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Re : Revue de presse [message n° 1283154 est une réponse au message n° 1283153] |
dim. 31 août 2025 04:03   |
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Moustache |  | | messages : 5334
Inscrit(e) : juillet 2004 | |
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jackym. a écrit le dim. 31 août 2025 02:46sarah a écrit le sam. 30 août 2025 19:37Dans les dernières écoles, on affichait le matin de la rentrée pour éviter les pressions de parents pour changer de classe leur enfant.
Idem, même raison.
Affichage le jour de la pré-rentrée (dans la cour, pas à l'extérieur), très très peu de demandes de changement.
D'ailleurs, souvent les demandes nous parvenaient avant même l'affichage.
Quand c'était possible nous en tenions compte, en précisant bien qu'au final, c'est le conseil des maitres qui décide, mais si nous n'avions pas d'objection (si ça ne bousculait pas l'équilibre des classes) pourquoi pas.
Parfois il y avait de bonnes raisons auxquelles nous n'avions pas pensé, mais cela restait exceptionnel.
Une écoute bienveillante plutôt qu'une fin de non recevoir systématique facilite les relations avec les parents.
(école de 5 classes, pas beaucoup de modifications possibles non plus)
http://lamaternelledemoustache.net/
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Re : Revue de presse [message n° 1283215 est une réponse au message n° 956342] |
mar. 02 septembre 2025 17:18   |
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philcharp |  | | messages : 1419
Inscrit(e) : avril 2006 Situation géographique : Vesoul Métier : En roue libre (ex-ERUN) |  
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Texte de la publication de Cas d'Ecole sur sa page Facebook :
Citation :Caroline aura tenté du mieux qu'elle pouvait de se reconstruire. Mais la blessure était trop profonde. Elle a choisi de se donner la mort ce lundi 1er septembre, jour de la rentrée scolaire.
La date n'est évidemment pas le fruit du hasard. Lorsque j'ai écrit son "Cas d'école", elle voulait crier au monde sa vérité, la vérité. Pour aller mieux, mais surtout pour ne pas laisser à l'éducation nationale le soin de parler d'elle à sa place.
Le corbeau qui l'a abreuvée d'insultes homophobes et de menaces de mort, les villageois et le maire qui ne l'ont pas soutenue, les collègues de son académie aux abonnés absents... Tout cela a contribué à creuser sa tombe. Mais l'éducation nationale a planté les clous de son cercueil en n'assumant rien, allant jusqu'à porter plainte contre la bande dessinée, imposant à Caroline une audition au commissariat. Comme une coupable.
Il y a trois jours à peine, Caroline m'écrivait pour n'annoncer que l'inspectrice qui ne l'avait pas soutenue était promue, devenant l'assistante de la Directrice académique. Alors que je lui demandais comment elle allait, Caroline semblait encore fragile mais me disait "ça va le faire". Je n'ai pas su voir que l'info qu'elle me donnait était le dernier clou de son cercueil.
Si l'éducation nationale s'empare du sujet, elle cherchera toutes les mauvaises raisons du monde pour expliquer le suicide de Caroline. Mais ne nous y trompons pas : comme Christine Renon, comme Jean Willot, Caroline nous a adressé un message d'une violence rare. En se réduisant elle-même au silence, elle a hurlé cette réalité simple : elle a été tuée par l'éducation nationale.
Aujourd'hui, je pleure, j'enrage et je m'en veux de ne pas avoir pu faire plus. Mais, demain, la lutte continuera. Et je compte sur vous pour y participer en faisant connaître l'histoire de Caroline au plus grand nombre. Parce qu'elle était une belle personne broyée par un système et qu'elle ne demandait que la justice.
http://france-geocaching.fr Rapporter un message au modérateur
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