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Re : Les p'tits (ou gros, hein) trucs pénibles du boulot d'instit [message n° 1275609 est une réponse au message n° 1275607] |
dim. 06 octobre 2024 16:30 |
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mikado | | | messages : 3293
Inscrit(e) : août 2008 Situation géographique : Au soleil Métier : PE cycle2 |
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Je suis bien désolée de lire ta souffrance encrebleue.
Alors, comment faire, alors qu'on aime vraiment notre métier ? Perso, je priorise : ma santé d'abord, ensuite mes élèves, les ebp, puis les parents. Dans cet ordre, oui.
Donc : arrêt maintenant (et ne tire pas jusqu'aux vacances) avec toutes les infos à la circo + RSST; J'ai remarqué qu'on gère de plus en plus en interne, par peur du manque de soutien de notre hiérarchie (peu importe le bien fondé de cette peur) et que du coup, on masque nos problèmes quotidiens.
Tu dois prendre soin de toi, en signalant pourquoi tu es en arrêt, afin d'être soutenue et plus en forme à ton retour.
Vivons, profitons, aimons...
(paroles tellement positives d'une semeuse d'optimisme !)Rapporter un message au modérateur
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Re : Les p'tits (ou gros, hein) trucs pénibles du boulot d'instit [message n° 1275610 est une réponse au message n° 1275607] |
dim. 06 octobre 2024 16:48 |
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sar@h | | | messages : 6547
Inscrit(e) : septembre 2004 Situation géographique : 29 N Métier : RIEN | |
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Il y a le présent et l'avenir.
L'année des fauves, je me suis arrêtée 2 ou 3 fois dans l'année. Certain.e.s remplaçant.e.s étaient briefé.e.s, notamment une qui ne s'est pas gênée pour dire à un parent qui se plaignait de mon absence "Non, mais vous avez vu vos gosses ?"
J'avais anticipé avec mon médecin traitant (qui n'avait pas l'arrêt facile) mais qui a ma tête a sorti l'arrêt. Il n'en revenait pas. Une mère d'élève patiente aussi lui avait raconté (son fils redoublait).
Travailler plus > se ménager plus.
Pour l'avenir, changer d'école, regarder au mouvement s'il n'y a pas un autre poste qui ne soit pas devant une classe (hôpital, primo-arrivants, PDMQDC, etc.) ou dans une structure et en parler à l'IEN, si elle est compréhensive, tenter un poste Rased (s'il n'y a pas d'âgisme), etc.
Présentement : bon courage !
Sar@h,
RIEN : Retraitée Ingénue de l'Éducation Nationale
La vie est une farceuse …
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Re : Les p'tits (ou gros, hein) trucs pénibles du boulot d'instit [message n° 1275614 est une réponse au message n° 1275612] |
dim. 06 octobre 2024 17:09 |
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etoile | | | messages : 5933
Inscrit(e) : février 2007 Situation géographique : A la campagne Métier : PS-MS | |
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oh Encrebleue, je suis désolée.
Je retrouve hélas beaucoup de choses que nous vivons tous plus ou moins dans nos équipes.
La partie où tu parles de ton ressenti, de ce que tu penses devoir faire, attendre, exiger des enfants... en décalage de plus en plus grand avec nos classes actuelles, c'est vraiment ce qu'on vit dans mon école mais un peu partout je pense.
Moi non plus, je ne vois pas très bien quoi faire, comment. Il me reste 12 ans à faire. C'est long 12 ans.
La classe d'il y a 2 ans a été terrible mais elle m'a permis de me recentrer sur ce qui est important. L'année dernière, les gamins (et leurs parents) m'ont réconciliée avec le métier. Cette année, même si ce n'est pas aussi facile, ça va bien.
Je me dis que prendre le bon, permettra peut-être de supporter le plus mauvais.
