e.delon | |
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Inscrit(e) : août 2004 Situation géographique : Haute-Garonne Métier : cycle 3 et Direction primaire maternelle | |
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Merci pour cet essai de réponse ami mousquetaire...
Je connais bien certaines personnes qui semblent me faire confiance (ce qui outre le fait que cela flatte mon ego me permet aussi d'avoir parfois plus de matière à réflexion sans vraiment ouvrir la boite à Pandore).
Mais ici tout est anonyme et je comprends bien que les chiffres ou scores ont peu de réalité en dehors de la relation patient-médecin ou élève en recherche d'aide et son soutien quelqu'il soit...
Cependant, je m'interroge sur le fait que de plus en plus d'enfants hyperactifs suivent un traitement basé sur des molécules et que l'accompagnement (externe ou interne)psychologique soit si en retrait... Il y a bien sûr la question des moyens, mais tout de même il s'agit là d'un cas bien à part et en souffrance (surtout vis à vis de l'institution scolaire) alors qu'il a de réelles compétences. Je manque d'outils de référence, de comparaison... L'idée du doudou je l'ai déjà mise en place d'une certaine manière sous la forme d'un contrat avec lui et sa famille dans lequel nous avons listé toutes les situations dans lesquelles il peut se mettre en danger, en difficulté, en inattention... En lui proposant des gestes ou des actions symboliques à effectuer alors, avant d'en discuter de manière systématique avec moi. C'est vrai que cela semble fonctionner, mais cela me demande aussi beaucoup et je ne veux pas que l'aspect affectif vienne prendre le pas sur l'efficacité. Autrement dit, ces outils je voudrai tant qu'ils lui servent en dehors de ma présence !! Donc ce n'est pas suffisant pour lui.
La solution des médicaments est-elle sciemment avancée pour l'enfant ou pour son entourage (qui a besoin bien entendu d'aide aussi !!), la solution d'une thérapie est-elle bonne et sous quelle configuration ? Et un juste dosage des deux ? Le drôle associe, a-priori, les médicaments à une maladie "débilisante" (ce sont ses termes propres à 9 ans !!!) ... Il y a bien un travail sur l'acceptation de soi, de la différence à faire. Les gamins de l'école sont plutôt au top à son encontre mais qu'en sera-t-il dans deux ans au collège ???
Voili voilà c'est juste parfois un peu rageant de se sentir démuni par manque d'avis ou de connaissances. Même si ce n'est pas moi qui bien entendu fait les choix pour lui mais bien sa famille..
intuitoman relativiste et toujours chevalier jet d'ail
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