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Re: eleve en difficulte [message n° 187866 est une réponse au message n° 187862] |
mar. 12 décembre 2006 18:18   |
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cathy |  | | messages : 2013
Inscrit(e) : juillet 2004 Situation géographique : centre Métier : CE1/CE2 | |
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Citation : | Lui venir en aide? En ne laissant rien passer? ben voyons...
Bon, jarrête de répondre sur ce fil, je vais finir par être plus cinglante encore.
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Bon, je n'ai pas de grand conseil. Je pense juste que si papillon demande de l'aide, c'est parce qu'elle se sent démunie. Je ne pense pas que ca soit une affreuse maîtresse sans coeur juste parce "qu'elle ne laisse rien passer" ! On ne peut pas le savoir juste en lisant ce mail.
En effet, la patience, il n'y a rien de mieux, mais il est évident que parfois la patience, on la perd... surtout en cette fin de période où tout le monde est fatigué !
Essaie de discuter avec lui, de trouver ce qui peut lui redonner l'envie d'apprendre, d'être bien à l'école.
J'ai une élève dont la maman est décédée l'an dernier pendant que je l'avais dans ma classe. Je crois qu'il est important que tu lui dises que tu sais qu'elle est triste (il), que tu es là si elle a envie d'en parler.
Perso, elle n'a pas eu envie d'en parler l'an dernier, mais il y a un mois, elle pleurait dans la cour, et elle m'a dit "maman me manque". Il faut du temps...
Un truc aussi, en poésie, elle ne choisit que des poèmes qui parlent de la mer... "la mer"... "la mère"... Je crois que ça l'aide ...
"L'accouchement, c'est comme une écharde à côté de ce qui t'attend tous les jours". F. ForestiRapporter un message au modérateur
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Re: eleve en difficulte [message n° 187937 est une réponse au message n° 187916] |
mar. 12 décembre 2006 20:29   |
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cachou | |
| messages : 952
Inscrit(e) : août 2004 Situation géographique : seine et marne Métier : en GS | |
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Papillon, oui ce môme crie à l'aide et sa violence te fais mal à toi en tant qu'instit
Je les comprends, vraiment, toi et lui
Mammmouth, toi et les autres futurs CAFI pouet, ce n'est vraiment pas une attaque, mais je crois que vous oubliez que vous avez des années de plus.
Au fil du temps on trouve "nos" solutions.
Pas facile, surtout si l'aide extérieur est réduite à néant. C'est pas facile de vivre ça en tant que NT1, à qui aussi on demande d'assurer la superc séquence face à l'IMF; le CPC et j'en passe.
On voudrait (et là je me mets pas dans le lot) que ça tourne, mais on fait avec nos personnalités, nos vécus.
Papillon a vu la souffrance.
Alors oui on aménage, on accepte (sous certaines limites) les trannsgressions mais ça se gagne, petit à petit.
On voudrai que les jeunes profitent de nos éxpériences, de ces trucs qu'on gère mais ça se construit, ce que tous on a fait dans nos classes, c'est du temps (et encore je me sens parfois NT1) avec mes CLIS après un an de formation CAPA
en pause du spé!!!Rapporter un message au modérateur
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Re: eleve en difficulte [message n° 187952 est une réponse au message n° 187937] |
mar. 12 décembre 2006 20:47   |
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e.delon | |
| messages : 823
Inscrit(e) : août 2004 Situation géographique : Haute-Garonne Métier : cycle 3 et Direction primaire maternelle | |
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Euh j'ai encore rien dit moi !!
Rassure-toi Cachou, on comprend tous très bien la difficulté de la situation et le désarroi dans lequel cela peut mettre les adultes responsables. Mam n'a pas voulu être désagréable je pense, c'est juste une réaction épidermique. Il est tout a fait compréhensible que Papillon ne sache plus trop sur quel pied danser !! Il y a un travail à faire avec toute la classe en direction de ce gamin. Le fait qu'il voit un psy ou non n'y changera pas grand chose. Nos mots d'adultes n'ont rien de comparables avec l'émotivité d'un enfant qui ne sait, lui aussi, sur quel pied danser. Ce que certains ont voulu dire, c'est qu'à la rigueur le travail de classe c'est de la bibine face à la réalité de ce que vit ce drôle. Pour autant, il est interdit de baisser les bras et c'est bien ce que tu veux faire... Aller vers lui, en discuter avec lui (et sans doute avec toute la classe !!) et faire sauter le verrou du tabou qu'est la mort d'un parent. C'est être confronté à la vie d'adulte bien trop tôt alors oui, essaye le contrat sur la base d'une dose de tolérance réciproque explicitée. Un accompagnement personnalisé en classe, un sourire à certain moment, s'intéresser à lui plusieurs fois dans la journée, lui dire ouvertement que tu comprends sa douleur ou plutôt sa tristesse, mais aussi que ton rôle est de faire en sorte que sa vie en classe se déroule pour le mieux et que pour cela, tu as besoin de son aide.
