| Re: position des enseignants de cm2 sur la remontée des évaluations cm2 [message n° 444982 est une réponse au message n° 444957] |
mer. 04 mars 2009 11:14   |
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 strophe | |
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Moi aussi j'ai informé les parents de ma classe lors d'une réunion collective au cours de laquelle je leur ai exposé les raisons qui avaient motivé le conseil des maîtres à boycotter partiellement la remontée des résultats (car nous avons pris cette décision de manière commune).
On souhaitait également aborder cette question en conseil d'école, on l'avait d'ailleurs mis à l'ordre du jour. Problème : le matin même de notre conseil d'école, l'inspectrice était dans l'école et nous a informés qu'elle serait présente le soir pour notre conseil d'école. Elle nous a demandé de ne pas aborder cette question des évaluations (juste préciser que nous avions partiellement boycotté mais ne pas en donner les raisons).
Nous n'avons donc pas pu mettre cela à l'ordre du jour le soir, ni dans le compte-rendu du conseil d'école.
Pour ce qui est des retombées et de l'exploitation que notre cher ministre va faire de ces évaluations, je suis bien d'accord sur le fait que dans un cas comme dans l'autre, ça finira par nous retomber sur le coin de la figure.
Simplement, je déplore que ces évaluations aient provoqué un tel tolé de la part de tout le monde et que nombreux sont ceux qui ont appliqué strictement les consignes ministérielles.
Tu dis que les parents ne seront pas dupes mais il aurait fallu pour cela un boyctt massif (dans ma circo, pour l'instant, aux dires de l'inspectrice, il y a eu 51 % de remontées, dont la plupart n'étaient que des remontées partielles donc inexploitables, tant mieux!).
Si le ministre peut s'appuyer sur un chiffre correct de remontées, il va encore faire passer ceux qui n'ont pas été de bons soldats pour des désobéisseurs (voir les conséquences pour ceux qui ne mettent pas en place l'aide individualisée).
Il va encore dire : "il faut regarder ceux qui ont appliqué mes consignes, les autres ne sont que quelques-uns". C'est ce message qui risque de passer dans l'opinion publique, alors qu'une "résistance massive" aurait pu metter le ministre dans l'embarras.
Je reviens encore sur l'argument "j'applique pour montrer à quel point c'est ridicule". Je n'arrive vraiment pas à adhérer à cela car, dans ce cas, il ne faut plus jamais protester, il faut accepter tout ce qu'on nous propose, même si on trouve cela ridicule car on pourra dire ensuite : "vous voyez, ça ne marche pas". C'est un argument trop facile.
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