Kirikette, tu as tout à fait raison. Je ne sais pas comment j'aurais fait dans d'autres conditions car le temps et la possibilité d'échanger sont des données essentielles.
Ne culpabilise pas. Déjà, tu n'as pas fermé la porte, tu réfléchis, tu te poses des questions. Beaucoup n'en sont pas là.
D'ici quelque temps, et sans aucun doute avant l'été, d'autres exemples, d'autres pistes seront mis en ligne. Quand nous l'aurons fait, je mettrai le lien ici; mais il y en aura d'autres
Pour répondre à Nounette :
Ce que j'appelle "cas exceptionnel" ? Un enfant en grande difficulté qui réussit quelque chose non prévu dans mes cartes (petite réussite, mais réussite quand même), une situation particulière (je pense à ma collègue de PS qui a mis la photo d'un élève la première fois où il est arrivé sans pleurer, avec le sourire). Mais aussi, un enfant qui va réussir quelque chose d'incroyable, au-delà de attendus.
L'objectif de ce cahier n'est pas de motiver tes élèves à faire plus vite, mais de leur donner confiance en eux-même, de les aider à voir, à comprendre leurs réussites, leurs progrès. C'est ça qui leur permettra d'avancer pas de leur mettre sans cesse sous le nez le fait qu'ils font moins, moins bien et moins vite.
Non, mon cahier de suivi n'est pas lié directement aux activités autonomes, mais les activités autonomes sont souvent le prolongement de ce qui a déjà été travaillé en classe donc logiquement elles apparaissent dans le cahier.
J'en viens à la question qui revient toujours en fond : si on ne met nulle part ce qu'ils ratent, ce qu'ils n'ont pas compris, pas réussi, pas fait ...
Ce qu'ils n'ont pas réussi aujourd'hui, ils le réussiront plus tard. Certains se donnent à fond dans le "château logique" et ont atteint le niveau le plus difficile. Je l'ai indiqué dans leur cahier. D'autres n'ont franchi qu'un niveau ? Je le note et plus tard lorsqu'ils franchiront des niveaux plus difficiles, on notera à nouveau. Je leur laisse le temps. C'est tout. Chacun son rythme.