J'ai commencé à lever le pied, l'année dernière. Je n'ai pas mis les pieds à l'école en dehors des jours de classe. Et ça m'a fait beaucoup de bien. Et par ailleurs, la classe a roulé, le travail a été fait, les enfants ont progressé...
J'essaie de m'y tenir cette année aussi. J'ai juste du mal à trouver un fonctionnement efficace et qui convienne à tous cette année, donc, je tâtonne encore et je perds du temps en organisation. Mais j'espère qu'à partir de la rentrée de Toussaint, ce sera réglé et que j'arriverai à ne plus rester aussi tard à l'école.
Etoile
Si tu as réussi à croire au Père Noël pendant en gros 7 ou 8 ans, tu dois bien arriver à croire en toi, 5 minutes, non ?
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Re : Les p'tits (ou gros, hein) trucs pénibles du boulot d'instit [message n° 1275617 est une réponse au message n° 674326] |
dim. 06 octobre 2024 17:21 |
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lucette-alanis | | | messages : 3914
Inscrit(e) : octobre 2008 Situation géographique : Au pays des bretzels Métier : PS-GS | |
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C'est dur, cette année aussi, je trouve que j'ai des parents qui attendent de nous l'impossible : ils ne mettent pas de limites claires à leurs enfants, négocient tout, et attendent de l'école que ce soit pareil... C'est épuisant d'entendre qu'ils ne nous font pas confiance (parce qu'ils en parlent à l'extérieur de l'école), c'est épuisant de poser des limites aux enfants, de leur apprendre la propreté...
Mais j'arrive à poser des limites aussi dans ma tête, je ne sais pas exactement comment, mais pendant l'année horrible, j'ai dû finir par trouver l'interrupteur pour activer le mode Tefal, donc les critiques m'agacent, me font parfois douter ou changer de façon de faire mais ne me blessent pas profondément.
Bon courage encrebleue.
Sans pluie, il n'y aurait pas d'arcs-en-ciel.Rapporter un message au modérateur
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Re : Les p'tits (ou gros, hein) trucs pénibles du boulot d'instit [message n° 1275618 est une réponse au message n° 1275607] |
dim. 06 octobre 2024 17:26 |
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charliemdm | |
| messages : 2309
Inscrit(e) : juin 2012 Situation géographique : landes Métier : prof des écoles MS/GS | |
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encrebleue a écrit le dim. 06 octobre 2024 16:11Classe horrible cette année.
Je suis au bord du burn out une fois de plus. J'étais en pleurs lundi en renrant suite à un RDV de parents où je me suis fait laminer par le père. Je n'ai rien lâché, je lui ai tenu tête et je me suis bien défendue; C'est moi qui ai clos l'entretien en les mettant quasiment dehors, mais j'ai craqué après.
Les enfants ne me laissent aucune seconde de répit dans la journée. Les parents non plus d'ailleurs: depuis le 4 septembre (oui, le 2ème jour de la rentrée) je passe mon temps à éteindre des feux. Les parents sont limite harcelants. 2 "affaires" de fausse agression et racket (les 2 enfants ont en fait menti mais ça nous a valu 2 semaines de discussion avec les parents quasi au quotidien). J'ai deux rendez-vous de parents toutes les semaines depuis la rentrée et j'en ai marre.
Notre nouvelle IEN est venue se présenter mardi dernier. Je lui en ai touché 2 mots et l'ai prévenue que j'allais faire une fiche RSST.
J'ai envoyé ma fiche RSST jeudi. Deux syndicats m'ont contactée vendredi par mail; affaire à suivre.
J'aime toujours mon métier mais je me pose beaucoup de questions quant à mon avenir dans ce métier car je ne l'exerce plus en réalité. Je passe mon temps à cadrer, éduquer et à contenir les débordements; je n'enseigne plus. J'ai une idée et une expérience des comportements à avoir qui n'est plus en phase avec la réalité d'aujourd'hui. Je ne me résous pas à m'adapter/m'habituer à des enfants qui crisent en permanence quand ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent et qui n'hésitent pas à répondre et à taper l'adulte à la moindre frustration. On est au-delà des enfants rois. Et le pire c'est que les parents sont de pire en pire eux aussi.