Après, y'aura des hauts et des bas... Pas de recette miracle face à la situation si ce n'est prendre sur soi, relativiser dans la mesure du possible et mettre des mots sur les choses.
Bien que ce soir dur à vivre comme à gérer au quotidien, tu y arriveras petit à petit.
intuitoman relativiste et toujours chevalier jet d'ail
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Re: eleve en difficulte [message n° 187979 est une réponse au message n° 187962] |
mar. 12 décembre 2006 21:04   |
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e.delon | |
| messages : 823
Inscrit(e) : août 2004 Situation géographique : Haute-Garonne Métier : cycle 3 et Direction primaire maternelle | |
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Ce que je voulais dire par là Valy, c'est que le psy s'occupera de l'individu non de l'élève.Je pense qu'il y a en classe, aussi possibilité de mettre des mots sur ce décès comme sur l'attitude du gamin, sans tabou. Parfois on a peur de parler soit disant par respect (alors que souvent c'est plutôt par gêne) quand justement c'est ce qu'attend la personne : se construire dans sa différence, sa souffrance mais avec les autres et partager. Ecouter, entendre et parler ensemble dans la classe. La classe est un groupe qui vit ! J'imagine que les autres élèves aussi aimeraient en parler.
Le psy s'occupera de l'individu mais c'est à ses pairs de l'écouter et échanger aussi au sein de l'école. Ce qu'il ressent doit être partagé, les mots -à mon sens- ne suffisent pas pour un enfant.
intuitoman relativiste et toujours chevalier jet d'ail
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Re: eleve en difficulte [message n° 187987 est une réponse au message n° 187981] |
mar. 12 décembre 2006 21:10   |
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e.delon | |
| messages : 823
Inscrit(e) : août 2004 Situation géographique : Haute-Garonne Métier : cycle 3 et Direction primaire maternelle | |
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Certes Cachou !! Mais as-tu vu dans la vie tout court, un truc qui apprenne aux gens à vivre tout bonnement un deuil ??
Une épreuve est une épreuve, elle ne peut pas se préparer par des cours et de la psychologie simplement. Il en est de la nature de chacun...
Par contre, qu'aux IUFM on ne parle jamais de ces problèmes là, comme de bien d'autres, oui, ce n'est ni pro ni normal.
intuitoman relativiste et toujours chevalier jet d'ail
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Re: eleve en difficulte [message n° 188027 est une réponse au message n° 187853] |
mar. 12 décembre 2006 22:59   |
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mamouth-resse |  | | messages : 2409
Inscrit(e) : mars 2005 Métier : PS1-GS | |
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Je ne t'ai pas jugée, Papillon, j'ai réagi à ton message.
Que dit ce message? Je reprends les mots exacts que tu as employés.
Il parle d'un môme qui a perdu sa mère et "qui se fout de tout". Ça c'est pour le gosse. Et pour toi, tu nous parle des limites de ta tolérence, du fait que tu ne laisses rien passer, et de l'autorité qui est la tienne pour ça.
Y a t-il quelque chose que j'aurais oublié? Je ne crois pas.
Excuse-moi, mais c'est plutôt violent comme message. À aucun moment il n'est question de la souffrance du môme, à aucun moment il n'est question d'un minimum d'empathie, de compassion, de compréhension. Je ne dis pas que tu n'en a pas eu, je dis que rien ne le laisse transparaître dans ton message.
Moi ça me fait bondir.
