Re : Re: Manhattan-Kaboul [message n° 1255730 est une réponse au message n° 311839] |
jeu. 09 février 2023 19:48 |
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jerem13 | |
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sandrine2 a écrit le dim. 06 janvier 2008 12:14Je pense qu'on peut pratiquement aborder tous les sujets, surtout en cycle 3... à condition de répondre clairement aux enfants avec des explications qu'ils peuvent entendre et comprendre!
Et oui, la violence, la mort, la pauvreté, la drogue, les maladies, les accidents de la vie....existent et je ne pense pas que ce soit "éduquer des citoyens" que de faire croire aux enfants que "tout le monde il est beau, il est gentil et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes"!
C'est ce que j'ai répondu aux parents qui mettaient en cause mon choix d'étudier "la petite fille aux allumettes" (figure aussi sur la liste du ministère, ça m'a bien aidé sur ce coup là! ): trop dur et émouvant pour eux... et en plus on y évoque la religion : ils m'ont accusé de ne pas respecter la laïcité de l'école publique puisque on y évoque Dieu! A ce propos, pour moi la laîcité ne signifie pas "ne pas parler des religions" (comment faire le moyen-âge sans évoquer l'importance du clergé et la naissance de l'islam et son infleunce?), mais parler de toutes les religions et de ce qu'elles représentent : des croyances, des philosophies auxquelles on croit ou non, en respectant les convictions de chacun et en respectant l'enseignement religieux que certains de mes élèves reçoivent (école coranique ou cathéchisme...)!
Je m'éloigne du sujet de départ.
Pour Julie, je te conseille d'expliquer ces paroles si tu décides de leur apprendre la chanson...mais je ne pense pas qu'esquiver l'explication soit la meilleure solution! Mais ce n'est que mon avis personnel, sans connaître ni ta classe, ni les parents ...
C'est tout à fait vrai ce que vous dites.
Je pense que même pour un français aux racines chrétiennes, il faut se demander comment en est on arrivé à ce que le sujet le plus subversif soit celui de Dieu. Et je penses que chacun s'en rend compte même dans les repas de famille. La transcendance divine, l'idée même d'un Créateur est le grand absent de notre société. Alors définir les pourtours de la laïcité par de la gymnastique dialectique, après tout venant d'élites ahtéistes militantes ce n'est pas étonnant, mais de la à effacer totalement le sujet de toutes les consciences, on est clairement passé aux antipodes.
Et comment espérer faire murir un enfant croyant et être crédible quand vous leur dite que l'homme descend du singe. Il n'y a pas mieux pour le perdre définitivement.
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