donner le premier et le second item très simples...histoire d'encourager ou de ne pas décourager de suite les enfants 
Je sors un peu du sujet mais elle m'y a fait penser!
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Tu as raison, je vais maintenant y réfléchir très sérieusement!
| ubiki a écrit le lun, 27 avril 2015 10:52 |
Oui, ou d'éviter au maximum des petites phrases comme "Tu n'y arrives pas ? Mais c'est facile !"
ou :"quand on cherche, on trouve"
(entendu dans une classe 
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Je dois avouer que ça m'est déjà arrivé de dire ça quand il s'agit de répondre "bêtement" à une question en "recrachant" mot pour mot la leçon ou quand la réponse à une question est (pour moi) évidente car écrite textuellement dans le texte. 
Je rends compte que ça peut faire du mal finalement.
Je me garderai bien de refaire ce genre de remarques à l'avenir.
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J'aurais pu écrire pareil, mot pour mot !
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j'avoue que la première ("mais c'est faciiile"), ça m'est aussi arrivé, malheureusement
avec le recul, je me dis que l'on peut parfois faire des dégâts sans même s'en rendre compte...
à ma décharge, la formation École Normale était tellement inexistante dans mon département à l'époque.... pfff...
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| Re: Comment orchestrer la débilité... [message n° 1013135 est une réponse au message n° 1012843] |
mar. 28 avril 2015 13:30 |
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| astro52 | |
| messages : 807
Inscrit(e) : juillet 2005
Situation géographique : Reims
Métier : Formateur d'enseignants de la sécurité routière | |
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Maintenir une inhibition permanente pour garantir les apparences induit bien plus d'impuissance acquise dans bien plus de dimensions que son machin. Ca dure plusieurs minutes, et ça ne fonctionne que parce qu'on a abruti avant les élèves avec la compétition scolaire.
Alors que sans prérequis, avec quelques astuces hypnotiques dans sa voix, son visage, son regard, ses sous-entendus, on peut éteindre subitement une classe en moins de 2 secondes (environ 5 ou 6 syllabes), au point que l'élève qui était en train de hurler 100 fois plus fort que le prof "avec lui on va encore faire le bordel" ne finit même pas sa phrase. Et maintenir cet état toute la journée, jusqu'à finir ses 6 heures de classe quotidiennes en pétant la forme. C'est à ce niveau là - mieux que ceux qui le font inconsciemment - que je savais faire ce que j'ai toujours combattu quand j'étais dans l'EN.
Le plus dur, c'est quand très exceptionnellement on l'a fait (faut bien mettre la théorie à l'épreuve des faits), et qu'on a ce doute à la fin de la journée... Et si je pensais à moi ? Et si ceux qui font ça tous les jours avaient raison de penser à eux ? Moi j'ai compris en quoi c'était dramatique pour les enfants à long terme ? Et alors ? Après tout c'est pas les miens de gosses, et puis les autres ont fait pareil, et puis on nous paye pour ça (pas faire de vagues), et même si ceux qui font ça n'ont pas conscience de ce qui se joue dans leur classe et des conséquences que ça a... Ok mais ils l'ont fait au final... Donc je le ferais en conscience que je ne serais pas pire qu'eux... Et puis la bombe à retardement que ma classe va devenir, personne n'arrivera à décrypter ma responsabilité là-dedans, et si elle pète à la gueule de celui qui reprendra ma classe après, on se dira par comparaison, à posteriori, que je devais avoir énormément d'autorité pour tenir une classe aussi dure. Donc que je suis un bon... N'avoir aucun scrupule à faire ce qu'un système récompense, n'est-ce pas une forme d'intelligence ? Darwin aurait qualifié ça d'adapté, à défaut.
Monument oublié du web pédagogique :
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