Et je regrette, Cachou, pas besoin d'avoir de l'expérience, pas besoin de passer tous les diplômes de la terre pour ne pas être en phase avec ce discours. Ça commence à me saouler qu'on me rappelle à chaque fois que je passe le cafipemf, comme si ce diplôme devait rendre complice de toutes les distorsions constatées, et là j'en constate une.
Maintenant si ça t'a heurtée, Papillon, je le conçois parfaitement. Mais conçois aussi que, tel quel, ton message ne pouvait que m'indigner.
Quoi qu'il en soit, on s'en remettra l'une et l'autre, plus vite que le môme.
Complétez les phrases suivantes avec un des homophones entre parenthèses.
1. Je vous (salut – salue) Marie pleine de grâces et je vous (signal – signale) que je n’ai toujours pas gagné à la loterie.
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Re: élève en difficulté [message n° 188036 est une réponse au message n° 187853] |
mar. 12 décembre 2006 23:24   |
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michele | |
| messages : 1125
Inscrit(e) : juillet 2004 Situation géographique : Rhône Alpes Métier : PE radiée des cadres | |
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La maman de ce petit était sans doute malade.
Et maintenant, elle n'est plus là du tout.
Je conçois aisément que ça puisse perturber, en particulier en cette période de Noël ... qu'on est censé fêter en famille, avec toutes les pubs qui vont de pair.
L'aide d'un psy ou de tout autre personne qualifiée ne sera que ponctuelle; c'est toi qui vas avoir à gérer au quotidien.
Il t'a lancé un appel au secours. A toi d'y répondre. En ayant un dialogue seule à seul avec lui pour lui signifier clairement que tu l'as entendu, que tu sais, que tu comprends, et lui demander ce qu'il veut que tu fasses. Tu ne peux ni imaginer ce qu'il ressent, ni te mettre à sa place.
Et puis, vas-y au feeling; si tu sens que tu dois le materner, eh bien, materne-le !
Même si dans la théorie, on doit laisser l'affectif à la porte de la classe; l'affectif à la porte de la classe, mon oeil !
Les autres comprendront, eux qui auront leur maman dans 13 jours.
Et puis, les séquences nickel pour les IMF, CPC ou IEN divers et variés ... Bof ! Il y a des priorités dans le métier et ... dans l'existence.
Il est des situations où l'on peut laisser tomber sa tenue de pro et se revêtir de sentiments humains, qui eux, n'ont rien à voir ni avec l'expérience, ni avec n'importe quel diplôme.
Bon courage à vous deux.
Michèle
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Re: élève en difficulté [message n° 188076 est une réponse au message n° 188056] |
mer. 13 décembre 2006 09:40   |
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sandrine2 |  | | messages : 872
Inscrit(e) : juillet 2004 Situation géographique : près de l'océan Métier : Professeur des écoles | |
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Je lis très attentivement ce fil... car je me sens concernée : un des élèves de ma classe CM1 a perdu sa maman quand il était en CE1 (maladie foudroyante)...Et il est très perturbé (normal!) et très perturbant : mi-ange, mi-démon...un jour bien, élève quasi modèle, attentif, serviable, bon camarade... et d'autres jours intenable, violent, agressif, insolent...Il somatise aussi beaucoup : pas une journée sans maux de tête ou de ventre, va jusqu'à de faire vomir...
Le papa, très affecté et réfugié dans le travail, n'a jamais accepté les aides psy proposés pour son fils...Visiblement, l'enfant en question ne peut pas aborder le sujet principal qui le préoccupe (la disparition de sa maman) avec son père. Il n'y a pas de relai autour d'eux (ni grands-parents, oncles ou tantes présents)
Et moi? Comment je gère? Pas toujours bien, parfois excédée par son comportement, même si je le comprends. Je louvoie entre un peu de "maternage"(ce qu'il recherche certainement lors des ses "maladies" ou malaises...) de la complicité, une ligne de conduite empreinte de fermeté lors des passages houleux. Ce gamin est profondément blessé, à fleur de peau : parfois, le mot "maman" dans un texte de lecture suffit à le faire pleurer et certains autres ne sont pas tendres avec lui dans ces cas là, connaissent sa faille et en profitent...
j'essaie de faire preuve de psychologie... mais je ne suis pas psychologue et ne peut pallier seule au manque de suivi pour cet enfant : il a manifestement besoin d'en parler à un tiers et c'est impossible avec son père qui est trsè peu présent pour lui!Je crois que cet enfant n' a jamais pu se laisser aller à son chagrin, pleurer tout son soul... et tout ça ressort anarchiquement sous des formes diverses et variées...
