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etoile a écrit le mer, 09 juin 2010 21:35
Ce qu'on mentionne à l'oral, ça ne reste pas, ça s'oublie assez vite.
En revanche, ce qu'on écrit, ça reste, ça peut se trouver, être imprimé, utilisé... même des mois ou des années après. Et ça peut blesser des gens. Parce que quand tu l'écris, tu te lâches et après c'est oublié, ça va mieux, mais quand la personne citée le lit, à froid, plusieurs mois après, ça peut faire du mal.
Je ne juge pas, je dis juste qu'il faut être prudent avec ce qu'on écrit, l'écrit c'est une trace, l'oral, c'est volatil.
Je suis bien d'accord avec tout ça, ce n'est pas sur le fond que je râle mais plutôt sur la forme on va dire. Je trouve aussi que Saisai a "raté une occasion de se taire", comme on dit mais je ne pense sincèrement pas qu'elle doive pour autant être ainsi la cible de récriminations.
Comme d'autres il y a des choses dans mon passé dont je ne suis pas très fière. Si il m'arrivait de lire les griefs des personnes concernées j'en éprouverais bien sûr de la peine mais surtout de la honte, certainement pas de la colère vis à vis de la personne que j'ai moi même enquiquinée et qui s'en est plaint "en privé".
Au contraire je crois que je me ferais bien discrète et que je n'irais pas rappeler à la personne en question mon attitude passée en lui re-sortant ses propres messages que j'ai moi même provoqués par mon indélicatesse.
Si j'étais nommée, je crois en revanche que je lui demanderais un peu d'indulgence, mais de là à faire une foire... Vraiment j'aurais du mal à me considérer comme victime. Je serais la première à vouloir que cette affaire s'oublie.
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