Re: Sauts de classe en cours d'année scolaire [message n° 1042602 est une réponse au message n° 1042600] |
mar. 27 octobre 2015 07:53   |
|
ewilan | |
| messages : 3920
Inscrit(e) : octobre 2011 Métier : MS/GS | |
|
vivonne a écrit le lun, 26 octobre 2015 23:23 |
antigone68 a écrit le dim, 25 octobre 2015 11:00 | Il vaut peut-être mieux leur apprendre à vivre avec les autres et avec leur décalage.
|
Eh oui, c'est bien ce que je pense aussi...
J'ai "sauté" une classe (le CP) car je savais déjà lire (comme beaucoup de gamins de mon époque le faisaient en GS). En CE1, je levais le doigt pour répondre aux questions des CE2. Pourtant le saut de classe, ça a été pour moi une très mauvaise solution (jamais pu trouver ma place, car trop jeune...).
Je ne me suis pourtant rendu compte que j'allais plus vite que les autres que bien plus tard, au cours d'un stage en informatique, où les 14 autres stagiaires, un jour où je leur expliquais un truc, m'ont dit : "Arrête, tu vas trop vite, on ne te suis plus !"
Et là, je me suis dit que finalement, ce n'étaient peut-être pas les autres qui étaient lents... mais moi trop rapide !!!
Parce que se trouver face à une personne qui va moins vite que soit, on se dit qu'elle est lente. Mais quand ce sont 14 autres (et des instits, donc, tout de même pas des "attardés" normalement )qui vous le disent, on finit par se poser des questions !
On me l'aurait expliqué quand j'étais ado, ça m'aurait tout de même peut-être aidée...
|
Je plussoie !
Bien souvent le saut de classe ne leur apporte rien de ce côté là et pourtant une bonne partie des problèmes des enfants précoces vient de là.
Le saut de classe peut être bénéfique à un élève scolairement brillant, pas forcément à un enfant hyper précoce mais hyper en retard dans sa relation avec les autres (et souvent hypersensible ce qui n'arrange rien...).
Je pense qu'il y a un gros travail à faire avec les parents sur le sujet. Ici le rased est bien impliqué et c'est plus facile. C'est parfois aussi difficile d'expliquer les particularités et les besoins des enfants précoces aux parents (et parfois aux collègues) que de faire admettre à des parents que leur enfant a une déficience que l'école ne pourra pas combler.
J'étais une élève précoce (sans saut de classe) et je comprends bien certaines difficultés de mon fils (sentiment d'isolement au collège, absence d'organisation au lycée, raisonnement intuitif non justifié...), zhom qui ne l'était pas a beaucoup beaucoup de mal à comprendre. Pour lui ce n'est que de la fainéantise.
Rapporter un message au modérateur
|
|
|