| Re: Donner son avis : "l'intérêt du travail en équipe ?" [message n° 203946 est une réponse au message n° 203455] |
jeu. 01 février 2007 07:40   |
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| paulo |  | | messages : 1292
Inscrit(e) : juillet 2006 | |
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Déjà, quand une grande partie des enseignants comprendra qu'un projet d'école c'est autre chose qu'un empilement d'actions (du style peindre une "fresque" sur les murs de l'école) et que le travail en équipe ce n'est pas les deux instits de CM1 qui font leur preps ensemble pour avoir moins de boulot, alors les conditions seront réunies pour un véritable travail d'équipe.
Selon moi, pas de travail d'équipe sans véritable projet pédagogique, institutionnel ou pas. Un vrai contrat d'objectifs. Pour sa construction, je renvoie à toute la littérature qui existe sur le sujet (et voir un fil récent sur le projet de classe pour ne pas confondre projet pédagogique et pédagogie du projet).
Un travail d'équipe, pour quoi faire ?
- Pour exploiter la polyvalence des équipes. La polyvalence des maîtres ça n'existe pas (à part chez quelques rares surdoués). Ça évitera d'avoir des élèves qui ne pratiquent jamais une discipline durant toute leur scolarité. C'est la notion de parcours (linguistique, artistique, etc.) dont parle de plus en plus et qui est affaire de travail d'équipe.
- Pour centrer la réflexion sur l'élève, afin d'assurer une continuité au sein des cycles et entre les cycles. Qui sait exactement ce qui a été fait par tel élève dans la classe précédente. Et quand on le sait, qui sait comment ça a été fait ?
Qui ne connaît pas un collègue qui affirme que ce qu'il n'a pas fait sera fait par le maître qui récupèrera ses élèves, ou a contrario, un maître qui préfère refaire une leçon qui a déjà été faite par plusieurs de ses prédécesseurs ? On voit donc la nécessité d'établir des programmations de cycle.
De plus en plus, on est obligé d'écrire dans les programmes officiels les instructions favorisant un travail d'équipe (instauration de cahiers de cycle : expériences, histoire, géographie). Un peu de bon sens et de bonne volonté permettrait de se passer de ces consignes officielles.
Je pense que toutes ces contraintes ne peuvent qu'apporter du bonus à l'exercice du métier. L'échange est toujours enrichissant, quand ce n'est pas celui qui crie le plus fort qui impose sa méthode. La liberté pédagogique s'arrête là ou commence celles des collègues. 
Et pour ce qui est du rôle du directeur, il serait souhaitable d'avoir un véritable chef d'orchestre pédagogique, un maestro, ou alors on aura des fanfares là où on voudrait un grand orchestre symphonique.
Quand je vois quelqu'un qui veut faire mon bonheur, je passe sur le trottoir d'en face - Alexandre BreffortRapporter un message au modérateur
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