Pas de solution miracle à te proposer, désolée, juste un témoignage!
Sandrine
"On commence à vieillir quand on finit d'apprendre" (Proverbe japonais)Rapporter un message au modérateur
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Re: élève en difficulté [message n° 188802 est une réponse au message n° 187853] |
ven. 15 décembre 2006 14:57   |
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enviedespoir | |
| messages : 843
Inscrit(e) : septembre 2004 Situation géographique : Paris, Dijon Métier : Formatrice en pédagogie de l'écriture et en rééducation de l'écriture | |
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papillon a écrit le mar, 12 décembre 2006 17:41 | J'ai un élève qui n'était pas facile deja au depart mais il a perdu sa mère il y a un peu plus d'un mois et son attitude ainsi que son travail se dégradent de jour en jour. IL se fout de tout. Vous allez me dire qu'il faut que je le comprenne, que c'est normal mais aujourd'hui ma tolerance a atteint ses limites!je ne laisse rien passer, j'ai l'autorité qu'il faut mais je ne peux pas etre sans arret en conflit avec lui.J'ai donc besoin de vos conseils pour apaiser tout ca et savoir comment reagir et ce que je pourrai bien faire.CAR j'ai essayé pas mal de choses mais sans résultats
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siou a écrit le mar, 12 décembre 2006 18:53 | (...)s'il est violent c'est qu'il est en colère contre la vie qui lui a enlevé sa maman et il ne peut pour l'instant l'exprimer que de cette façon là.
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Bien d'accord avec Siou.
Tu as toute ma sympathie Papillon. C'est une situation éprouvante. Les YAKAS sont faciles à dire mais plus encore que pour d'autres questions les solutions ne sont pas faciles à mettre réaliser, même quand on les entrevoit.
Ceci dit, même si je suis entièrement d'accord aussi avec Siou : siou a écrit le mar, 12 décembre 2006 18:53 | Parle avec lui de la difficulté qu'il a à gérer ses émotions, il a besoin de ton aide et il ne sait pas te la demander autrement qu'en cherchant les limites. Je te le re conseille à nouveau : passe un contrat avec lui.
| ce qui pourrait avoir le double effet de soulager un peu son angoisse et de préserver les autres, je pense qu'une aide psychologique lui est nécessaire.
A mon avis il serait bon pour l'enfant que tu suggères au père de le faire suivre par une psy compétente pour ces cas là. Ce n'est pas parce que l'enfant se sera calmé au bout d'un moment que la douleur n'aura pas fait des ravages. Si elle n'est pas prise en compte dès l'enfance, elle reste et risque de poursuivre bien au-delà ses ravages sous des formes diverses.
C'est vraiment le genre de choses qu'on peut laisser passer sans s'en rendre compte et l'adulte, même 20, 30 ou 40 ans après, tout au fond de lui, ne se remet pas de ce que l'enfant a subi.
Mam, ne taxe pas Papillon d'avoir le coeur sec. Dire les choses un peu crûment, c'est aussi ne pas s'appitoyer sur son sort. A mon avis, cela ne signifie rien de plus quant à ses pratiques et ses intentions. Chacun s'exprime avec ses propres mots.
Elle aussi elle souffre et elle nous le dit là, tout simplement parce qu'elle a besoin d'aide. Le forum est là pour ça. Il vaut mieux qu'elle le dise ainsi à nous plutôt qu'elle agisse rudement envers l'enfant. N'est-ce pas ?
