| Re: Méthode globale [message n° 108442 est une réponse au message n° 108417] |
mer. 15 février 2006 13:04   |
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| e.delon | |
| messages : 823
Inscrit(e) : août 2004 Situation géographique : Haute-Garonne Métier : cycle 3 et Direction primaire maternelle | |
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Parce que le langage écrit n'est, tout bonnement, pas simple !
Valeriri explique très clairement cette complexité et les enjeux que cela suppose pour une bonne communication et/ou compréhension. Les lexiques spécifiques sont nombreux et touchent bien à la vie courante. Apprendre ce n'est pas éviter les difficultés mais bien les affronter : simplifier ne permet pas de préparer et à la l'école et à la vie sociale au sens propre. Les compétences langagières sont grandes, difficiles, le meta-langage important, les lectures variées, l'important est de les objectiviser (donner des objectifs, du sens, ... et ne jamais s'enfermer dans les étapes intermédiaires), d'élaborer des procédures adaptées qui dépassent la mécanique de base nécessaire mais vide de sens si l'orthographe lexicale ne vient pas la renforcer continuellement : avoir des fondations c'est bien mais sans murs et toiture, ce n'est pas vivable. C'est pour cela qu'aujourd'hui on parle d'observation réfléchie de la langue, et qu'au-delà des difficultés que chacun peut rencontrer dans ses pratiques réelles de classe, donner du sens et créer des liens ne peut se faire sans recherche(s), sans essai(s), sans tatônnement(s), sans observation(s) : les drôles, bien plus que nous, ne valident que ce qu'ils ont manipulé... C'est long car il faut compter avec l'hétérogéneïté des groupes d'enfants ( et je dis tant mieux !! ou heureusement !.
http://www.meirieu.com/FORUM/charmeuxb_a_ba.pdf
intuitoman relativiste et toujours chevalier jet d'ail
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