Je ne peux pas raconter toutes les situations hallucinantes que je vis à longueur de journée avec cette classe parce que j'en aurais pour des heures et des heures mais c'est juste ahurissant.
Et je ne parle pas du contexte administratif et politique ...
Démissionner, Pour faire quoi...? L'herbe n'est pas plus verte ailleurs...
Rester, J'ai encore 10 ans à faire, ça va être long...
Vous faites comment vous pour que ça ne vous prenne pas aux tripes?
Je suis vraiment désolée de ce que tu vis... hélas je n'ai pas de solutions miracle si ce n'est ce qui a déjà été dit plus haut
En premier lieu, tes priorités et en tête de liste TOI... tu dois te préserver donc si ça ne va pas, arrête toi, prends une pause pour souffler, faire le vide du boulot... comme tu le dis il reste du chemin avant la retraite ( me concernant je ne veux même pas compter combien, ça me déprime)
Ensuite réfléchir à peut être changer de niveau ou d'école
Ou postuler sur des postes estampillés Educ
C'est vrai que je fonctionne cette année en demi journée car j'ai un ultra violent ( envers moi) et je me dis « bon allez une matinée de faite, plus que 3 h et fin de la journée»
Je prends plus de recul depuis décembre dernier ( depuis que j'ai perdu ma maman), je m'occupe de mon père vieillissant et je me concentre sur mon ado et le boulot passe après beaucoup de choses...je pense même à me remettre au sport
Prends du temps pour toi, passe par ici pour poser tes valises bien trop lourdes pour toi toute seule ; on a tous remarqué la dégradation du comportement des élèves et de leurs parents: on te comprend
Gros bisous de réconfort à tous ceux qui en ont besoin
Sourire mobilise 15 muscles, mais faire la gueule en sollicite 40. Reposez-vous : souriez !Rapporter un message au modérateur
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Re : Les p'tits (ou gros, hein) trucs pénibles du boulot d'instit [message n° 1275620 est une réponse au message n° 1275617] |
dim. 06 octobre 2024 18:03 |
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encrebleue | | | messages : 2806
Inscrit(e) : mars 2011 Métier : PE multifonctions | |
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Merci pour vos messages.
Je ne suis pas en dépression. Je suis juste dépitée, attérée et fatiguée du comportement des enfants et des parents qui sont parfois plus puerils que leurs mômes. Avant-hier, une maman a quand même reproché à ma collègue que les dévoirs n'étaient pas funs et elle (la maman) lui a demandé de proposer plutôt des choses rigolotes à faire
M'arrêter ne changera rien à la classe, et à mon retour ce ne sera pas mieux. Ce n'est pas une solution qui me satisfait.
En plus, j'ai un nouveau médecin depuis quelques mois seulement; il ne me connait pas, il ne m'arrêtera pas comme ça de toutes façons.
Changer d'école ? Les gamins sont partout pareils dans le secteur. On entend des "histoires" plus rocambolesques les unes que les autres dans les écoles aux alentours. Je travaille dans ma ville, au moins je n'ai pas la route à faire et dans mon école l'équipe est stable (10 ans qu'on est toutes ensemble).
Un poste au RASED, ça ne m'interesse pas du tout.
Désolée, ça fait un peu "elle se plaint mais elle ne veut rien changer", mais si je pars ce sera pour retrouver le même quotidien ailleurs, donc autant rester où je suis.
Rédiger ma fiche RSST m'a quand même soulagée d'un poids. Depuis, j'ai pris un peu de recul et j'ai lâché sur des choses (je ne ferai pas mon activité "phrase du jour" cette année, je ferai de la résolution de problème et de l'expression écrite quand les planètes seront alignées, je reste le temps necessaire sur une notion (2, 3 ou 4 séances s'il le faut quand avant je faisais en une), mais c'est ce qui me pose problème car j'ai l'impression de ne pas faire mon travail.