D. Dumont http://legestedecriture.fr Attention aux contrefaçons.
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Re: élève en difficulté [message n° 189318 est une réponse au message n° 187853] |
dim. 17 décembre 2006 11:14   |
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anoster |  | | messages : 1965
Inscrit(e) : avril 2006 Situation géographique : Isère Métier : CM1/CM2 | |
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J'ai eu le cas il y a quelques années sauf que sur le coup, l'enfant semblait plutôt être totalement refermé. Nous en avions discuté avec la maman restée seule dans une situation terrible. Je lui avais proposé de maintenir le lien afin de pouvoir signaler de mon côté ce qui pourrait être inquiétant. Je sais que l'on craint toujours de rajouter à la douleur mais lorsqu'une difficulté arrive il est important d'en parler aux parents, non sous la forme "j'ai du mal à le gérer", mais plutôt : la douleur est telle qu'il est perdu, cela permet effectivement de parler du psychologue. Pour ce qui est de la réaction des autres j'ai beaucoup utilisé le conseil de classe. L'enfant ne souhaitait pas forcément en parler, c'est lui qui le décidait mais il avait un lieu pour le faire s'il le souhaitait. Par contre les autres pouvaient aussi s'exprimer sur ce qu'ils ressentent (il ne respecte pas les règles et nous on le doit ce n'est pas juste alors on est méchant avec lui , par exemple), mais en permettant la parole dans le conseil beaucoup de choses non dites sont sorties et m'ont aussi permis de mieux comprendre ce qui pouvait se passer au niveau du groupe. C'est comme cela que les autres enfants m'ont aidé dans cette prise en charge. Ils ont aussi pu ainsi exprimer leurs angoisses, un événement de cette sorte dans la classe les touche aussi. Alors ils ne savent pas forcément comment réagir : le faire pleurer comme le disait sandrine, suivre ses bêtises (parce que cela lui montre qu'il est important peut être...). J'ai remarqué une véritable solidarité qui s'était mise en place dans la classe. Ce n'était pas miraculeux mais au moins je n'avais pas l'impression d'être seule : nous étions tous au clair, ils ont petit à petit accepté les traitements différents, ils ont aussi refusé de le suivre dans les bêtises mais souligné quand cela se passait bien, ils se sont en tous cas plus moqués derrière mon dos...
Au moment où cela s'est passé, ma conseillère péda m'a proposé aussi de lire des livres sur le deuil à condition qu'ils apportent de l'espoir. Je n'ai plus les titres en tête. Mais j'ai préféré être plutôt prudente, je trouvais que je sortais peut être du rôle d'enseignant. La seule chose que j'ai observé avec cela c'est qu'il pouvait à nouveau se projeter : la vie ne s'arrête pas là, bien qu'elle reste très dure, que la souffrance sera là. Or le psy aide là, aussi, et bien mieux que nous. Ne peux-tu pas aussi de ton côté demander de l'aide à ta CP ? Elle m'a bien aidé à l'époque dans cette prise en charge, ainsi que la psychologue scolaire.
Ah oui, elle m'avait proposé aussi de mettre en classe un table côté fenêtre avec des feuilles et des feutres, s'il avait besoin de s'isoler pour dessiner il pouvait. J'avais rajouté des livres, des bricolages...
En tous cas courage à vous deux, aussi bien pour la prise en charge dans la classe que lui pour passer des fêtes de fin d'année qui seront bien douloureuses... On peut proposer aux élèves discrètement de lui faire un petit cadeau pour le dernier jour par exemple..., cela avait au moins arraché un sourire avec quelques larmes à mon élève. Il n'était pas parti pour affronter cela tout seul mais avec les pensées de ses amis.
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Re: élève en difficulté [message n° 189929 est une réponse au message n° 189517] |
mar. 19 décembre 2006 13:10  |
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enviedespoir | |
| messages : 843
Inscrit(e) : septembre 2004 Situation géographique : Paris, Dijon Métier : Formatrice en pédagogie de l'écriture et en rééducation de l'écriture | |
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papillon a écrit le dim, 17 décembre 2006 20:40 | j'ai reussi à parler au papa. Il ne sait pas non plus comment faire avec lui. A la maison ce n'est pas génial,son attitude est à peu près la même qu'en classe voire pire.Le papa m'a confirmé qu'il voyait bien un psy. IL lui aurait conseillé de l'inscrire au sport mais l'enfant semble réticent. Le papa ne se doutait pas que ça se dégradait en classe.Il va demander conseils au psy pour savoir comment on peut l'aider.
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L'inscrire au sport; ça ne peut pas lui faire de mal. Mais, à mon avis, tout le monde peut dire cela ;ce n'est pas ce genre de réponse qu'on attend d'un psy.
Sans doute a-t-il dû prévoir une vraie prise en charge ; sinon il vaudrait mieux que l'enfant voit un autre psy.
D. Dumont http://legestedecriture.fr Attention aux contrefaçons.
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