Re: Insomnies graves et consultation du sommeil [message n° 1015774 est une réponse au message n° 1015714] |
mer. 13 mai 2015 15:44   |
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astro52 | |
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babaub a écrit le mer, 13 mai 2015 06:39 | On a discuté sommeil à la récré hier... une collègue m'a parlé de médoc à base de mélatonine et qui fonctionnait super bien. Si tu veux Licoupeille je lui demande le nom.
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Mon collègue connaît bien les substances en général, il a même travaillé un peu en addictologie au début de sa carrière. Il m'a parlé de cette molécule en bien, avant qu'elle soit autorisée en France. Comme c'est une substance qui est produite naturellement, c'est moins risqué d'en prendre qu'une molécule inventée par l'homme. Mais je pense que ça n'est pleinement efficace que si la cause est un manque de mélatonine. Dans le cas de licoupeille54, il est possible que ce soit le cas car son problème est arrivé avec le temps et sans cause "sociale" très claire, or il me semble que la quantité de mélatonine produite réduit avec le temps.
Par rapport à un somnifère classique, ça a surtout moins d'effets indésirables le jour, ce qui me semble très important s'il y a un risque d'endormissement au volant. Je pense que ce risque est effectivement plus important chez quelqu'un qui est devenu insomniaque, que chez quelqu'un qui l'a toujours été (comme c'est mon cas). Donc c'est à prendre en considération.
Personnellement, je n'ai pas une très bonne expérience avec les centres du sommeil. J'ai déjà fait une polysomnographie, déjà il a fallu se battre pour avoir un enregistrement de l'activité cérébrale et pas seulement de la respiration (car dans mon cas c'est clairement le premier qui aurait pu s'avérer riche d'enseignements et pas le respiratoire). Ensuite, même en se battant, nous n'avons pu obtenir qu'une exploitation des données respiratoires, et pas un mot sur l'activité cérébrale, alors que pendant les enregistrements la nuit a été assez typique de mon hyperactivité cognitive nocturne. Je ne pense même pas avoir dormi le nombre d'heures qu'ils ont dit avoir enregistré de sommeil. Pour moi ils ont compté en sommeil des heures pendant lesquelles j'étais immobile et avec un souffle régulier, alors que mon cerveau n'était pas du tout en sommeil. Donc la seule réponse a été que "il n'y a pas d'apnée du sommeil" (super on le savait déjà) et je doute fort que quiconque se soit vraiment penché sur les enregistrements cérébraux, alors même qu'ils ne pouvaient pas être identiques à une activité nocturne normale.
Donc d'après mon expérience personnelle (qui ne vaut qu'en tant que telle) je dirais que c'est une expérience à faire si le problème est susceptible d'être respiratoire, mais que pour une recherche causale plus large il ne faut pas trop y compter.
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