messages : 3988
Inscrit(e) : octobre 2011 Métier : MS/GS
encrebleue a écrit le sam. 23 novembre 2019 16:12
[je dis juste qu'à mon avis aller marcher dans la rue une journée c'est seulement un coup d'épée dans l'eau, un pansement sur une plaie ouverte.
Sans personne pour marcher dans la rue une journée les femmes n'auraient peut être pas le droit de vote, les salariés de congés payés etc...
J'ai bossé 15 ans dans le privé, à chaque grève avec une mobilisation massive dans l'entreprise on a eu un accord en moins de deux jours. Mais le patron n'est jamais venu nous faire des propositions spontanées, il faut toujours montrer les dents.
Là l'état joue sur notre dispersion donc mobilisation moins forte, c'est dommage.
Dire que marcher dans la rue ne sert à rien c'est faire insulte à nos prédécesseurs qu'il l'ont fait. Ma mère a "marché dans la rue" en 1967 pour le droit à la contraception, elle a fini au poste de police et moi avec . Le policier qui la entendue lui a dit "vous n'avez qu'à laisser votre mari tranquille la nuit" Ce genre de phrase est impensable maintenant parce que des femmes ont marché dans la rue. Ma mère avait aussi fait grève (elle était prof à l'époque) pour le droit à travailler sans l'accord de son mari et manifesté pour le droit à avoir un compte en banque à elle. Toutes choses qui nous semblent naturelles mais qui ont été conquises il n'y a pas si longtemps par les grèves et les manifestations.