 mamouth-resse |  | | messages : 2409
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Hier, Nath nous a déposées au train Armelle et moi.
Armelle en partence pour Sens via le tgv Nancy-Paris, moi dans le train pour Saint-etienne.
La veille Sally m'avait bien fait du pied pour que je poursuive en direction de la Bourgogne avec Armelle, mais après réflexion, hésitation, j'avais décliné.
J'étais juste montée pour la rencontre lorraine, je n'avais pas prévu d'aller plus loin. J'avais appelé mon homme pour le prévenir que je serai à la maison vers 16 h, le vendredi donc. En apprenant qu'Armelle poursuivait il m'a dit "mais si tu veux y aller avec elle, vas-y, mais bon, tu fais quand même attention que ça ne nous coûte pas la peau des *ouilles, quand même!"... Non, non, je rentre demain, d'ailleurs je suis crevée.
Juste avant que l'on ne quitte la maison de Nath, Sally était revenue à la charge avec des arguments en béton ou plutôt en hypocras... Et là va savoir ce qui m'a pris, j'ai dis "ok, soyons fous, je viens!". Il faut dire que l'idée de rencontrer enfin Fredaine, ma soeur de cafipouet, me séduisait plus que plus.
Mais en arrivant à la gare, stupeur et consternation : plus de place dans le tgv d'armelle. Ou plutôt si, mais en première à 89 euros. Il fallait ensuite ajouter le Paris/sens, le Sens/saint-Etienne... j'ai repensé à mon homme et à sa petite phrase "faudrait pas que ça nous coûte la peau des *ouilles....". devant tant d'adversité j'ai donc renoncé à aller à un endroit où de toutes façons, je n'avais pas prévu d'aller.
J'ai bisouté Nath et Armelle et sauté dans le train de 10 h, pour Sète. Sauf que moi je n'irai pas jusqu'à Sète mais seulement à Saint-Etienne. Je m'installe, je sors mon bouquin, je m'endors... tranquilou... à 11 h 45 sortie des bras de Morphée par "Mesdames et messieux nous arrivons en gare de Dijon. Dijon 30 minutes d'arrêt". 30 minuuuuuuutes...!!!! Pffff... Bon ben je descends fumer ma clope sur le quai. Et je commence à me dire "ben quand je monte voir Sally en voiture et que je suis à Dijon, je ne suis plus si loin que ça..." Et en train, ça doit être à peu près pareil... Je vais demander ou pas? Non, non, on m'attend chez moi. Et en plus je suis fatiguée. Une armure ça ne se voit pas sur les photos, mais ça n'est pas une sinécure. Oui, mais quand même, c'est con qu'il n'y ait plus eu de places dans le tgv de ce matin... Il va y avoir Fredaine à cette rencontre... Hé ben tant pis, ça sera pour une autre fois... oui mais quand même c'est con... Bon allez je vais demander.
Vous vous souvenez du slogan de la SNCF des années 90...??? "SNCF, tout est possible"... Et même l'impossible...!! je pouvais échanger mon billet Nancy-Saint-Etienne contre un Nancy-Dijon (que je venais de faire), plus un dijon-Sens, plus un Sens-Saint-Etienne (pour le retour) pour le même tarif que le seul Nancy- Paris. J'ai donc envoyé un sms à mon mari qui était en réunion lui disant "Chéri, tes *ouilles valant de l'or, j'ai encore un peu de marge pour dépenser des sous. Je vais donc rejoindre armelle chez Sally, on revient ensemble mardi, bisou."
Et voilà comment Armelle, en me mettant dans un train pour Far Far Away, a eu les yeux qui lui sont sortis des orbites lorsque à 17 h 09, elle m'a vu sortir d'un train à Sens, 19 minutes après qu'elle soit arrivée. Vive le progrès. Elle était passée par Paris, avait dû traverser la capitale, avait payé le métro, avait dû trimbaler sa groooooosse valise à bout de petits bras, avait subi la foule et la pollution... Pendant que moi, à Dijon, je prenais le soleil à une terrasse de café, je me baladais dans Dijon (3 heures presque),je faisais les boutiques. Et en passant devant la boutique d'un chocolatier-meilleur-ouvrier-de-France, je vois en vitrine des "Coucougnettes de Dijon"... J'ai tout de suite pensé à mon homme chéri. Je lui en ai acheté e nsouvenir de mon périple. Mais un tout petit sac, parce que ça vaut vraiment la peau des*ouilles!!! 
Je suis donc ravie d'être présente pour la rencontre bourguigonne.
Complétez les phrases suivantes avec un des homophones entre parenthèses.
1. Je vous (salut – salue) Marie pleine de grâces et je vous (signal – signale) que je n’ai toujours pas gagné à la loterie.
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