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Re : Élèves à besoin particuliers « dépistage » [message n° 1190077 est une réponse au message n° 1190009] |
dim. 17 mai 2020 19:44 |
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lucette-alanis | | | messages : 3862
Inscrit(e) : octobre 2008 Situation géographique : Au pays des bretzels Métier : PS-GS | |
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Pas du tout, je ne suis pas en classe.
J'ai juste passé mon confinement avec un mini qui ne tient pas en place, et je me suis prise à me demander "si c'était normal". J'ai donc réalisé que malgré mes 10 ans d'enseignement, je n'en avais aucune idée.
(Mon Mini en particulier, je sais maintenant comment le prendre, donc pas de souci, l'école à la maison avec lui, c'était vraiment très chouette)
Si je dois retourner en classe, je veux le faire bien, et pas à peu près.
Sans pluie, il n'y aurait pas d'arcs-en-ciel.Rapporter un message au modérateur
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Re : Élèves à besoin particuliers « dépistage » [message n° 1190105 est une réponse au message n° 1190077] |
lun. 18 mai 2020 09:47 |
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clarissa | |
| messages : 889
Inscrit(e) : juin 2009 Situation géographique : rhône alpes Métier : rased | |
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Je n'ai pas connaissance d'un document qui récapitule toutes les différences et tous les besoins particuliers. Pour les enseignants, le fait de se renseigner et de se documenter sur les difficultés et les troubles c'est déjà bien (sans être obligatoire car le métier est déjà très prenant en temps et en énergie pour toutes les missions. à accomplir ). Je trouve perso que la formation initiale et continue beaucoup trop légère par rapport à l'accueil de tous les enfants, les projets divers. Ensuite, pour chaque interrogation il peut y avoir un échange avec le RASED si c'est un secteur avec un RASED suffisamment disponible.
Je trouve aussi qu'il y a une évolution vers une médicalisation et des diagnostics pour "tout" et chaque symptôme est relevé comme étant anormal, des seuils et des prises en charge qui me questionnent. Parfois la médicalisation permet aux adultes qui entourent l'enfant de ne pas regarder l'enfance dans sa globalité, c'est à dire aussi la partie affective, émotionnelle, relationnelle, l'attachement, le développement. Tous les diagnostics et rééducations peuvent passer à côté de cette partie là.
Voici des exemples qui évoquent la surmédicalisation :
https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2016-5-page-3.htm
https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2001-2-page-26.htm
"Vos enfants ne sont pas vos enfants. ils sont fils et filles du désir de vie en lui-même. Ils viennent par vous mais non de vous, et bien qu’ils soient avec vous, ce n’est pas à vous qu’ils appartiennent." GibranRapporter un message au modérateur
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Re : Élèves à besoin particuliers « dépistage » [message n° 1190118 est une réponse au message n° 1190077] |
lun. 18 mai 2020 18:09 |
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antigone68 | | | messages : 1469
Inscrit(e) : juillet 2007 Situation géographique : à la croisée des mondes... | |
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lucette-alanis a écrit le dim. 17 mai 2020 19:44Pas du tout, je ne suis pas en classe.
J'ai juste passé mon confinement avec un mini qui ne tient pas en place, et je me suis prise à me demander "si c'était normal". J'ai donc réalisé que malgré mes 10 ans d'enseignement, je n'en avais aucune idée.
(Mon Mini en particulier, je sais maintenant comment le prendre, donc pas de souci, l'école à la maison avec lui, c'était vraiment très chouette)
Si je dois retourner en classe, je veux le faire bien, et pas à peu près.
alors oui, un mini qui ne tient pas en place pendant 2 mois de confinement, c'est normal et à mon avis très sain !!
Le contraire serait très inquiétant
Les enfants (et les adultes aussi d'ailleurs) ne sont pas faits pour rester enfermés
Bises
crois en toi,
un pour tous, tous pour cartables !Rapporter un message au modérateur
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