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| Re: quitter l'EN ... [message n° 394160 est une réponse au message n° 391730] |
jeu. 09 octobre 2008 22:20   |
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| alexxandra | |
| messages : 77
Inscrit(e) : juillet 2008
Situation géographique : 22
Métier : CM2 | |
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Moi, j'y pense aussi souvent. Pas pour tout de suite (j'ai 30 ans, je ne me sens pas encore usée), mais dans une quinzaine d'année, pourquoi pas, voire sans doute!
Je me reconvertirais bien dans l'administration, secrétariat, rganisation, etc.
Mais comme toi, quand j'en parle autour de moi, on me dit "et que pourrais-tu faire ensuite?!", comme s'il n'y avait aucun débouché...
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| Re: quitter l'EN ... [message n° 1059877 est une réponse au message n° 1059115] |
ven. 19 février 2016 16:56 |
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 astro52 | |
| messages : 807
Inscrit(e) : juillet 2005
Situation géographique : Reims
Métier : Formateur d'enseignants de la sécurité routière | |
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| misscouettes a écrit le ven, 12 février 2016 18:44 |
Un de mes collègues prend une disponibilité pour aller travailler dans le privé.
On en discutait ce soir avec deux autres collègues et je disais combien je l'enviais car, j'avoue, j'y pense de plus en plus.....
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Pour ce qui est de mon expérience, je pense qu'une fois qu'on a franchi le cap, difficile de regretter ce qu'on laisse derrière. Mais tout dépend des raisons pour lesquelles on veut partir.
Ce dont je peux témoigner, c'est surtout que partir n'est pas la fin de ce qu'on a commencé comme instit. Pour ma part, du peu de choses positives que j'ai trouvé dans le métier d'instit, tout est toujours d'actualité près de 6 ans après avoir quitté l'EN :
- La pédagogie, étant formateur d'enseignants dans un autre milieu.
- J'ai toujours des petits élèves comme bénévole ou par Acadomia, et je peux réparer des situations désespérées sur lesquelles je n'aurais sûrement pas pu grand chose dans le cadre d'une classe entière dans l'EN.
- La découverte : j'ai enseigné un peu en école alternative inspirée de Montessori.
- La création de logiciels pédagogiques libres.
- Le défi intellectuel : je suis en cours de formation pour être animateur de stage de récupération de points, et les techniques d'animation en psycho-social sont à la fois très différentes et très complémentaires de la pédagogie. Et puis ça permet de comprendre l'origine des errements de certains mauvais formateurs croisés dans l'EN, quoiqu'à connaître la valeur de ce qu'ils ont dévoyé et décrédibilisé ne met que plus en colère.
Je n'aurais jamais pu faire toutes ces choses si je n'avais pas été instit avant, et je crois que même dans ce registre-là j'ai progressé davantage que si j'étais resté dans l'EN. On peut quitter l'EN et ses mauvais aspects sans renoncer du même coup à tout ce qu'il y a de formidable dans la pédagogie ou l'éducation. Mais après c'est sûr qu'il faut pouvoir supporter l'aspect financier d'une reconversion longue.
Monument oublié du web pédagogique :
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| Re: quitter l'EN ... [message n° 1060433 est une réponse au message n° 1060409] |
mar. 23 février 2016 19:27 |
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| ewilan | |
| messages : 3988
Inscrit(e) : octobre 2011
Métier : MS/GS | |
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| sarah a écrit le mar, 23 février 2016 18:18 |
| ewilan a écrit le mar, 23 février 2016 08:26 |
Pas quitter l'E mais passer dans le secondaire.
Je voulais tenter l'expérience, sur conseils du médecin de prévention, même s'il y a beaucoup de points négatifs.
J'ai une double maîtrise maths et bio, j'ai rencontré les deux IPR concernés la semaine dernière. en bio pas trop de demande mais en maths si, donc ils m'ont donné le feu vert pour être détachée comme prof de maths. Avec très certainement possibilité de rester dans mon département voire même ma ville.
