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Inscrit(e) : octobre 2011 Métier : MS/GS
Sarah, c'est la FNSEA qui a négocié au niveau national la réouverture des marchés. Donc seuls les exploitants agricoles ont été autorisés à vendre. C'est logique que la FNSEA s'occupe des producteurs. Les autres doivent s'organiser aussi.
Ensuite chaque mairie doit demander au préfet l'autorisation de rouvrir son marché et négocier des dérogations.
Dans beaucoup d'endroit la demande n'est même pas faite.
Dans d'autres communes, sous la pression des producteurs locaux et dans un souci électoraliste les maires gardent juste les termes de l'accord initial pour ne pas se mouiller donc seulement exploitants agricoles.
Il y a aussi un problème de place sur les marchés (distances à respecter) donc moins de vendeurs autorisés et préférence aux producteurs.
Quand les maires sont plus courageux ils demandent des dérogations à la règle de base.
Pour illustrer, zhom travaille pour une coopérative agricole donc un groupement de producteur. Ses clients font de la vente directe (marchés , restaurateurs, crémiers) ou de la vente indirecte (grossistes).
Aucun client ne peut être producteur direct d'un fromage qui demande 12 à 18 mois d'affinage, il y a trop de capitaux immobilisés et de risque en cas de contamination du lait, les producteurs sont tous regroupés en coopérative (fruitière dans le doubs) ou grosse entreprise.
Résultat : ses petits clients qui bossent en couple comme des malades 6 jours sur 7 ne sont pas autorisés si les maires ne mouillent pas leur chemise. Un de ses clients par exemple ne peut faire qu'un marché sur 5 habituels. Même préfet mais 5 maires différents. Il est en cessation de paiement mais zhom continue à le faire livrer pour l'aider...pour combien de temps ?
Ici il n'y a que 3 marchés ouverts sur le département.
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