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Re : ça m'a remué les tripes cet article... [message n° 1174457 est une réponse au message n° 1174454] |
mer. 11 décembre 2019 10:56 |
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sar@h | | | messages : 6499
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Mouais, s'y ajoute le mélange des handicaps.
Dans mon ancienne école, il y avait une classe de CLIS, spécialisée "psychotique". Maximum : 6 élèves. Une enseignante spécialisée (et passionnée) et deux mi-temps l'accompagnaient. Ces deux mi-temps étaient une infirmière en pédo-psychiatrie (l'autre mi-temps à l'hôpital, pratique pour la liaison) et une éducatrice spécialisée, son autre mi-temps était en IME. Bref, elle n'était jamais seule.
Par rentabilité, on a remixé les CLIS, les psychotiques sont allés dans toutes les CLIS, ça a permis de mettre 12 enfants dans chaque CLIS. En parallèle, puisqu'il n'y avait plus que des psychotiques, l'hôpital et l'IME ont récupéré les mi-temps. On a remplacé par une A.V.S dans un premier temps.
Évidemment dans ce cas-là, les responsables de ce genre de mesure dorment tranquilles. C'est honteux.
Sar@h,
RIEN : Retraitée Ingénue de l'Éducation Nationale
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Re : ça m'a remué les tripes cet article... [message n° 1174503 est une réponse au message n° 1174460] |
mer. 11 décembre 2019 19:03 |
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nymeria | | | messages : 4204
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Moustache a écrit le mer. 11 décembre 2019 11:25je plussoie à tout ce qui a été déjà dit, mais un "détail" me titille, d'après l'article, il semble que ces gamins aient été laissés seuls, sans surveillance dans une salle de jeux... je n'en tire aucune conclusion, je dis juste que ça m'interpelle...
Bouleversée, cette enseignante de 49 ans s'est souvenue de cette matinée. « La classe est organisée en deux espaces. Les enfants ont un temps de concentration limité et quand leur travail est terminé, ils vont jouer dans une salle de jeu. » Ce matin-là, Théo a fini son exercice. Laly et une petite camarade aussi. Ils vont tous les trois dans la salle de jeu. « Et quand je suis arrivé, Théo était en train de fermer la fenêtre. J'ai demandé où était Laly. Il m'a dit ''Laly, y'a pas de Laly! » L'enseignante se penche par la fenêtre et voit la fillette gisant au sol.
https://www.charentelibre.fr/2019/12/10/fillette-defenestree-a-perigue ux-sursis-requis-contre-l-enseignante,3529449.php
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Re : ça m'a remué les tripes cet article... [message n° 1174505 est une réponse au message n° 1174495] |
mer. 11 décembre 2019 19:11 |
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sar@h | | | messages : 6499
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encrebleue a écrit le mer. 11 décembre 2019 18:25valy a écrit le mer. 11 décembre 2019 11:49Moi aussi....
Moi aussi...
Cela dit, de là à la rendre responsable de la mort comme si c'était elle qui l'avait poussé, c'est dur quand même.
Avec ses antécédents le gamin n'aurait pas dû être dans une CLIS. Du coup, puisque des têtes doivent tomber moi je porterais plainte contre l'administration qui a mal orienté le gamin.
Dans l'absolu, la moitié des élèves de notre classe (euh... dispositif) ULIS devrait être soit en ITEP, soit en IME mais faute de place... J'y réfléchissais, s'il est psychotique, selon le profil, c'est même une erreur de lui faire côtoyer une trisomique. Et là, c'est la gestion individuelle des dossiers par la MDPH qui est en cause. Il n'y a JAMAIS de prise en compte du groupe.
