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jeu. 21 décembre 2006 00:37  |
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michele | |
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MARSEILLE, 19 déc 2006 (AFP) - 19h51
Deux militants de RESF en garde à vue à Marseille libérés
Deux militants du Réseau éducation sans frontières (RESF) ont été
libérés mardi soir après plusieurs heures de garde à vue à Marseille,
l'un d'entre eux faisant l'objet d'une convocation pour "violences sur
agent de la force publique", a-t-on appris de source judiciaire. La
garde à vue des deux militants a suscité des réactions indignées des
Verts, de la Ligue des droits de l'homme ainsi que des syndicats FSU et
Solidaires qui ont dénoncé "une tentative de criminalisation du
mouvement de soutien aux familles sans papiers". Les deux militants, un
enseignant, porte-parole de RESF à Marseille, et une étudiante, avaient
répondu mardi matin à une convocation de la sûreté départementale de
Marseille. Il leur était reproché des agressions physiques et verbales
contre des policiers, selon des sources policières, alors qu'ils
manifestaient contre l'expulsion d'un Algérien, père de deux fillettes
scolarisées à Marseille le 11 novembre, à l'aéroport de
Marseille-Provence à Marignane (Bouches-du-Rhône). L'étudiante a été
libérée et mise hors de cause mardi soir. Le porte-parole de RESF sera
lui convoqué le 20 avril devant le tribunal correctionnel
d'Aix-en-Provence pour "violences contre agents de la force publique".
Il est accusé d'avoir "foncé sur les forces de l'ordre à l'aide d'un
véhicule", a-t-on appris de source policière. Dans une lettre adressée
au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy pour protester contre la
garde à vue des deux militants RESF, la secrétaire nationale des Verts
Cécile Duflot et la candidate à l'élection présidentielle Dominique
Voynet soulignent que la présidente des Verts dans les Bouches-du-Rhône,
présente lors de cette action, "n'a constaté aucun acte de violence à
l'encontre des forces de l'ordre". D'autres associations --la Ligue des
droits de l'homme, les syndicats FSU et Solidaires-- avaient demandé la
libération immédiate des militants et l'abandon des poursuites
judiciaires à leur encontre. Une centaine de personnes avaient manifesté
leur soutien aux deux militants devant l'hôtel de police mardi après-midi.
Michèle
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