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Re : ça m'a remué les tripes cet article... [message n° 1175667 est une réponse au message n° 1174454] jeu. 02 janvier 2020 21:19 Message précédentMessage précédent
nymeria n'est pas connecté nymeria
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L'institutrice de Périgueux, poursuivie après la mort de la petite Laly, défenestrée de la salle de classe par un petit camarade atteint de graves troubles psychiatriques, a été relaxée ce jeudi, par le tribunal correctionnel d'Angoulême qui avait examiné l'affaire le 10 décembre dernier.

Les juges ont estimé qu'il n'y avait pas de faute caractérisée ayant exposé autrui à un danger. Ils ont notamment considéré que l'enseignante, qui n'avait pas été mise au courant des antécédents du petit Théo, 8 ans, qui avait déjà poussé une petite fille par la fenêtre, ne pouvait pas avoir conscience de la gravité de ses actes et de la dangerosité du petit garçon.

Entre trois et cinq minutes. C'est le temps qu'il aura fallu au petit Théo, 8 ans, atteint de psychose infantile, pour jeter sa petite camarade Laly par la fenêtre du premier étage de l'école du Sacré-Cœur, à Périgueux. C'était le 8 janvier 2015.

Le lendemain, la fillette de 8 ans, atteinte de trisomie 21, décédait à l'hôpital de Bordeaux. Un drame, une famille éplorée...et une femme, dévastée, renvoyée devant le tribunal correctionnel d'Angoulême où l'affaire avait été « dépaysée », le 10 décembre dernier: l'institutrice de cette classe pour l'inclusion scolaire (Clis).

L'enseignante, 49 ans, renvoyée devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire, avait assumé, bien seule, devant les magistrats qui ont dû se poser la question de la responsabilité, alors que l'institutrice, seule pour surveiller les deux groupes de ses élèves, n'avait pas été prévenue que le petit Théo pouvait être un enfant difficile, qui avait déjà jeté d'un balcon une petite fille de deux ans dans une famille d'accueil.

Les magistrats ont aussi dû se poser la question de la violation du secret médical derrière laquelle s'était retranchée l'Aide sociale à l'enfance qui n'avait pas fourni l'information à l'enseignante.

À l'audience, Sophie O'Hana, la procureure, avait requis six mois de prison avec sursis contre l'enseignante, en reconnaissant qu'il y avait eu « des dysfonctionnements ».

Pour Lionel Béthune de Moro, l'avocat de l'enseignante, la relaxe s'imposait, en l'absence de faute caractérisée.

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