1mamandeip | |
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Inscrit(e) : mai 2005 Situation géographique : IDF Métier : pas enseignant | |
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Bonjour et tout d'abord ravi de vous lire.
Inutile de revenir sur mon parcours de maman d'EIP (2 garçons de 8 & 9 ans 1/2), en résumé du bon : quel(le)s enseignant(e)s concerné(e)s et attentifs(ves) ; des années entières de galère. Nous les avons finalement inscrits dans le privé dans un établissement qui a mis en place des classes EIP (faute de mieux "à contre coeur de quitter le public pour des raisons éthique"). Explications, nous habitons l'IDF mais l'académie ne fait rien, ni auprès des IUFM, ni auprès des écoles, ni des psychologues scolaires, RIEN RIEN RIEN ...
Depuis plusieurs années que j'effectue une "veille" en matière d'accueil des EIP, que je discute avec des parents d'élèves confrontés aux mêmes difficultés, avec des professionnels (pédopsy , psychologues, ...), que je me documente et malgré les bonnes intentions de la nouvelle Loi sur l'école qui inscrit dans ses textes la précocité. Je ne vois toujours pas de solutions pour nos enfants. Ils sont 200000 en France âgés de 6 à 16 ans à être concernés. Pire encore plus de la moitié sont difficultés voire en grave échec selon le Haut Comité de la santé publique. Je ne cherche pas à vous inquiéter ou à dicter une méthode mais les seuls enfants EIP qui poursuivent une scolarité "classique" harmonieusement, généralement avec sauts de classes (par exemple cette jeune élève de 13 ans qui passe sont bac cette année) sont suivis par leurs parents, individuellement, en dehors des cours. Se satisfaire d'un enfant "bon en classe" est rassurant en primaire mais dangereux car ils n'apprennent pas à apprendre et à travailler, ils utilisent leurs facultés pour réussir. Mais au collège ou au lycée ils décrochent. Bien sûr que satisfaire leur soif de connaissance (musique, technologie, ...) en dehors de l'école est important pour eux, cependant je pense qu'ils ont besoin de jouer aussi, de faire du sport ... Leur journée d'école à l'école doit leur permettre de faire les apprentissages scolaires, ce n'est pas au parents de se substituer à l'éducation nationale et aux enfants de devoir subir une 2ème journée.
Constat : Des établissements privés existent effectivement mais la religion et les sectes doivent elles être les seules à proposer une alternative pour les EIP ? Où n'est ce pas le rôle de "l’école de la république" de garantir pour tous les enfants l'égalité des chances ?
Alors je veux faire bouger les institutions. Il existe des structures d'accueil spécialisées pour l'accueil des enfants en difficultés d'apprentissage, dans le primaire il s'agit des CLIS. Sur le principe de se regroupement d'enfants de plusieurs établissement d'une commune, je cherche à monter un établissement dédié aux EIP en partenariat avec la commune et l'éducation nationale.
Le projet :
1/ les diagnostics sont réalisés par le réseau des médecins scolaires
2/ le Ministère de l'éducation nationale et l'inspection d'académie gèrent le personnel enseignant et d'encadrement, veille au respect de la déontologie
3/ la commune prend en charge la cantine, le ramassage scolaire des enfants, et les locaux (entretien et charges des classes, de la cour de récréation)
4/ une association coordonne les actions d'apprentissage en dehors du programme scolaire (sortie, ateliers découverte, utilisation des TIC, ...) mais sur les temps scolaires (Les EIP avances plus vite, il faut les alimenter en fonction et en profiter pour leur faire découvrir d'autres choses)
5/ les parents, selon le quotient familial, apportent leur soutien financier pour l'achat des fournitures supplémentaires, l'intervention d'animateurs professionnels, ...
6/ les enfants sont consulté pour établir les programmes des activités extrascolaire de l'année, ils apprennent ensemble autour d'ateliers thématiques et d'exposés (résumés des visites ou des recherches).
J'ai rédigé un cahier des charges, un plan de financement sur 3 ans en intégrant des fonds de subvention de l'Europe (les dossiers ont préalablement été validés coté éligibilité).
Je cherche aujourd'hui des témoignages, des avis avant de créer l'association et de faire le lobbying qui s'impose auprès du Maire et de l'Inspecteur d'Académie. Je ne sollicite volontairement pas l'AFEP ou l'ANPEIP, DOUANCE car depuis le temps qu'elles existent et malgré leurs actions, les choses ne bougent pas. Je ne leur jette pas la pierre, je pense d'ailleurs que leur rôle est davantage de faire connaître la précocité intellectuelle et d'apporter un soutien aux parents qui cherchent une écoute.
Parents, enseignants : si on vous proposait un tel établissement (primaire dans un premier temps et à très court terme collège) pensez vous que vous y inscririez vos enfants ? Et quelle serait la contribution que vous pourriez assurer par mois ?
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