Et surtout, je projette ces enfants dans l'avenir et je me dis que ce seront eux les adultes de demain et ça ne me rassure pas vraiment!!
La psy dit que mon état d'esprit du moment s'appelle une crise existencielle.
Ça ira mieux demain. Si ça te semble loin, pourquoi ne pas prendre un bon jour d'avance?Rapporter un message au modérateur
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Re : Les p'tits (ou gros, hein) trucs pénibles du boulot d'instit [message n° 1275622 est une réponse au message n° 1275620] |
dim. 06 octobre 2024 18:48 |
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charliemdm | |
| messages : 2309
Inscrit(e) : juin 2012 Situation géographique : landes Métier : prof des écoles MS/GS | |
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encrebleue a écrit le dim. 06 octobre 2024 18:03Merci pour vos messages.
Je ne suis pas en dépression. Je suis juste dépitée, attérée et fatiguée du comportement des enfants et des parents qui sont parfois plus puerils que leurs mômes. Avant-hier, une maman a quand même reproché à ma collègue que les dévoirs n'étaient pas funs et elle (la maman) lui a demandé de proposer plutôt des choses rigolotes à faire
M'arrêter ne changera rien à la classe, et à mon retour ce ne sera pas mieux. Ce n'est pas une solution qui me satisfait.
En plus, j'ai un nouveau médecin depuis quelques mois seulement; il ne me connait pas, il ne m'arrêtera pas comme ça de toutes façons.
Changer d'école ? Les gamins sont partout pareils dans le secteur. On entend des "histoires" plus rocambolesques les unes que les autres dans les écoles aux alentours. Je travaille dans ma ville, au moins je n'ai pas la route à faire et dans mon école l'équipe est stable (10 ans qu'on est toutes ensemble).
Un poste au RASED, ça ne m'interesse pas du tout.
Désolée, ça fait un peu "elle se plaint mais elle ne veut rien changer", mais si je pars ce sera pour retrouver le même quotidien ailleurs, donc autant rester où je suis.
Rédiger ma fiche RSST m'a quand même soulagée d'un poids. Depuis, j'ai pris un peu de recul et j'ai lâché sur des choses (je ne ferai pas mon activité "phrase du jour" cette année, je ferai de la résolution de problème et de l'expression écrite quand les planètes seront alignées, je reste le temps necessaire sur une notion (2, 3 ou 4 séances s'il le faut quand avant je faisais en une), mais c'est ce qui me pose problème car j'ai l'impression de ne pas faire mon travail.
Et surtout, je projette ces enfants dans l'avenir et je me dis que ce seront eux les adultes de demain et ça ne me rassure pas vraiment!!
La psy dit que mon état d'esprit du moment s'appelle une crise existencielle.
Nous ne sommes pas responsables des adultes que nos élèves deviendront plus tard...on fait beaucoup de choses mais faut pas pousser😅
Tu as raison pour les activités et le tri de ce que tu peux faire ou pas, mais dis toi que tu fais ton boulot même si tu ne fais pas tout ce qui est prévu... les élèves n'apprennent que s'ils sont disponibles
Quant aux parents... on est pas au restaurant, pas de menu à la carte...je sens que je vais relancer mon idée d'enseigner dans un orphelinat
Sourire mobilise 15 muscles, mais faire la gueule en sollicite 40. Reposez-vous : souriez !Rapporter un message au modérateur
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Re : Les p'tits (ou gros, hein) trucs pénibles du boulot d'instit [message n° 1275645 est une réponse au message n° 1275642] |
dim. 06 octobre 2024 23:10 |
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armelle | | | messages : 6751
Inscrit(e) : juillet 2004 Situation géographique : quelque part... Métier : CP/CE1 + dir | |
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préservez-vous (dis celle qui a pleuré vendredi à l'école et ce weekend car grosse fatigue à cause d'un loulou ; mais mon appel à l'aide, désespérée, vendredi, a été entendu pas beaucoup, mais c'est déjà ça... et puis demain, il n'est pas là de la journée, à part lui, j'ai une classe de supers mignons).
