armelle | | | messages : 6811
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La rando vue par Armelle
Après lecture, en avant première, du scénario écrit par Tchoumba, et Siou, voici quelques précisions.
Réveil de bonne heure ce vendredi, Nath a son bus à 6h00. Heureusement, Castelsarrasin, c’est pas très grand, et facile à traverser. J’accompagne donc Nath à la gare, on arrive, les portes s’ouvrent pour nous. Compostage de billet, pause clope (pas pour moi !) et vlà le bus… pov’ Nath, elle va être bien seule, heureusement qu’il y a un chauffeur dans ce bus !!!
Retour à l’appart. Je récupère Tchoumba, Siou et Marco. Les sacs sont prêts et déjà un peu lourds.
Nous voilà sur la route. Je prends le volant jusqu’à Toulouse, Siou me relayera arrivés à l’autoroute. (pour le jeu des chansons, c’est vrai, je trouvais souvent, mais j’avais un gros avantage, c’était MON Cd !! ). Tchoumba avait la stratégie « quand je connais, je dis « Cabrel », quand je ne connais pas, je dis « Bénabar » !!!
Saint Gaudens, Tchoumba conduit. Pause à Luchon… alors là, faut que je vous explique les mobicartes. J’avais ma carte épuisée, donc, 1er bureau de tabac, j’en demande une, de 35¤ (c’est nouveau chez Orange, j’ai reçu un courrier début juillet) et là, il me répond « Ben non, on a que 5¤ ou 10¤ ». Pas grave, vais bien trouver un autre bureau de tabac. On commence à partir, quand on est poursuivi par le buraliste qui nous dit « mais ça n’existe plus les cartes de 35¤, il n’y a plus que 10¤ maxi »… Nous décidons de ne pas le croire !
2ème bureau de tabac, même problème, z’ont que des cartes de 15¤ maxi. Tant pis, ça ira, on va pas commencer à randonner dans la ville…. Pfff c’est presque le bout du monde Luchon, les mobicartes, elles mettent un temps fou à arriver !!
Après avoir re-petit-déjeuné avec une chocolatine (Marco dirait « un petit pain au chocolat »), nous arrivons sur le parking de l’hospice de France. Chaussures lacées, casquette (euh, finalement, y a trop de vent, on va laisser la casquette dans le sac), bâton réglé, nous voilà partis. Je n’oublie pas les recommandations de Manu « Ne les perds pas, et gare à l’ours !!! »
Les moutons, Tchoumba a oublié de préciser que certains avaient une belle moumoute : 1er fou rire, cela nous rappelle un certain café de Montauban !!
Mes collègues cartabliens sont devant, et marchent un peu plus vite que moi. Je vais essayer de faire des pas un peu plus grands… aïe !! J’ai un muscle là ?? bon, tant pis, je resterai derrière. Lentement mais sûrement.
Au fur et à mesure de la montée, on se couvre. Une polaire, puis une 2ème et enfin le Kway, pour couper le vent… zut, je savais bien que j’avais oublié quelque chose : les gants, les bonnets et l’écharpe !
Arrivée au refuge : ouf, on pose les sacs. Chocolat chaud dans le marabout, ça fait du bien !
On décide de monter jusqu’au port (pour ceux et celles qui se posent la question, faut voir le mot « port » dans le sens de « porte », passage entre le France et L’Espagne). Grande angoisse : on n’a pas notre passeport ! On se rassure vite, avec l’Europe, plus besoin !!!
Je propose de perpétuer une tradition : aller écrire nos prénoms un peu plus bas, à l’aide de pierres… Au lieu des prénoms, ça sera un peu de pub pour le site de Béa ! Siou commence à descendre, Marco la rejoint. Avec Tchoumba on reste en haut (ben oui, faut bien prendre les photos ! :lol : ). Ça y est, z’ont fini… clic-clac, et ils commencent à remonter vers nous… Et si on en faisait autant !! Bon, y a que des petits cailloux à côté de nous… Mais faut se dépêcher, ils arrivent vite. Les voilà. Nous les accueillons d’un « Nous aussi, on est cap’ !! ».
