 jean-roch |  | | messages : 3148
Inscrit(e) : août 2004
Situation géographique : Dunkerque
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(Dixième et dernier épisode... pour l'instant)
Les deux provinciales incriminées étaient Aurore et Siou. Sous prétexte qu'elles avaient un train à attraper au sud de Paris, il fallait qu'elles se dépêchent de nous quitter pour ne pas devoir attendre le train suivant. Il faut dire qu'avec les risques qu'elles prennent dans le métro, il fallait bien qu'elles devancent leur éventuel retard (j'ai entendu dire qu'elles osaient braver des tapis-roulants qui atteignaient l'honorable vitesse de 9km/h, à la condition naturelle de bien poser les pieds à terre... Voyez-vous Siou et Aurore en train de faire le poirier dans des couloirs de métro ? Non, vraiment, cette précision concernant leurs pieds est bien inutile).
Smac, smac, une fois à droite, une fois à gauche, deux fois à droite et à gauche... ça se croise et ça se décroise. Quand est-ce qu'on inventera des bisous qu'on peut faire en "copie carbonne", comme ces mails qu'on peut envoyer à plusieurs expéditeurs simultanés ? Je devrais déposer un brevet, je ferais fortune dans le monde des embrasseurs fous.
Nous quittons, le coeur lourd de tristesse, ce gai lieu qui nous a tendu les bras et réchauffé de son soleil bienveillant. Pour retenir les chaudes larmes qu'un départ si rapide pourrait provoquer, nous nous promettons déjà une prochaine rencontre, ici ou ailleurs (ou peut-être plutôt là-bas). Tiens, ce serait bien, me dis-je intérieurement, de donner envie aux absents hésitants de venir à nos prochaines agapes ! J'espère qu'à travers mes quelques lignes ils auront eu le désir de nous rejoindre... Bon, pas trop nombreux quand même, car il ne faudrait pas qu'on nous prenne pour des manifestants. Vous imaginez les gros titres : "les enseignants font aussi des manifs pendant les vacances..." ou encore "ils étaient 14 selon les organisateurs, 15 selon la police, et 150 selon les syndicats...". Non, vraiment, ça ferait désordre, il faut laisser ces titres-là aux premières pages des journaux d'octobre et de novembre...
Concernant notre prochain pique-nique, quelques lieux ont d'ors et déjà été proposés : Dunkerque n'étant pas le centre de la France (sauf pour nos amis belges), nous avons pensé à un Paris-bis, à un centre français côté ouest, à une virée dans l'est, à une descente dans le sud-est ou à un périple vers le sud-ouest. Peut-être qu'un autobus pourrait silloner les ruelles de nos villages pour ramasser tous les candidats à la rencontre ?
Les frais de kilométrages seraient-ils pris en charge par l'Education Nationale ? Je l'ignore. En tous cas, une telle rencontre a assurément redonné quelques points au moral des enseignants que nous sommes !
Chers lecteurs, il est donc temps pour moi de vous laisser vaquer à d'autres occupations que celle de me lire. Je dois d'ailleurs rentrer dans le nord, en charmante compagnie (les doigts de Jean Bart, et aussi Marylène...), car la vie parisienne, si elle m'a bien plu pendant quelques heures, finirait par me donner des rhumatismes aux doigts et risquerait d'effacer certaines touches du clavier (j'en connais à qui c'est arrivé, à force de trop clavarder...).
Heureusement, je n'écrirai pas au bout de ce récit le fatidique mot "fin", car l'histoire ne fait que commencer entre nous (là, les violons se mettent à jouer, en mineur)... Les heures qui suivront sur ce forum pourront, si vous l'observez par le bon côté de votre lorgnette (et que vous regardez accessoirement votre écran) devenir le théâtre de nouvelles aventures rocambolesques dont je me ferai le fidèle troubadour (les violons se taisent).
L'histoire est donc à suivre, à travers ces rencontres, ces questions (ah, tous les petits jeunes qui stressent pour leur rentrée... oui je sais, les grands vieux aussi ont encore leur dose de trac), ces réponses diverses, ces étonnements, ces doutes, ces émerveillements, ces découragements, ces réussites, cette vie, quoi ! Tout ce que je vous souhaite de trouver de surprenant et d'agréable cette nouvelle année scolaire sur le forum, dans vos équipes, dans vos familles et avec vos amis...
Merci pour tous les encouragements qui m'ont fait très plaisir, mais franchement là, je suis content de m'arrêter un peu, je vais enfin pouvoir prendre le temps de relire mon récit !
C'est vrai, quoi, ça avait l'air sympa cette rencontre...
A SUIVRE... une autre fois
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