Retraite, avec une belle décote mais je n'en peux plus. Ça commence à jouer sur ma santé.
C'est ce que j'ai fait. Je suis parti en retraite avant que l'âge de départ ne soit encore reculé (en 2013 déjà...), pas de soucis financier (pas de loyer par exemple), mais aussi avec décôte, pension équivalente au salaire complet d'un·e ATSEM (malvenu de me plaindre), après une parenthèse de 4 ans (2003-2007) pour raison de santé (vilain crabe, je précise pour dire qu'on peut ausi s'en remettre), on apprend à vivre le moment présent... D'autant que l'EN a profité de mon arrêt pour me virer de mon poste après une trentaine d'années de direction (j'ai appris que c'était légal), sans me prévenir (là, c'était moins légal), un peu embêtés (des potes syndicalistes s'en sont un peu mêlés), j'ai obtenu un poste d'adjoint dans mon quartier, ET JE NE REGRETTE RIEN !
Alors, si tu le peux, tu as bien raison de penser à toi, et de ne pas jouer avec ta santé.
Je ne me chopais plus tous les microbes des petits chéris, même s'ils me manquent parfois, je compense avec mon site (créé en 2002/2003, pas un hasard )
je me suis accordé une année sabatique pour savoir ce que j'allais faire de tout ce temps, contacté quelques associations où j'ai retrouvé les mêmes égos pour savoir qui sera le calife à la place du calife, plus les soucis inhérents... et je ne parle pas des "super, on va enfin avoir un homme dans l'association" (mec en maternelle j'avais déjà donné )
Bref, et surtout... le fait d'avoir du temps pour faire ce qu'on aime ou ne rien faire, est un luxe énorme.
Merci de ne pas citer, j'ai un peu (beaucoup, trop ? )raconté ma vie... dans quelques jours, on passera à autre chose, et j'effacerai, surtout qu'en vieillissant j'ai tendance à radoter