mcclear | | | messages : 1756
Inscrit(e) : mars 2006 Situation géographique : Vaucluse Métier : CM2 | |
|
En fait la lecture de ce document nous désespère pour ceux qui est des voeux liés car au vu du fonctionnement en détail, on a l'air de passer après tout le monde
:
La première phase
Les candidats sont d'abord triés par ordre d'importance de leur barème
au
plan national. Le candidat ''A'', qui est doté du barème le plus élevé,
est
alors extrait du fichier et chacun des voeux qu'il a formulés (dans
l'ordre,
de 1 à 6) est testé quant aux possibilités d'accueil. Par accueil
possible,
il convient ici d'entendre l'échange nombre pour nombre entre le
candidat
"A" et un candidat ''B'', ce dernier étant en exercice dans l'un des
départements qui ont été sollicités par le candidat ''A''. Pour que la
permutation électronique soit réalisée, il est donc nécessaire :
1° que le candidat ''B'' ait réciproquement sollicité une intégration
dans
le département de départ du candidat ''A'', de telle sorte qu'il y ait
effectivement un échange nombre pour nombre ;
2° que le candidat ''B'' soit, à son tour, doté du barème le plus élevé
au
plan national, parmi tous les autres candidats potentiels à l'accueil
dans
le département d'origine du candidat ''A'', ces candidats potentiels
provenant de départements autres que celui du candidat "B",
c'est-à-dire de
100 départements moins 2.
La première phase du traitement actuel par ordinateur consiste donc à
donner
satisfaction aux candidats, en fonction du barème le plus élevé au plan
national.
Elle caractérise une logique de ''permutation parfaite", en ce sens
qu'elle
permet des chaînages répétitifs sur six voeux dans l'ordre de leur
formulation et sur le barème maximum au plan national.
Toutefois, étant donné que, dans un rapport voisin de 85 %, les
candidatures
aux permutations traduisent une tendance migratoire ces enseignants -
du
nord comme du sud de la Loire, d'ailleurs - à destination des quelque
vingt
départements du Midi-Méditerranée et du « grand sud-ouest », il est
inévitable que la première phase du traitement informatique aboutisse à
des
résultats quantitativement très réduits.
Ainsi, en 1988, sur un total de 2704 candidats obtenant leur
permutation,
seulement 119 (4,40 %) ont été permutés lors de la première phase.
Or, ce pourcentage de permutés lors de la première phase ne pourra pas
être
amélioré aussi longtemps que les enseignants en poste dans un
département du
''Midi-Méditerranée'' ou du ''Grand-Sud-Ouest'' ne demanderont pas
d'intégration dans l'un des départements situés au nord d'une ligne
joignant, à peu près, La Rochelle à Gap, via Nîmes.
Par conséquent, lors de la première phase du traitement par ordinateur
les
échanges nombre pour nombre entre les candidats du nord et ceux du sud
du
pays, ne sont réalisés que dans une faible proportion. C'est pourquoi
les
analystes chargés de l'application informatique ont été conduits, en
1979, à
s'orienter vers une logique de complémentation devant augmenter le
rendement
quantitatif des chaînes de traitement, sans pour autant dévier de façon
trop
importante des règles de base des permutations. D'où la mise en oeuvre
d'une
deuxième phase.
4.2.3. La deuxième phase
Les candidats non admis en première phase, participent tous à la
deuxième
phase du traitement ordinateur, à l'exception des conjoints liés
indissociablement.
La deuxième phase a été programmée de façon à atteindre au plus grand
nombre
possible de candidatures satisfaites. Mais le défaut de cette phase est
d'aboutir à des « permutations imparfaites », en ce sens que les
candidats
obtenant satisfaction n'ont pas, dans tous les cas, le barème le plus
élevé
au plan national.
Un seul département d'accueil, le premier dans l'ordre des voeux,
participe
à la deuxième phase du traitement informatique.
En deuxième phase, la technique est la suivante :
Tous les voeux n° 1 sont successivement testés par
rétro-interrogations. Dès
que les tests font apparaître une possibilité d'échange entre deux
candidats, la permutation s'opère sur les candidats dotés, l'un et
l'autre,
du barème le plus élevé AU NIVEAU DE LEUR DEPARTEMENT DE RATTACHEMENT.
En deuxième phase, par conséquent, il n'est plus tenu compte du barème
le
plus élevé au niveau national, contrairement à la technique de la
première
phase.
Exemple : un candidat ''A'', rattaché au département 006, doté d'un
barème
de 60 points, a demandé une permutation pour le département 004, ce
voeu
étant le 1er.
Parallèlement, un candidat "B", rattaché au département 004, doté d'un
barème de 55 points, a demandé une permutation pour le département 006,
ce
voeu étant également le 1er.