Pour vous faire "sourire" : zhom a fait une sortie à la ferme avec ses CM1. Il leur a dit qu'ils allaient voir des éléphants car la ville était très connue pour sa transhumance des éléphants... ben, y en 2 qui ont cherché les éléphants !
edith dit qu'elle a levé le pied ce weekend : fiches trouvées sur le net pour demain (ou des années précédentes), atelier tout simple de pâte à modeler avec l'ATSEM (photo de classe, je ne fais pas peinture ce jour là, ils ont leurs beaux habits)...
Pour l'après-midi, comme je n'avais pas mon ATSEM jeudi et vendredi, j'ai modifié mes journées donc demain, on fait ce qui était prévu jeudi.
Je vais me coucher et bouquiner !
Armelle
http://picasaweb.google.fr/Armelle79Rapporter un message au modérateur
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Re : Les p'tits (ou gros, hein) trucs pénibles du boulot d'instit [message n° 1275665 est une réponse au message n° 1275642] |
lun. 07 octobre 2024 20:25 |
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encrebleue | | | messages : 2806
Inscrit(e) : mars 2011 Métier : PE multifonctions | |
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licoupeille54 a écrit le dim. 06 octobre 2024 22:30Tu me rappelles moi l'an dernier, avec mes 27 CM2 dont certains horribles.
Cette année restera mon annus horibilis.
J'ai fait l'erreur de ne pas m'arrêter alors que j'aurais sûrement dû. Je pensais être fort mais j'en suis ressorti complètement traumatisé. Je vais mettre des années à oublier, j'espère que ce sera plus rapide pour toi !
Comme toi, je me demande ce que je pourrais faire d'autre. Une chose est sûre, si une autre année comme ça se présente, je me tire !
J'espère que tu sauras te préserver.
Merci à toi aussi pour ton soutien.
J'ai mis en route les outils à ma disposition: fiche RSST et saisine pole ressource.
Aujourd'hui, j'ai encore eu un festival de co..eries ahurissantes qui sont sorties de leur bouche (comme M qui ne peut pas lire silencieusement le texte à préparer parce qu'il a mal à la bouche... ). Je note toutes ces situations hallucinantes que je vis au quotidien et je photocopie les preuves dans les cahiers pour la future visite du membre de l'équipe de circo.
En classe, j'avance comme je le peux, je ne me mets plus la pression. Vu que je n'avance pas vite, ma préparation de classe chaque semaine est rapide puisque je reporte mes séances d'une semaine sur l'autre. Je me dis que chaque jour qui passe me rapproche un peu plus de la fin de l'année. Ma soupape, c'est de regarder mon AESH qui est tout aussi scotchée que moi de leur bétise.
Je tiendrai parce que je suis soutenue par mon équipe et mon entourage, mais je ne vais pas être fraîche en juin...
Ça ira mieux demain. Si ça te semble loin, pourquoi ne pas prendre un bon jour d'avance?Rapporter un message au modérateur
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Re : Les p'tits (ou gros, hein) trucs pénibles du boulot d'instit [message n° 1275667 est une réponse au message n° 1275665] |
lun. 07 octobre 2024 20:48 |
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licoupeille54 | | | messages : 3137
Inscrit(e) : juin 2006 Situation géographique : nord-est Métier : CM2 | |
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encrebleue a écrit le lun. 07 octobre 2024 20:25licoupeille54 a écrit le dim. 06 octobre 2024 22:30Tu me rappelles moi l'an dernier, avec mes 27 CM2 dont certains horribles.
Cette année restera mon annus horibilis.
J'ai fait l'erreur de ne pas m'arrêter alors que j'aurais sûrement dû. Je pensais être fort mais j'en suis ressorti complètement traumatisé. Je vais mettre des années à oublier, j'espère que ce sera plus rapide pour toi !
