En revanche, la Convention citoyenne, dont le budget prévisionnel s'élève à 4M€, n'abordera pas la petite enfance, se concentrant sur les 3-18ans.

Il y a des parents, des grands-parents, mais aussi des gens sans enfants, et toutes sortes de professions représentées, avec un danseur, une couturière, un principal de collège, un agriculteur, des retraités...

Nous constituerons également un groupe d'une vingtaine d'enfants, chargé d'étudier la question en parallèle, et nous organiserons des ateliers dans les territoires - en zone de montagne, en zone rurale, dans les outre-mer, dans les quartiers prioritaires de la ville... - pour nourrir les travaux de la Convention.

D'autres pays ont-ils conduit des démarches similaires sur la question des temps de l'enfant ?
C'est une première, mais c'est un sujet universel. Nous présenterons les modèles allemands, suédois et sud-coréens aux citoyens de la convention lors de la première phase de travaux. C'est une suggestion que nous a faite l'OCDE. La comparaison aide à réfléchir.

Je suis convaincu que les recommandations des citoyens à la fin de la convention seront originales, pertinentes et précieuses.