nymeria |  | | messages : 4117
Inscrit(e) : juillet 2007 Métier : CM et c'est tout ! :D | |
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Mais à la limite ce texte m'apparait plus comme une menace contre les parents que contre les enseignants, non ?
Pour le sujet actuel, je ne me permettrais pas de faire un mot de cet ordre ; ce serait bien trop tendre la perche, à mon avis, pour s'entendre dire qu'on se mêle de ce qui ne nous regarde pas et qu'on ferait mieux de gérer correctement notre classe plutôt que de leur dire comment gérer leur vie de famille.
Parce qu'avant de faire comprendre à ceux-ci que la gestion de la vie de famille influence la vie de l'école... Bref.
Et si par le passé je n'étais pas d'accord avec Bab sur certains points je l'étais en revanche parfaitement pour dire qu'on n'a rien à dire, justement. Le penser, soit. Râler ferme, aussi lol et pourquoi pas le dire, ou du moins mentionner le problème, en rendez-vous. Mais l'écrire, sûrement pas, pour moi en tous cas.
Si les parents le souhaitent, ils peuvent évoquer le problème en conseil d'école, ce qui vous permettrait alors d'en mettre quelques lignes, pour ceux qui liront...
Ceci dit, on se trouve encore face aux mêmes soucis, qu'ils viennent de la TV ou d'ailleurs. Moi aussi je suis dans une école calme et jusque là, j'ai eu la chance de ne jamais être confrontée à de gros ennuis de discipline, même s'il y en a eu quand même.
Pour moi, il s'agit surtout d'expliquer et d'affirmer les règles de l'école, en oubliant totalement ce qui se passe en dehors : chez nous, les jeux de "bagarre" sont interdits par exemple, même si les enfants sont "morts de rire", comme ils disent, parce que nous, adultes, savons bien que ça dégénère bien souvent.
Les contrevenants sont exposés à des sanctions légères mais automatiques. Ça n'a rien de miraculeux bien sûr, mais ça a le mérite de montrer aux autres qu'on ne reste pas impassibles, et quand le fauteur de trouble est sur le banc, ma foi, il n'est pas ailleurs à enquiquiner le monde.
De plus, c'est très simple à gérer pour l'instit : rien à penser ou à vérifier. L'enfant reste 5 minutes sur le banc et il peut repartir ; ça n'a l'air de rien, certains font les bravaches un moment, mais juste un moment... car justement ça n'use pas le surveillant, contrairement au reste, et il est bien rare que l'enfant ne se lasse pas en premier.
J'évoque bien sûr les cas "simples" car je suis bien consciente que ce serait totalement inefficace, pour ne pas dire contre productif, avec certains élèves.
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