Chacun de ces deux candidats a, dans son département de rattachement,
le
barème le plus élevé parmi tous les candidats qui ont demandé, soit le
004,
soit le 006.
A cause de la situation géographique de ces deux départements de
l'extrême-sud (les statistiques sur les résultats en apportent la
preuve),
les tests de rétro-interrogations débouchent sur un échange direct
entre ces
deux candidats, dotés, l'un et l'autre, du barème le plus élevé dans
leur
département respectif de rattachement. Si l'on se borne à la logique
d'échanges nombre pour nombre entre deux départements EN VIS-A-VIS
DIRECT,
ce type de permutation résulte d'une combinaison linéaire simple, parmi
beaucoup d'autres combinaisons possibles.
En fait, l'analyse des résultats individuels (nombres de départs
rapprochés
des nombres d'arrivées, de départements de rattachement à départements
d'accueil) met en relief un ensemble de chaînages balayant
systématiquement,
en deuxième phase, la totalité des voeux n° 1 dans tous les
départements,
que ces derniers soient, ou non, en vis-à-vis direct. Ce n'est qu'en
fin de
chaînages que l'on doit retrouver l'égalité entre les départs et les
arrivées au niveau d'un même département : ce principe logique est
forcément
appliqué dans tous les cas de figure.
Cependant, il peut arriver qu'un candidat "C'', doté par exemple d'un
barème
de 150 points, appartenant à un département du nord ou de l'est, soit
également demandeur d'une permutation dans le département 004, ce voeu
étant
indicé ''P'', ET N'OBTIENNE PAS SATISFACTION.
Cette situation, très fréquente, soulève de nombreuses interrogations.
Le
paradoxe n'est pourtant qu'apparent, car, dans cet exemple qui reflète
la
quasi généralité des cas, aucun candidat rattaché à un département
méridional, que ce soit le 004 ou tout autre département ''attractif'',
n'a
sollicité une permutation pour un département du Nord ou de l'Est.
Sur la moyenne de 1980 à 1988, en effet :
- à peu près 85 % des candidatures sont exprimées à partir de
départements
situés au nord d'une ligne joignant La Rochelle à Gap, via Nîmes, à
destination d'un des vingt départements du Midi-Méditerranée ou du
''Grand
Sud 0uest'' ;
- moins de 1 % des candidatures sont exprimées à partir de départements
situés au sud de la ligne La Rochelle Gap via Nîmes, à destination d'un
des
quatre-vingts départements situés au nord de cette ligne ;
- le reste englobe les candidatures exprimées pour des départements
situés à
l'intérieur de la région géo-climatique même où les postulants sont en
fonction.
En 1988, le rendement de la deuxième phase du traitement par ordinateur
a
été de 2 485 admissions, sur un total de 2 704 pour l'ensemble des
trois
phases, soit 92 % d'admissions. Ce résultat, plus de vingt fois
supérieur à
celui de la première phase, se retrouve chaque année, à un ou deux
points
près.
4.2.4. La troisième phase
A l'issue des résultats des deux premières phases, on a constaté que,
pour
une centaine de candidats non admis, il était encore possible de
réaliser
des échanges nombre pour nombre. Ce reliquat de candidats non admis,
mais
cependant ''rattrapables'', s'analyse ainsi :
en deuxième phase, seul est traité le voeu n°1. Ensuite, les chaînages
ordinateur traitent la totalité des premiers voeux en
rétro-interrogations.
La troisième phase est déclenchée automatiquement, hors de toute saisie
à la
source d'informations spécifiques contenues dans une rubrique
particulière
de la fiche barème. Elle commence par un balayage d'un fichier de
manoeuvre
des candidats non admis à l'issue des deux premières phases, et
s'achève par
l'extraction des candidats en faveur desquels des ''croisements''
directs,
nombre pour nombre, apparaissent techniquement réalisables. Il n'est
donc
plus tenu compte, en troisième phase, de la logique qui mettait en
correspondance, pour réaliser des permutations, des voeux
réciproquement
n°1.
Il va de soi que, dans cette phase, la règle du barème le plus élevé
est
appliquée dans la sélection automatique des candidats à échanger. Cette
règle vaut également pour les conjoints liés de façon INDISSOCIABLE.
En effet, c'est le barème moyen lié du couple INDISSOCIABLE qui
constitue le
déterminant. Or ce critère de sélection informatique conduit à éliminer
systématiquement des candidats dotés individuellement d'un barème
inférieur
à celui d'un des conjoints liés (sur ce point, bien étudier le titre
4.3.2.3° ci-après).
Au vu de ce qui est souligné, ça n'a pas l'air bon pour nous. J'ai trouvé ça sur le forum des enseignants du primaire mais je ne sais pas d'où la personne sort ce document?
Merci de vos remarques.
Tourne toi vers le soleil et l'ombre sera derrière toi. (proverbe maori)Rapporter un message au modérateur
|