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Inscrit(e) : septembre 2004 Situation géographique : Paris, Dijon Métier : Formatrice en pédagogie de l'écriture et en rééducation de l'écriture
E.Delon a écrit le sam, 01 octobre 2005 00:53
"Envie d’y croire
Et pourquoi pas
De faire un pas
Vers le bonheur"
Si tu me permets
Envie... ?
Espoir ... ?
En la moisson prématurée
Je m'allonge tendrement.
(…)
Envie d’y vraiment voir
Et surtout pas
De nager dans le noir
Vers les saisons passées...
Je suis ici,
Et lui aussi !!
En moi la vie
Pour eux l'espoir...
Oh la la, comme c'est émouvant tout ça (j'trouve pas de smileys émus ... ça n'existe pas ??)
Un recueil des poèmes des cartabliens, ça serait bien.
Pas de problème, Emmanuel , le forum c'est fait pour partager.
mamouth-resse a écrit le sam, 01 octobre 2005 00:40
Pourquoi un autre soir? Pourquoi pas ce soir? Je te sens bien partie, là...
Pourquoi ?
Il était bien tard ...
Je ne voulais pas monopoliser …
Il faut que je les retrouve dans ma tête, certains sont bien lointains, je ne sais même plus où est passé le petit carnet que j’ai perdu et retrouvé au fil des déménagements…
J’aurais bien aimé prendre le temps de lire tout ce qui a été écrit par les autres …
Je me suis rendu compte que mes trois premières proses qui me sont venues à l’esprit (tiens ! on dit « prose » dans ce cas-là ) comportaient le mot « espoir » …
Alors compte tenu de mon pseudo ça m’a fait bizarre.
Bon, alors voici le suivant de cette nuit … écrit phonétiquement pour le russe et le grec.
Il n’est pô gai … Faut pas en déduire que je sois quelqu’un de triste. Je suis plutôt d’un naturel tonique et gai.
A tous les soldats inconnus :
Zen catalaveno, ni znayo, I don’t know,
Je ne sais pas, je ne sais plus
C’était au petit jour par un soleil blafard
Il était tombé là, baïonnette au canon
Parmi ses compagnons près d’un grand champ de blé.
Non capisco. No entiendo.
Varum ? Pourquoi ?
Pourquoi tout à coup fait-il si noir ?
Le jour se lève à peine
Il avait fait des rêves
Il était plein d’espoir.
Puis tout à coup plus rien.
Le ciel a éclaté et le soleil a inondé le monde entier.
(J’ai offert le poème sur la fenêtre de la vie à une association québécoise qui s’occupe de femmes de plus de 50 ans qui doivent repartir dans la vie.)