Soutenez un collègue [message n° 132731] |
mer. 24 mai 2006 16:57 |
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mamouth-resse | | | messages : 2409
Inscrit(e) : mars 2005 Métier : PS1-GS | |
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Il s'appelle Philippe Gomez, il est prof d'EPS au collège de ma ZEP très ZEP (nous somme l'un des "Réseau ambition réussite" décrété en haut lieu...). C'est vraiment, mais alors vraiment un "collègue" sympa, bosseur, apprécié de tous ses collègues et aussi de nous autres du premier degré, car il est toujours partant pour nous donner un coup de main pour le judo, pour ceci pour cela. Un gars qui sait ce que bosser en Réseau d'Education Prioritaire veut dire. Un gars unanimement apprécié, des élèves et des parents.
Il est aussi délégué syndical, et à ce titre, il a souvent pris la parole en notre nom à tous.
Je ne vous ferai pas l'historique du conflit, mais voilà, suite à une occupation du collège par lui-même et d'autres, profs ou parents (pour des raisons d'effectifs), il se retrouve maintenant devant une commission disciplinaire rectorale qui lui reproche tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi.
Il risque beaucoup, par exemple d'être muté, loin, très loin de Saint-Etienne, alors qu'il a femme et enfants, bien sûr.
Depuis une semaine nous essayons d'empêcher qu'il soit le bouc émissaire d'un conflit dont l'administration est en très très grande partie responsable. Là non plus je ne vous donne pas de détails, ça risque de vous être indigeste.
Ce qui est certain, c'est que ce collègue est au fond du trou, et que seule une mobilisation de grande ampleur peut le sauver d'une sanction arbitraire.
je vous demande, je vous supplie même, de faire un petit effort, de signer la pétition qui a été mise en ligne.
http://college.seguin.free.fr/plugins/petition/petition.php?lng=fr& ;task=view&id=58
Merci pour lui.
Complétez les phrases suivantes avec un des homophones entre parenthèses.
1. Je vous (salut – salue) Marie pleine de grâces et je vous (signal – signale) que je n’ai toujours pas gagné à la loterie.
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Re: Soutenez un collègue [message n° 132781 est une réponse au message n° 132731] |
mer. 24 mai 2006 19:59 |
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fredp | |
| messages : 813
Inscrit(e) : novembre 2004 Situation géographique : Maine et Loire (49) Métier : CM1-CM2 | |
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Signé. Ça fait tristement écho à la situation que vit Roland Veuillet depuis 2003...
Ce dernier a de nouveau essayé cette année d'obtenir une mutation pour retourner près des siens, en vain. Il a écrit en début de mois cette lettre ouverte à de Robien :
" LETTRE OUVERTE A GILLES DE ROBIEN
Monsieur Le Ministre.
J'attire votre attention sur le fait que vos services ont refusé, comme les années précédentes, de prendre en compte ma demande de mutation pour Nîmes, officiellement demandée. Ainsi, ils m'imposent une quatrième année à Lyon, bafouant de fait les droits les plus élémentaires de tout fonctionnaire.
Cette décision arbitraire prise par quelques Hauts Fonctionnaires prolonge ainsi indéfiniment une sanction injustifiée, puisqu'elle a été reconnue comme sans fondement par le Conseil Supérieur de la Fonction Publique. Ce prolongement indéfini d'une sanction est lourd de conséquences pour mes trois enfants (encore jeunes). Il est très coûteux sur le plan financier puisque les frais supplémentaires qu'il nécessite, représentent 800 Euros mensuels (soit la moitié de mon salaire). Il est enfin très préjudiciable sur un plan professionnel, en raison de la fatigue occasionnée par les très nombreux allers-retours Nîmes-Lyon.
Cette décision arbitraire de quelques Hauts Fonctionnaires de votre ministère ne peut se justifier par aucun argument rationnel. On doit donc considérer que leur agissement est guidée par vengeance, contre quelqu'un qui a réussi à les faire désavouer par l'une des plus hautes Instances de la République. En effet, lorsque le C. S. F. P. s'est prononcé « pour l'annulation de cette sanction, car les faits reprochés à M. Veuillet ne sont pas établis », cela signifie en langage courtois que cette affaire est bel et bien une cabale. Précisons que cet Avis a été prononcé par des Magistrats du Conseil d'Etat.
Cette affaire a été effectivement une cabale. C'est d'ailleurs ce que j'affirme depuis 2003, et ne cesse de le répéter en exigeant une Enquête Administrative pour rétablir la vérité. En effet, cette « affaire » a été montée de toutes pièces par le Recteur Marois et le Proviseur Deharo. Leur but étant d'écarter un syndicaliste élu des personnels, qui avait mis le doigt sur des malversations graves au Conseil d'Administration de son lycée. Cabale montée de toutes pièces aussi, pour briser frontalement la grève reconductible des surveillants de 2003, en accablant lourdement un gréviste pour faire peur aux autres et intimider tout le monde.
Les preuves de ce que j'affirme ont été apportées lors de la procédure disciplinaire : témoignages de complaisance de quelques personnes proches du Proviseur, falsifications de documents, faux en écriture. Ces preuves ont été adressées directement aux services du ministère, qui ont toujours répondu par le silence. Récemment, j'ai encore fait parvenir à votre cabinet deux documents découverts récemment. Tous deux sont de véritables faux en écriture, signés l'un par Georges Deharo, l'autre par William Marois.
Mais la réponse de vos collaborateurs a été une fois de plus le silence.
Pourtant face à des accusations aussi graves contre deux Hauts Fonctionnaires, (*accusations rendues publiques), on ne peut que s'étonner de leur absence de réaction. On ne peut que s'étonner aussi de l'absence de réaction de vos services. En effet, deux choses l'une : Soit ces accusations sont mensongères et dans ce cas vous devez prendre leur défense, car il serait inconcevable qu'un Proviseur et un Recteur puissent être mis en cause impunément. Soit ces accusations sont fondées et dans ce cas Mrs G. Deharo et W. Marrois doivent être suspendus de leur fonction et poursuivis en justice.
C'est soit l'un soit l?autre. Et la seule façon de trancher, car il faut trancher, c'est d'engager une véritable Enquête Administrative. Dispositif que je ne cesse de réclamer depuis janvier 2003.
Ces malversations évidentes jettent un doute sérieux sur la validité de la procédure engagée contre moi en 2003. Doute qui a conduit le C. S. F. P. a se prononcer d?une façon très catégorique. Tous ces éléments devraient vous conduire à entreprendre un réexamen complet de cette affaire par la Commission Paritaire Nationale, après Enquête Administrative. C'est ce que je demande depuis trois ans.
L'an dernier lors de notre entrevue devant le ministère, vous m'aviez fait part de votre attachement à l'Etat de Droit, aussi je vous demande de le faire respecter lorsqu'il est gravement transgressé dans votre ministère . C'est pour cela que je demande à vous rencontrer en présence des représentants des organisations syndicales, pour que ce réexamen soit mis en place.
Dans ce contexte, la prolongation pour une quatrième année de la sanction injustifiée que je subis en raison de mes seules activités syndicales est inacceptable. Et je demande donc aussi audience auprès de vous pour en connaître la justification de cette nouvelle mesure discriminatoire.
Je vous prie d'agréer Monsieur Le Ministre, l'expression de mes salutations respectueuses.
Roland VEUILLET
Lyon le 5 mai 2006.
(*) voir le manifeste : www.sudeducation.org/article798.html"
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