Sauf que... la DASEN rencontrée hier me dit qu'elle mettra son veto car département déficitaire en instits. On est un peu prisonniers du système 
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C'est de l'abus de pouvoir, non ?
Alors, contacte dans le désordre : le médecin du rectorat, l'assistante sociale et les syndicats.
Ça ne rentre pas dans le cadre de la loi sur la mobilité des fonctionnaires ?
http://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-vote/loi-du-3-aout -2009-relative-mobilite-aux-parcours-professionnels-fonction-publique. html
Si c'est vraiment ce que tu souhaites : tribunal administratif.
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Non, elle a le droit, c'est une fois encore la fameuse nécessité de service. Le médecin m'avait prévenue...
Pareil pour une collègue qui voulait partir au lycée Français d'Oslo, refus de la DASEN elle a pris une dispo.
Et pour mon temps partiel de droit j'ai des pressions pour prendre un 50, que je refuse, mais au moins cette année j'ai l'appui de mon IEN pour le 75 donc j'espère que ça passera. Le temps partiel est de droit mais la DASEN peut décider de la quotité comme elle veut (nécessité de service...)
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| Re: quitter l'EN ... [message n° 1060446 est une réponse au message n° 1060433] |
mar. 23 février 2016 21:05 |
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| sar@h |  | | messages : 6630
Inscrit(e) : septembre 2004
Situation géographique : 29 N
Métier : RIEN | |
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| ewilan a écrit le mar, 23 février 2016 19:27 |
| sarah a écrit le mar, 23 février 2016 18:18 |
| ewilan a écrit le mar, 23 février 2016 08:26 |
Pas quitter l'E mais passer dans le secondaire.
Je voulais tenter l'expérience, sur conseils du médecin de prévention, même s'il y a beaucoup de points négatifs.
J'ai une double maîtrise maths et bio, j'ai rencontré les deux IPR concernés la semaine dernière. en bio pas trop de demande mais en maths si, donc ils m'ont donné le feu vert pour être détachée comme prof de maths. Avec très certainement possibilité de rester dans mon département voire même ma ville.
Sauf que... la DASEN rencontrée hier me dit qu'elle mettra son veto car département déficitaire en instits. On est un peu prisonniers du système
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C'est de l'abus de pouvoir, non ?
Alors, contacte dans le désordre : le médecin du rectorat, l'assistante sociale et les syndicats.
Ça ne rentre pas dans le cadre de la loi sur la mobilité des fonctionnaires ?
http://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-vote/loi-du-3-aout -2009-relative-mobilite-aux-parcours-professionnels-fonction-publique. html
Si c'est vraiment ce que tu souhaites : tribunal administratif.
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Non, elle a le droit, c'est une fois encore la fameuse nécessité de service. Le médecin m'avait prévenue...
Pareil pour une collègue qui voulait partir au lycée Français d'Oslo, refus de la DASEN elle a pris une dispo.
Et pour mon temps partiel de droit j'ai des pressions pour prendre un 50, que je refuse, mais au moins cette année j'ai l'appui de mon IEN pour le 75 donc j'espère que ça passera. Le temps partiel est de droit mais la DASEN peut décider de la quotité comme elle veut (nécessité de service...)
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C'est à vomir.
Mais qu'est-ce qu'ils ont à vouloir nous garder ? Quelle bande d'irresponsables … (J'écris pour moi !)
Qui écoute "Rame" d'Alain Souchon ?
Sar@h,
RIEN : Retraitée Ingénue de l'Éducation Nationale
La vie est une farceuse …
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| Re: quitter l'EN ... [message n° 1060619 est une réponse au message n° 1060053] |
jeu. 25 février 2016 12:16 |
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| astro52 | |
| messages : 807
Inscrit(e) : juillet 2005
Situation géographique : Reims
Métier : Formateur d'enseignants de la sécurité routière | |
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| ewilan a écrit le dim, 21 février 2016 10:47 |
@astro, pour moi une reconversion c'est une formation et un emploi à la fin. C'est ce que j'ai fait quand je suis rentrée à l'EN à 38 ans, un an d'IUFM puis un job. Ce que tu décris c'est plus une démission suivie d'une errance professionnelle longue durée qu'une reconversion.