Sar@h,
RIEN : Retraitée Ingénue de l'Éducation Nationale
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Re : ça m'a remué les tripes cet article... [message n° 1175667 est une réponse au message n° 1174454] |
jeu. 02 janvier 2020 21:19 |
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nymeria | | | messages : 4204
Inscrit(e) : juillet 2007 Métier : CM et c'est tout ! :D | |
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Dans mon quotidien aujourd'hui :
L'institutrice de Périgueux, poursuivie après la mort de la petite Laly, défenestrée de la salle de classe par un petit camarade atteint de graves troubles psychiatriques, a été relaxée ce jeudi, par le tribunal correctionnel d'Angoulême qui avait examiné l'affaire le 10 décembre dernier.
Les juges ont estimé qu'il n'y avait pas de faute caractérisée ayant exposé autrui à un danger. Ils ont notamment considéré que l'enseignante, qui n'avait pas été mise au courant des antécédents du petit Théo, 8 ans, qui avait déjà poussé une petite fille par la fenêtre, ne pouvait pas avoir conscience de la gravité de ses actes et de la dangerosité du petit garçon.
Entre trois et cinq minutes. C'est le temps qu'il aura fallu au petit Théo, 8 ans, atteint de psychose infantile, pour jeter sa petite camarade Laly par la fenêtre du premier étage de l'école du Sacré-Cœur, à Périgueux. C'était le 8 janvier 2015.
Le lendemain, la fillette de 8 ans, atteinte de trisomie 21, décédait à l'hôpital de Bordeaux. Un drame, une famille éplorée...et une femme, dévastée, renvoyée devant le tribunal correctionnel d'Angoulême où l'affaire avait été « dépaysée », le 10 décembre dernier: l'institutrice de cette classe pour l'inclusion scolaire (Clis).
L'enseignante, 49 ans, renvoyée devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire, avait assumé, bien seule, devant les magistrats qui ont dû se poser la question de la responsabilité, alors que l'institutrice, seule pour surveiller les deux groupes de ses élèves, n'avait pas été prévenue que le petit Théo pouvait être un enfant difficile, qui avait déjà jeté d'un balcon une petite fille de deux ans dans une famille d'accueil.
Les magistrats ont aussi dû se poser la question de la violation du secret médical derrière laquelle s'était retranchée l'Aide sociale à l'enfance qui n'avait pas fourni l'information à l'enseignante.
À l'audience, Sophie O'Hana, la procureure, avait requis six mois de prison avec sursis contre l'enseignante, en reconnaissant qu'il y avait eu « des dysfonctionnements ».
Pour Lionel Béthune de Moro, l'avocat de l'enseignante, la relaxe s'imposait, en l'absence de faute caractérisée.
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Re : ça m'a remué les tripes cet article... [message n° 1175995 est une réponse au message n° 1175700] |
mer. 08 janvier 2020 20:55 |
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nymeria | | | messages : 4204
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sarah a écrit le ven. 03 janvier 2020 18:28En espérant qu'il n'y ait pas appel ...
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"Il y aura un nouveau procès dans ce qui est baptisé « l'affaire Laly », l'histoire de cette petite fille de huit ans, défenestrée et tuée par l'un de ses camarade, le 8 janvier 2015, à l'école du Sacré Coeur, à Périgueux.
Le 2 janvier dernier, l'institutrice périgourdine, poursuivie après la mort de la petite Laly avait été relaxée par le tribunal correctionnel d'Angoulême, où était jugée l'affaire. L'enseignante, âgée de 48 ans y était poursuivie pour homicide involontaire. Mais en ce début d'année 2020, le parquet d'Angoulême a interjeté appel de cette décision.
Pour rappel, dans leur délibéré, les juges ont estimé qu'il n'y avait pas de faute caractérisée ayant exposé autrui à un danger. Ils ont notamment considéré que l'enseignante, qui n'avait pas été mise au courant des antécédents du petit Théo, 8 ans, atteint de graves troubles psychiatriques, qui avait déjà poussé une petite fille par la fenêtre, ne pouvait pas avoir conscience de la gravité de ses actes et de la dangerosité du petit garçon. "
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