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Retour sur une affaire de maltraitance [message n° 202297] |
sam. 27 janvier 2007 14:28 |
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mamouth-resse | | | messages : 2409
Inscrit(e) : mars 2005 Métier : PS1-GS | |
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Le 27 avril 2005, je vous avais longuement ici (mais j'ai éffacé le message depuis) raconté ma journée, jour de retour des vacances de Pâques, qui avait commencé par l'arrivée à l'école d'un enfant de 3 ans portant de multiples traces de sévices.
Je vous avais raconté le combat (on ne peut pas appeler ça autrement) que nous livrions depuis octobre 2004 avec les services sociaux (1 éduc, 2 assistantes sociales, le médecin de PMI et la puéricultrice de PMI), combat pour leur faire admettre que nos craintes de maltraitance au sein de la famille d'accueil étaient justifiées, combat perdu, puisqu'elles n'avaient jamais voulu entendre ce que l'on avait signalé à 5 reprises.
Le dernier signalement datait du 7 avril 2005 (un peu avant les vacances de Pâques, 3 semaines avant le jour fatidique du 27 avril) au cours d'une réunion à l'école , elles étaient toutes présentes, l'équipe de l'école était au complèt pour témoigner de ce que chacune avait remarqué... on avait eu le sentiment qu'elles nous prenaient pour de mauvaises langues, qu'elles seules connaissaient ces gens, puisqu'elles allaient régulièrement dans la famille, visites qui se faisaient sur rendez-vous, bien-sûr...
Je vous avais raconté mon écoeurement total, puisque malgré nos signalements, le môme avait subi, au moins pour cette fois-là, des violences inouies.
Je vous avais raconté, comment ce jour-là, en pleine tourmente, alors que je me démenais comme un diable pour ne pas rendre les enfants à cette famille, l'éducatrice avait appelé mon IEN, pour lui dire que je commetais une grave erreur de jugement, comment l'assistante sociale m'avait affirmé que le monsieur que nous soupçonnions depuis le départ était un vrai coeur tendre, puisqu'il "fait même de la pâte à sel avec les enfants"...
Heureusement que mon IEN m'a fait confiance sur ce coup-là, et m'a laissée aller au bout de la procédure, procédure qu'elles (nos copines des services sociaux) voulaient voir arrêter dans la journée.
Le procès du couple vient d'avoir lieu.
Il a pris 3 ans, elle 18 mois.
Ce n'est pas ça qui me réjouit.
Ce qui me réchauffe le ceur, c'est de lire ceci, dans le journal de ce matin :
" tout en soulevant l'océan de faillite des services sociaux dans ce dossier, le représentant du ministère public a tout particulièrement salué l'intervention de l'équipe de l'école maternelle, qui a permis que le calvaire de ces 3 enfants cesse".
Ça me réchauffe le coeur, mais pour vous dire la vérité, ça m'aurait vraiment réjouie qu'elles soient au moins symboliquement condamnées, car elles ont été d'un entêtement criminel à ne pas nous écouter.
Ceci dit, l'équipe entière de PMI a été complètement changée après ça. Ça m'évite au moins d'avoir à revoir leur gueules maquillées comme des carrés d'as, bijoutées comme des bourgeoises.
Voilà, c'était ma minute "y a pas de mal à se faire du bien".
Complétez les phrases suivantes avec un des homophones entre parenthèses.
1. Je vous (salut – salue) Marie pleine de grâces et je vous (signal – signale) que je n’ai toujours pas gagné à la loterie.
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Re: Retour sur une affaire de maltraitance [message n° 202563 est une réponse au message n° 202297] |
dim. 28 janvier 2007 13:08 |
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bab0611 | |
| messages : 3019
Inscrit(e) : décembre 2004 Métier : ER | |
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bravo et merci de nous tenir au courant...
mais c'est pô une raison pour cracher sur les maquillées bijoutées...
moi aussi, j'avais tendance à couper court avec ces dames (parce que je me disais qu'on pouvait pas s'occuper autant de soi et aimer quand même les autres...) mais il ne faut pas généraliser...
et il faut être tolérant ! y'en a quand même qui se badigeonnent tous les matins et que ça ne rend pas plus c*:!ù:ù! pour autant !
