sar@h | | | messages : 6523
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Je lis, et je souris … Quand je propose un maintien, j'annonce tout de suite la couleur : "Si vous souhaitez que votre enfant passe, je ne m'y opposerai pas."
Pour en revenir au fils de Chrissie, nous subissons suffisamment de pressions pour éviter les redoublements, si son enseignante l'a proposé c'est qu'elle lui donne sa chance, et peut-être que s'il n'était pas enfant d'instit, il ne l'aurait pas.
bijcap a écrit le sam, 26 mai 2012 23:14 | et bien non, le plus tard possible est le mieux...
car quelquefois le plus tard possible est jamais... )
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Alors, avec ce genre de théorie, on retrouve x% d'enfants qui ne savent pas lire en 6ème. Coup de chance pour les statistiques, ils ne vont pas en seconde !
bijcap a écrit le sam, 26 mai 2012 23:14 | pour le grand bien de l'enfant qui conserve toute sa scolarité son "joker" de réorientation plus facile car pas d'année en trop (joker qui peut être appréciable en faculté quand on veut en changer...par ex).
car quand on a déjà utilisé son joker à plus ou moins bon escient, on peut difficilement en réutiliser un autre et on se retrouve sur une voie de garage alors que l'on peut faire mieux...
| Contre-exemple :
Je pense à Aîné. En seconde, j'ai rencontré sa prof principale, je souhaitais un maintien. Accord, mais au moment de la fiche de v½ux, il a mis une première professionnelle : belle aubaine pour le lycée, il gérait ainsi leurs statistiques en évitant un redoublement. À la Toussaint, Aîné avait compris son erreur (C'était plus une histoire d'ambiance culturelle), impossible de ré-intégrer une seconde, il a donc poursuivi, échouant au bac, repiquant sa terminale (toujours en section gestion), ce que j'appelle un maintien sanction. Passionné d'histoire, il est allé en fac, parce qu'il n'avait pas été pris à l'IUT de journalisme de Lannion, et là, retrouvant ses copains, il a pris conscience qu'il n'avait pas la formation littéraire nécessaire. Il a donc mis 4 ans pour avoir sa licence d'histoire, puis perdu 2 années en Master (Pour espérer entre en école de journalisme). Présentement, il est en Master pro communication, mais les années passées parce qu'il lui manquait les fondamentaux du lycée sont perdues à jamais. De fait, il n'a pas redoublé sa seconde, il a redoublé le plus tard possible en term … il a juste perdu en plus 3 ans, et pour son plus grand bien, il a passé l'âge des bourses, donc tu peux lui financer sa seconde année de master pro.
Je reste persuadée qu'en redoublant sa seconde, il aurait sûrement pu être pris en littéraire, et avoir un parcours moins chaotique (Ce qui lui a valu de ne pas être pris à l'école de journalisme de Lille, même avec le plus d'expérience professionnelle).
Sar@h,
RIEN : Retraitée Ingénue de l'Éducation Nationale
La vie est une farceuse …
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