Et puis si je fais "barrage", si je lui donne ma voix pour voter "contre", ce sera compté et revendiqué par lui comme une voix d'approbation. Il n'y aura pas de différence entre ceux qui votent Macron par conviction et ceux qui votent contre LePen.
En 2002 comme en 2017, ni Chirac ni Macron n'ont tenu compte des voix de gauche qui les avaient fait passer.
Je vais commencer par voter blanc. Ensuite il y aura toujours des tas d'autres façons de "faire barrage" ou de montrer ma désapprobation, que ce soit aux législatives, en manifestant ou quoi que ce soit d'autre. Au moins comme ça, je suivrai mes convictions. (et je n'aurai pas l'impression d'être manipulée.)
Je partage ton point de vue.
Et comme je le disais plus haut, il est trop méprisant, trop suffisant...Je ne peux pas lui donner ma voix...Après je ne juge pas ceux qui sont dans l'hésitation, je le comprends, à mon niveau je me déculpabilise (j'essaie) en me disant que j'ai voté en conscience et en responsabilité au 1er tour pour éviter ce 2nd tour et que je le ferai également aux législatives...
Et puis n'est-il pas, un peu plus que d'autres, responsable de cette configuration de second tour ? Certes il n'est pas le seul responsable (et la gauche désunie n'y est pas pour rien non plus) mais il est le sortant donc celui dont la politique n'a pas permis de réduire la part d'extrême droite dans le pays...(n'a-t-il pas été clivant, méprisant voire insultant etc etc...?)
Jamais l'extrême droite ne peut être une réponse mais certains s'y réfugient/s'y noient ou y croient ....