Redescente vers le refuge. Pendant que je papote un peu avec mes cousins, les filles me font le lit. (trop sympas les copines).
La fin de la soirée se passe, entre bavardages et rigolades. Je découvre un point particulier de Tchoumba : elle a vu 50 fois en boucle* « Les bronzés font du ski »… on se marre bien (en évitant de viser Monsieur météo, mais franchement, la ressemblance est frappante !!!).
Après un « buena note a tutti » nous essayons de dormir. Mon dos me fait mal, et j’ai un peu peur de réveiller mes voisines en me retournant… La nuit m’a paru un peu longue mais les premiers rires, dès le réveil, font oublier tout ça !
Avant de repartir sacs au dos, on décide de grimper la montagnette. Tu parles du montagnETTE. Ça grimpe dur. Faut même faire les chèvres, pour passer sur des gros gros rochers. Dernière pause, et j’ai une grosse hésitation : « Je vous suis jusqu’en haut, ou je vous attends ? » (faut dire, que je suis encore une fois la dernière !). Allez, un peu de courage, c’est dommage d’être là, et de pas aller jusqu’au bout. Presque arrivée, j’entends les encouragements de Siou (on sent tout de suite l’expérience de maman !!!). Ouf, arrivée, je ne le regrette pas, c’est splendide de là haut !
Retour au refuge. On remet nos sacs (ouh là là, ça pèse autant qu’hier). On croise pleins de randonneurs, on leur souhaite bon courage, la descente est quand même plus facile (mais bon, je regarde où je mets mes pieds, et encore une fois, j’suis la dernière !). Tiens Siou et Tchoumba font une pause, vais en profiter pour les rejoindre… zut, elles repartent déjà. Je ne m’inquiète pas, les clés de la voiture sont dans mon sac !!!
Ouf, j’aperçois le pont. Les copains m’y attendent !! Je pause mon sac, ça soulage le dos ! Encore un dernier petit effort, attention, faut pas se planter vers la fin, sinon on rallonge le parcours. Je ne me ferai pas avoir comme la 1ère fois !
Re-Ouf ! La voiture. Delaçage de chaussures, le pied !!!
Direction Luchon. On a le temps de prendre un verre en ville. Tchoumba se gare, demande un horodateur à un policier municipal. Ce dernier distribuait un papier disant « attention, circulation fermée samedi à partir de 22h et dimanche ». Il n’est pas encore 22h, pas de problème… Sauf qu’au moment de partir, défilé de majorettes L L . Pendant que Marco profite des mini-jupes, Siou et Tchoumba s’inquiètent, elles ont un train à 19h34 à Montauban. Finalement, après une habile man½uvre de Tchoumba, on ressort de la ville, et on gagne l’autoroute.
Nous sommes à la gare de Montauban à 17h55 (l’heure est très importante, vous allez bientôt savoir pourquoi). Les filles retirent leur billet. 1h30 à attendre, direction la brasserie de la gare. Et là, on se fait jeter « On ferme à 18h » (et oui, le temps de retirer les billets, ils était 18h01 ». Retour à la voiture pour reposer les sacs. On trouve un « café-kebab » pas trop loin… (là, j’ai failli m’étouffer avec du coca, la prochaine fois, je le cracherai au lieu d’essayer de l’avaler en rigolant !!!).
Adieux sur le quai de la gare. Je les suivrais bien à Bordeaux moi… mais promis, Siou, j’viens tester ta piscine l’été prochain !!
2 jours de courbatures ensuite, mais ces 2 jours c’était que du bonheur !!!!
*ça, c’est pour ceux qui connaissent la chanson cachée de Bénabar !!
Edith s’aperçoit que les précisions font plus de 2 pages !!! Une fois lancée, difficile de s’arrêter… demain, courbatures des doigts !!!
Armelle
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