antoine |  | | messages : 1056
Inscrit(e) : juillet 2004 Situation géographique : Seine Maritime 76 Métier : Directeur - CE2 | |
|
ac.barret a écrit le mar, 21 septembre 2010 09:49 | Essaie de te dire que quoi qu'il te dise il ne peut rien faire contre toi.... de plus j'imagine que tu fais ton boulot au mieux avec le peu de moyen qu'on nous donne alors tu n'as rien à te reprocher...
Dans toutes ses éventuelles critiques tu ne gardes que ce qui peut faire avancer ta pédagogie... et parfois beaucoup de chose sont à oublier (du style: votre écriture n'est pas parfaite...etc)...
courage...
anne-claire
|
Alors tout à fait d'accord.
A partir du moment où tu fais de ton mieux, tu n'es pas responsable des évas qui pourraient être catastrophiques et puis en plus, je crois que malgré tous les efforts que pourraient faire les instits, ce sont les familles qui plombent les élèves.
Ce n'est pas pour autant que tu vas les prendre chez toi pour y remédier.
Un IEN me parlait du principe de réalité que je ne connaissais pas et qui (je viens de l'apprendre il n'y a pas si longtemps) a une connotation Freudienne (désigne la capacité d'ajourner la satisfaction pulsionnelle).
J'en ai retenu que pour certains élèves, quoiqu'on fasse, on ne peut pas changer le milieu dans lequel ils vivent et que notre action comparée à cela est insignifiante.
Fais ton boulot normalement, ni plus ni moins (après c'est chacun qui voit) tout en sachant que jamais on ne te paiera tes heures sup et que jamais on aura la moindre compassion pour toi si tu donnes un peu plus de ta personne.
Dans des collègues proches, j'en ai perdu (cancer) 2 à l'âge de 40 ans avec deux enfants et un à 53 ans qui allait prendre sa retraite 3 ans plus tard.
Dans le premier cas, elle a laissé 2 enfants en bas âge et dans le deuxième cas, sa femme instit qui a appris cette année qu'elle avait également un cancer et qui se bat ne profitera pas de sa retraite avec lui comme elle espérait après s'être dévouée toute sa vie à son métier qu'elle faisait si honorablement.
Bref, faut faire son métier mais penser à tout cela. Notre métier n'est déjà pas facile et on se donne trop facilement corps et âme pour lui.
Je crois qu'il ne faut pas avoir peur de s'en tenir à ne pas donner trop de temps à son métier et à passer plus de temps auprès de sa famille, je pense notamment au dimanche après-midi qu'on travaille au lieu de sortir et de se faire du bien !
Dans n'importe quel autre métier, les gens ne travaillent pas autant que nous ! mettent les pieds sous la table le soir après avoir couché les enfants !
Je suis un peu remonté contre ces IEN qui ne sont pas si humains que cela et qui profitent de leur pouvoir pour assouvir je ne sais quel envie !
Heureusement qu'ils ne sont pas tous comme cela et qu'ils comprennent qu'on a le droit d'avoir une vie familiale sans avoir peur de penser qu'ils font mal leur métier parce que le cahier journal n'a pas la colonne "Remarques" ou qu'il reste quelques fautes dans les cahiers parce qu'on a eu une journée de folie avec 3 parents qui nous sont tombés dessus.
Pour finir, je te dirai (c'est plus facile à dire qu'à faire) de passer ton inspection en ayant confiance en toi et au travail que tu as effectué, tout en sachant que tout le monde peut apprendre d'une inspection et améliorer ainsi sa pratique et peut-être son organisation qui demanderait à être moins gourmande en temps.
Et surtout, quelque chose à lire de tellement vrai, cette histoire de balles de golf, pot de mayo et de bière, que je prends plaisir à lire à chaque rentrée et à rappeler à mes chères collègues qui pourront se reconnaître :
Citation : | LE POT DE MAYONNAISE ET LA BIÈRE !
Quand les choses de la vie te paraissent incontrôlables, quand 24 heures dans une journée ne suffisent pas, souviens-toi du pot de mayonnaise... et de la bière.
Un professeur était debout devant sa classe de philosophie et avait quelques articles sur le bureau devant lui. Quand le cours débuta, sans dire un mot, il prit un grand pot de mayonnaise vide et il commença à le remplir de balles de golf. Ensuite, il demanda aux étudiants si le pot était plein.
Les étudiants dirent : " Oui ".
Alors, le professeur prit une boîte de billes et en mit dans le pot. Il brasse le pot de mayonnaise. Les cailloux roulèrent partout autour des balles de golf. Il demanda encore aux étudiants si le pot était plein.
Les étudiants dirent : " Oui ".
Le professeur prit ensuite un sac de sable et en versa dans le pot. Le sable s’intégra partout entre les balles de golf et les billes. Il demanda encore si le pot était plein.
Les étudiants répondirent unanimement : " Oui ".
Le professeur prit alors une bouteille de bière sous la table et la versa dans le pot de mayonnaise remplissant effectivement tout l’espace libre entre le sable. Les étudiants se mirent à rire.
"Maintenant, dit le professeur, je voudrais vous montrer comment ce pot de mayonnaise représente votre vie. Les balles de golf sont les choses les plus importantes dans votre vie : votre famille, vos enfants, votre santé, vos amis, vos passions : des choses que même si vous veniez à perdre tout le reste, s’il ne vous restait que celles-là, votre vie serait bien remplie.
Les billes représentent les autres choses qui ont une importance pour vous comme votre travail, votre maison, votre automobile.
Et le sable est tout le reste : des petites choses sans vraiment d’importance. Si vous placez le sable en premier dans le pot, dit-il, il n’y aura plus de place pour les billes et les balles de golf.
C’est la même chose dans votre vie. Si vous dépensez toute votre énergie pour des affaires secondaires, il n’y aura jamais de place pour celles qui sont importantes pour vous. Portez une attention toute particulière aux choses qui sont nécessaires à votre bonheur : jouer avec vos enfants, prendre le temps de passer un examen médical régulier, aller au restaurant avec son conjoint ou sa conjointe, rencontrer vos amis régulièrement, visiter vos parents plus souvent, jouer un autre 18 trous, etc. Il restera toujours du temps pour nettoyer la maison ou sortir les ordures.
Prenez soin des balles de golf en premier, les choses vraiment importantes. Ayez des priorités, le reste c’est juste du sable."
Un des étudiants leva sa main et demanda au professeur : " Et la bière dans tout ça ? "
Le professeur se mit à sourire et dit : "Je suis heureux que tu me le demandes. C’est juste pour vous montrer que même si votre vie est remplie à pleine capacité, il y a toujours de la place pour une bonne petite bière ".
|
Antoine
Ecole Marie Curie - Notre Dame de Gravenchon
Rapporter un message au modérateur
|