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J'aurais pu travailler comme moniteur une fois le diplôme d'enseignant de la conduite obtenu, à la 2ème tentative donc j'aurais quand même fait un peu de Montessori, qui avait trouvé sa place entre ces deux sessions. Mais c'est un métier (l'auto-école) aussi crevant que celui d'instit pour des raisons différentes, payé proche du smic, et avec peu de challenge intellectuel.
J'ai préféré aller plus haut directement en préparant le diplôme de formateur d'enseignants, parce qu'il permet d'animer des stages de récupération de points (mon projet initial, mais j'ai trouvé ma place dans la formation des enseignants depuis, donc je continuerai d'y consacrer une part de mon activité).
Et puis effectivement ça prend un peu de temps d'avoir une place en formation d'animateur après le diplôme de formateur d'enseignants, le système est un peu engorgé car il a été un peu trop juteux jusqu'à une période récente.
C'est long et coûteux, mais ça rapportera beaucoup plus ensuite, et je m'y retrouve intellectuellement.
C'est uniquement le niveau de qualification qui fait la durée. On ne peut pas arriver un jour dans un nouveau domaine auquel on ne connaît rien, et arriver au "grade" de formateur d'enseignants en quelques mois. Heureusement pour les enseignants en question d'ailleurs...
Et puis le fait que pendant ce temps je n'ai jamais cessé de progresser en pédagogie, ça compte. Je ne vois pas comment j'aurais pu arriver à la même chose sans avoir expérimenté tout ça.
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| Re: quitter l'EN ... [message n° 1060620 est une réponse au message n° 1060446] |
jeu. 25 février 2016 12:18 |
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| astro52 | |
| messages : 807
Inscrit(e) : juillet 2005
Situation géographique : Reims
Métier : Formateur d'enseignants de la sécurité routière | |
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| sarah a écrit le mar, 23 février 2016 21:05 |
| ewilan a écrit le mar, 23 février 2016 19:27 |
| sarah a écrit le mar, 23 février 2016 18:18 |
| ewilan a écrit le mar, 23 février 2016 08:26 |
Pas quitter l'E mais passer dans le secondaire.
Je voulais tenter l'expérience, sur conseils du médecin de prévention, même s'il y a beaucoup de points négatifs.
J'ai une double maîtrise maths et bio, j'ai rencontré les deux IPR concernés la semaine dernière. en bio pas trop de demande mais en maths si, donc ils m'ont donné le feu vert pour être détachée comme prof de maths. Avec très certainement possibilité de rester dans mon département voire même ma ville.
Sauf que... la DASEN rencontrée hier me dit qu'elle mettra son veto car département déficitaire en instits. On est un peu prisonniers du système
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C'est de l'abus de pouvoir, non ?
Alors, contacte dans le désordre : le médecin du rectorat, l'assistante sociale et les syndicats.
Ça ne rentre pas dans le cadre de la loi sur la mobilité des fonctionnaires ?
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Si c'est vraiment ce que tu souhaites : tribunal administratif.
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Non, elle a le droit, c'est une fois encore la fameuse nécessité de service. Le médecin m'avait prévenue...
Pareil pour une collègue qui voulait partir au lycée Français d'Oslo, refus de la DASEN elle a pris une dispo.
Et pour mon temps partiel de droit j'ai des pressions pour prendre un 50, que je refuse, mais au moins cette année j'ai l'appui de mon IEN pour le 75 donc j'espère que ça passera. Le temps partiel est de droit mais la DASEN peut décider de la quotité comme elle veut (nécessité de service...)
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C'est à vomir.
Mais qu'est-ce qu'ils ont à vouloir nous garder ? Quelle bande d'irresponsables … (J'écris pour moi !)
Qui écoute "Rame" d'Alain Souchon ?
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Ce qui est bien c'est que si les gens se mettent en disponibilité parce qu'ils n'ont pas leur poste, ça n'a aucun effet sur le manque d'instit...
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