Comme toi, je me demande ce que je pourrais faire d'autre. Une chose est sûre, si une autre année comme ça se présente, je me tire !
J'espère que tu sauras te préserver.
Merci à toi aussi pour ton soutien.
J'ai mis en route les outils à ma disposition: fiche RSST et saisine pole ressource.
Aujourd'hui, j'ai encore eu un festival de co..eries ahurissantes qui sont sorties de leur bouche (comme M qui ne peut pas lire silencieusement le texte à préparer parce qu'il a mal à la bouche... ). Je note toutes ces situations hallucinantes que je vis au quotidien et je photocopie les preuves dans les cahiers pour la future visite du membre de l'équipe de circo.
En classe, j'avance comme je le peux, je ne me mets plus la pression. Vu que je n'avance pas vite, ma préparation de classe chaque semaine est rapide puisque je reporte mes séances d'une semaine sur l'autre. Je me dis que chaque jour qui passe me rapproche un peu plus de la fin de l'année. Ma soupape, c'est de regarder mon AESH qui est tout aussi scotchée que moi de leur bétise.
Je tiendrai parce que je suis soutenue par mon équipe et mon entourage, mais je ne vais pas être fraîche en juin...
Pour te faire sourire, ma collègue de CP fait un pacte au collège, elle reçoit donc les notif de pronote.
Mes 2 hyper relous de l'an dernier sont déjà collés. Je jubile !
auteur en quête du Goncourt jeunesse
https://chezjulienartigue.wixsite.com/monsiteRapporter un message au modérateur
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Re : Les p'tits (ou gros, hein) trucs pénibles du boulot d'instit [message n° 1275697 est une réponse au message n° 1275665] |
mer. 09 octobre 2024 21:55 |
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encrebleue | | | messages : 2806
Inscrit(e) : mars 2011 Métier : PE multifonctions | |
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encrebleue a écrit le lun. 07 octobre 2024 20:25licoupeille54 a écrit le dim. 06 octobre 2024 22:30Tu me rappelles moi l'an dernier, avec mes 27 CM2 dont certains horribles.
Cette année restera mon annus horibilis.
J'ai fait l'erreur de ne pas m'arrêter alors que j'aurais sûrement dû. Je pensais être fort mais j'en suis ressorti complètement traumatisé. Je vais mettre des années à oublier, j'espère que ce sera plus rapide pour toi !
Comme toi, je me demande ce que je pourrais faire d'autre. Une chose est sûre, si une autre année comme ça se présente, je me tire !
J'espère que tu sauras te préserver.
Merci à toi aussi pour ton soutien.
J'ai mis en route les outils à ma disposition: fiche RSST et saisine pole ressource.
Aujourd'hui, j'ai encore eu un festival de co..eries ahurissantes qui sont sorties de leur bouche (comme M qui ne peut pas lire silencieusement le texte à préparer parce qu'il a mal à la bouche... ). Je note toutes ces situations hallucinantes que je vis au quotidien et je photocopie les preuves dans les cahiers pour la future visite du membre de l'équipe de circo.
En classe, j'avance comme je le peux, je ne me mets plus la pression. Vu que je n'avance pas vite, ma préparation de classe chaque semaine est rapide puisque je reporte mes séances d'une semaine sur l'autre. Je me dis que chaque jour qui passe me rapproche un peu plus de la fin de l'année. Ma soupape, c'est de regarder mon AESH qui est tout aussi scotchée que moi de leur bétise.
Je tiendrai parce que je suis soutenue par mon équipe et mon entourage, mais je ne vais pas être fraîche en juin...
Bon ben finalement je n'ai pas tenu...
Je suis en arrêt jusqu'aux vacances...
Ça ira mieux demain. Si ça te semble loin, pourquoi ne pas prendre un bon jour d'avance?Rapporter un message au modérateur
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