| Re : Relations sociales et amicales [message n° 1230680 est une réponse au message n° 1230678] |
mar. 02 novembre 2021 19:56   |
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 clarissa | |
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airelle a écrit le mar. 02 novembre 2021 18:53Ce fil m'interpelle.
On n'a pas une vie sociale intense, c'est le moins qu'on puisse dire...
J'en ai un peu honte (c'est nul, je sais, mais c'est comme ça). Du coup, depuis 18 mois, c'était confortable de se dire qu'on ne voyait pas grand monde à cause du covid... 
C'est ambivalent parce qu'à la fois, je me dis qu'on n'est pas très "normaux" de ne pas avoir plus d'amis et en même temps, je ne pourrais pas passer tous mes weekends avec des potes (si j'en avais tant que ça) comme le font mon frère et ma belle-soeur. Après une semaine intense de relations sociales (à l'école) j'ai besoin de repli le weekend.
Ce fil est une très bonne idée !
J'ai toujours été très très solitaire, peu de bon et bonnes ami.e.s, et pas très famille non plus. Actuellement, il y a mon fils et mon compagnon, et ça me comble suffisamment en plus du travail au quotidien. En fait avec du recul je m'aperçois que j'assume de mieux en mieux mon côté solitaire. Je ne recherche pas à avoir un cercle social, je ne me sens pas obligée. Quand quelqu'un de nouveau cherche à entamer une discussion, par exemple dans le train, dans la file d'attente du magasin, ça me rend assez mal à l'aise. J'ai aussi la phobie du téléphone, plus à l'aise à l'écrit ou en face à face. J'étais bien pendant le confinement !
Avoir des amis, quand je vois cela chez les autres, c'est pour partager des points communs, des valeurs communes, et des moments agréables ensembles, ensuite pourquoi pas l'entraide. Avoir des amis pour l'image sociale, pour faire comme tout le monde, ou pour ne pas être jugée, ce n'est pas pour moi.
L'autre aspect d'être solitaire, c'est que les confidences et les partages sont en cercle très réduit. Donc ça peut être aussi plus pesant que d'avoir un grand nombre de personnes possibles à qui parler.
"Vos enfants ne sont pas vos enfants. ils sont fils et filles du désir de vie en lui-même. Ils viennent par vous mais non de vous, et bien qu’ils soient avec vous, ce n’est pas à vous qu’ils appartiennent." GibranRapporter un message au modérateur
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