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Re: Frangin - Frangine ... [message n° 148357 est une réponse au message n° 148076] |
jeu. 10 août 2006 11:32 |
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e.delon | |
| messages : 823
Inscrit(e) : août 2004 Situation géographique : Haute-Garonne Métier : cycle 3 et Direction primaire maternelle | |
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Au fil de l’eau
Là ou le ciel rejoint la mer
Loin des vapeurs des terres
Est un bateau.
Figure de proue
Sourire iodé
Bien dessiné
Et
Soleil sur les joues.
Les voiles gonflées
Le papillon s’y évade.
Au fil des cimes
Là où le ciel rejoint la Terre
Loin des chaleurs des mers
Est votre mime.
Figure illuminée
Monde végétal
Bien idéal
Et
Lune habillée.
S’orientant de l’avant
L’étoile y parle au vent.
Joujouteurs de tout crin
Les teints sont tous éteints !
intuitoman relativiste et toujours chevalier jet d'ail
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Re: Frangin - Frangine ... [message n° 148417 est une réponse au message n° 148364] |
ven. 11 août 2006 08:04 |
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fleurlou | | | messages : 1273
Inscrit(e) : janvier 2005 | |
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C'est alors qu'apparut le renard :
Bonjour dit le renard.
Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
Je suis là, dit la voix, sous le pommier...
Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien poli...
Je suis un renard, dit le renard.
Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
Je ne puis jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
Ah! pardon, fit le petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta :
Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu?
Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
Les hommes, dit le renard, ils sont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant !
Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules?
Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?
C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie créer des liens..."
Créer des liens?
Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi.
Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre.
Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
Je commence à comprendre, dit le petit prince.
Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
C'est possible, dit le renard. On voit sur terre toutes sortes de choses...
Oh! Ce n'est pas sur terre, dit le petit prince.
Le renard parut très intrigué :
Sur une autre planète?
Oui.
Il y a des chasseurs, sur cette planète-là?
Non.
Ça, c'est intéressant! Et des poules?
Non.
Rien n'est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée :
Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent.
Toutes se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent.
Je m'ennuie donc un peu.
Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée.
Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres.
Les autres pas me font rentrer sur terre.
Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique.
Et puis regarde! Tu vois là-bas, les champs de blé?
Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile.
Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste!
Mais tu as des cheveux couleur d'or.
Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé!
Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi.
Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
S'il te plaìt... apprivoise-moi, dit-il.
Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps.
J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaìtre.
On ne connaìt que les choses que l'on apprivoise, dit le renard.
Les hommes n'ont plus le temps de rien connaìtre.
Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands.
Mais comme il n'existe point de marchands d'amis,les hommes n'ont plus d'amis.
Si tu veux un ami, apprivoise-moi!
Que faut-il faire? Dit le petit prince.
Il faut être très patient, répondit le renard.
Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe.
Je te regarderai du coin de l'½il et tu ne diras rien.
Le langage est source de malentendus.
Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...
Le lendemain revint le petit prince.
Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard.
Si tu viens, pas exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux.
A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur!
Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur...
Il faut des rites.
Qu'est-ce qu'un rite? Dit le petit prince.
C'est quelque chose de trop oublié, dit le renard.
C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures.
Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village.
Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu'à la vigne.
Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous,et je n'aurais point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure de départ fut proche :
Ah! Dit le renard... Je pleurerai.
C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
Bien sûr, dit le renard.
Mais tu vas pleurer! Dit le petit prince.
Bien sûr, dit le renard.
J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
Puis il ajouta :
Va revoir les roses.
Tu comprendras que la tienne est unique au monde.
Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.
Le petit prince s'en fut revoir les roses :
Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il.
Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé personne.
Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres.
Mais, j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses étaient bien gênées.
Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous.
Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble.
Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes,
puisque c'est elle que j'ai arrosée.
Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe.
Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent.
Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles
(sauf les deux ou trois pour les papillons).
Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter,
ou même quelquefois se taire.
Puisque c'est ma rose.
Et il revient vers le renard :
Adieu, dit-il...
Adieu, dit le renard.
Voici mon secret. Il est très simple:
on ne voit bien qu'avec le coeur.
L'essentiel est invisible pour les yeux.
L'essentiel est invisible pour les yeux,
répéta le petit prince, afin de se souvenir.
C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose...
fit le petit prince, afin de se souvenir.
Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard.
Mais tu ne dois pas l'oublier.
Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.
Tu es responsable de ta rose...
Je suis responsable de ma rose...
répéta le petit prince, afin de se souvenir.
Antoine de Saint-Exupéry
Nous disions donc couettes, chapeau et ....débardeur ! Soyons fous !
" Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous " ... GandhiRapporter un message au modérateur
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Re: Frangin - Frangine ... [message n° 151074 est une réponse au message n° 148417] |
lun. 21 août 2006 16:14 |
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e.delon | |
| messages : 823
Inscrit(e) : août 2004 Situation géographique : Haute-Garonne Métier : cycle 3 et Direction primaire maternelle | |
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Codage sibyllin
Faire disparaître aux yeux de l’absence
Coup après coup le métronome impatient
Pour mieux sentir les feux d’une présence
Remplissant de lumière les dédalles du temps.
Nous abordons sur un continent imparfait
Où sans cesse, il nous faudra briser
Cercles, vides, labyrinthes, symboles de cécité
Que nos fragments d’existences deviennent vérité.
Il y a ce rivage aux murmures des soirs
Comme une invitation à traverser l’espoir.
Quelques cailloux jalonnent la lisière des terres
Dont les subtils parfums nous éloignent de nos mers
Les tenir encore un peu entre les yeux et l’horizon
Avant d’entrer toucher du doigt bien d’autres sons.
Nous avons déposé le laid hors du voyage
Comme d’un prisme bien poli mais sans âge.
La forêt luxuriante, la clairière, la cabane, le banc
Prolongent les jours du souffle qui nous tend.
Nos ancres sont jetées, notre encre sur le papier
Désormais
Nulle enclume n’écrasera nos plumes.
A énumérer nos atomes de vie
Nos ailes s’ouvrent à l’infini
Et si l’azur se crispe sur nos nombreux rêves de sens
Il nous fera aussi traverser la vie avec aisance.
Aux cosmos s’ajouteront dahlias et marguerites
Dont les effluves sans cesse nous rappelleront
Aux rites
Aux détails
Aux petits riens
A l’oubli passager
Aux instants passés
Comme aux accords majeurs
Aux courants
Comme aux braises
Ou à la nécessité
De rester, s’abriter, animer, brûler, graver, tenter, prolonger, recoller, colorier, aspirer, rencontrer, préserver, oser, partager, désarmer, regarder, bouger …
Passer au travers, aller de l’autre côté
Où frangin et frangine savent se retrouver.
D'un 'tit poisson sur sa branche
à un oiseau au fond de l'eau...
intuitoman relativiste et toujours chevalier jet d'ail
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Re: Frangin - Frangine ... [message n° 171527 est une réponse au message n° 171499] |
ven. 27 octobre 2006 00:36 |
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fleurlou | | | messages : 1273
Inscrit(e) : janvier 2005 | |
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Excellent Frangin ! J'adooorrreeee!!!
Puis-je toutefois me permettre une toute petite critique de rien du tout ?
Y a trop de consignes pour un seul et même exercice! Suis qu'en CE2 moi tu sais ! Nananananère !
Bon, je fais un essai:
" Il semble qu'il y ait un (ou des)intrus dans la série, le(s)quel(s) ?Trouve les indices qui confirment ton hypothèse."
La chaussette noire, elle n'a pas de motif et elle est plus courte que les autres.
La chaussette blanche, elle n' est pas de ville, mais de sport et elle aussi est plus courte que les autres et surtout, elle est blanche.
" Quelle bestiole aura notre préférence ? "
Aucune, y a pas de lézard, ni de grenouille, ni de crocodile.
Oups, c'est pas ça qu'il fallait répondre ! Le dragon rouge bien sûr aura notre préférence!
" Traduis le mercredi... "En quelle langue ? MDR ! Maire creux dit le dragon rouge.
Te traîne plus les pieds (enchassés ces derniers temps, jusqu'au delà des molets)... Belle référence à Olivia !
"On voit bien que je ne viens pas souvent ces derniers temps, j'viens de découvrir la touche mp."
C'est notre p'tite fée Béa qui l'a installée il y a une dizaine de jours. C'est sympa hein ?
Pour le reste, pages 69, 70 et 71 , Cap partagé.
" Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous " ... GandhiRapporter un message au modérateur
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