La vaccination n'a d'intérêt que si elle est collective. Une personne vaccinée développe des anticorps qui vont limiter la duplication du virus, la rendant de fait moins contagieuse si elle contracte la maladie. Tant qu'il y aura un nombre important de non vaccinés, les transmissions vont perdurer, les mutations aussi car plus il y a de copies du génome viral, plus il y de probabilités de mutations de celui-ci. Aujourd'hui c'est le variant delta indien très contagieux, hier c'était l'anglais alpha qui a supplanté le virus initial, et puis on a eu le brésilien gamma aussi. Ça continuera tant que le virus peut se copier suffisamment pour qu'il y ait une nouvelle mutation qui prend le dessus car générant un virus plus contagieux. Plus on attend, plus on risque de voir apparaître un nouveau variant plus résistant. Pourtant, contrairement à bien d'autres pays, on a les moyens de le faire. Alors on a une partie de la population qui se fait vacciner, plus ou moins en connaissance de cause, et qui râle parce qu'elle voit bien que tout le monde ne suit pas. ​Et puis on a l'autre partie de la population, celle non vaccinée, pour tout un tas de raisons, qui attend ou refuse et qui râle aussi maintenant parce que le politique sort des mesures les contraignant indirectement à se vacciner...

Sinon, 3,47 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde (tous vaccins confondus) à la mi-juillet et cela depuis 6 mois pour les premières injections. Les symptômes post injection donc susceptibles d'être des effets secondaires nocifs du vaccin sont étudiés par des instances indépendantes dans plusieurs pays. Pour les réfractaires, c'est pas la peine. Pour les réticents, les indécis, combien de mois et de milliards de doses injectées supplémentaires faut-il encore pour les convaincre ?