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J'ai jamais oublié l'odeur des endroits où j'irai.Rapporter un message au modérateur
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Re: Retour sur une affaire de maltraitance [message n° 202821 est une réponse au message n° 202563] |
dim. 28 janvier 2007 21:33 |
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mamouth-resse | | | messages : 2409
Inscrit(e) : mars 2005 Métier : PS1-GS | |
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Merci les filles... (je n'ai pas mis ce message pour en recevoir tant).
fanfan, après ça, les enfants (3) ont été confiés à une autre famille d'accueil, des gens très bien. Le petit s'est subitement mis à parler, à sourire, à rire, et même à faire le polisson, lui qui n'était qu'un tas de tristesse muette, qui ne bougeait pas, ne parlait pas, ne se manifestait par des cris de terreur, qu'au moment de patir lorsqu'il voyait arriver son tortionnaire. Puis en cours d'année dernière, les enfants ont rejoint leur mère et ont donc quitté l'école, on a eu le coeur gros de le voir partir.
Bab, c'était ma minute "y a pas de mal à se faire du bien", je voulais dire par là, que je me lâchais sur ces , leur maquillage épais et leurs grosses bagouses moches, c'est simplement que je leur en veux tellement, que tout chez elles me sort par les yeux.
D'ailleurs, elles n'étaient pas toutes sur le même modèle, mais notre principale interlocutrice, oui.
Mais bien-sur, Le maquillage subtil et les jolis bijoux des autres (et de moi-même) ne sont pas visés.
Othello, non je n'ai pas réussi, puisque le môme a subi pendant des mois, des maltraitances de la part de ce type: douches glacées, pompes jusqu'à l'épuisement (3ans et demi...!!!!), coups, humiliations... Alors non, on n'a pas réussi.
J'ai seulement réussi ce jour-là à ce que l'on nous écoute, c'était notre parole contre celle des services sociaux (qui relayaient la version de la famille d'accueil : c'était le frère de 6 ans qui avait frappé le petit... ben voyons...). On a juste réussi à faire pencher la balance de notre côté. Mais pour ça, il a fallu que le môme vienne à l'école complètement massacré. Et ça reste pour moi le pire jour de ma vie au boulot, de voir la tête complètement violacée et boursoufflée de ce petit bout de chou... Et je ne te parle pas de ma rage immense envers la c..... d'AS qui continuait au téléphone, tout en refusant de venir constater (pas le temps), à vouloir me persuader que je me plantais, que le monsieur était très bien, qu'elle avait mené une enqûete et patati et patata... J'avais la rage, j'ai fini à bout, par l'insulter et lui raccrocher au nez (non, je n'ai pas honte, pas du tout).
Tu parles de ton dirlo ventre mou. Bah ce genre de situation, c'est les rares où je suis vraiment contente d'être dirrectrice, parce que oui, ça paraît dingue, mais il a fallu un entêtement de forcené, il a même fallu que je laisse entendre au proc, qu'on allait fermer l'école à clé, et pas rendre le petit à la famille (l'heure tournait, la fin de journée s'annonçait... et rien n'avait bougé).
Mais d'un autre côté, nos chères AS nous ont dit au téléphone, à un moment un peu chaud, que l'on faisait de la dénonciation calomnieuse, et ça, ça peut en arêter plus d'un, ce que je comprends.
Bref, le sadique a fait son temps de taule, la complice muette aussi, et les incompétentes continuent sans doute à prendre le café chez les gens, parce que ça fait proche du peuple de prendre le café chez eux.
Allez, faut que j'oublie cette affaire, parce que ça me hérisse le poil chaque fois que j'en parle!
Complétez les phrases suivantes avec un des homophones entre parenthèses.
1. Je vous (salut – salue) Marie pleine de grâces et je vous (signal – signale) que je n’ai toujours pas gagné à la loterie.
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