| Re: "Primaire : Pourquoi tant d'échecs ? Les acquis à l'Ecole primaire" (Emission "Ru [message n° 875160 est une réponse au message n° 875096] |
dim. 23 juin 2013 20:09   |
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 dominiquep |  | | messages : 2469
Inscrit(e) : août 2004
Situation géographique : Colmar
Métier : ex-PIUFM |  
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| sarah a écrit le dim, 23 juin 2013 14:17 |
Je suis d'accord avec toi … mais là, ma logique fait défaut : "Pourquoi imposer le fonctionnement des collèges & lycées ?" Beaucoup d'anciens instits étaient prêts à retravailler le samedi, et pourtant on leur impose le mercredi matin ! Ici, le samedi a été supprimé … parce que lycée en premier, collègues ont transféré les cours du samedi au mercredi (dans le meilleur des cas).
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Il semble bien effectivement que selon des chrono-biologistes le samedi matin serait mieux mais
- est-il bien sûr qu'une majorité d'enseignants du premier degré préfèrerait le samedi matin ?
- qu'en pensent les parents et en particulier les parents séparés ne pouvant voir leurs enfants que le week-end ?
Le mercredi matin est peut-être un pis aller mais n'est-ce pas malgré tout préférable à la semaine de 4 jours ?
| Citation : |
Pourquoi si les enfants arrivent à trouver leur place en primaire, démoralise-t-on leurs enseignants ?
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A préciser. Qui démoralise qui et comment ?
| Citation : |
Pourquoi les profs de lycées & collèges ne viennent jamais comprendre l'ambiance ?
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Oui, là il y a du boulot et, de mon point de vue, c'est bien d'abord le collège et ensuite le lycée (qui date de Napoléon et qui n'a pas beaucoup changé) qui méritent d'être rénovés. Mais il ne faut pas oublier que les syndicats majoritaires dans le second degré (SNES "de gauche" et SNALC "de droite") se sont toujours opposés, de mon point de vue bien sûr, à tout changement.
| Citation : |
Mon ressenti est que l'on fait tout pour casser l'école.
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Je ne pense pas que ce soit le but poursuivi (contrairement au gouvernement précédent qui, d'inspiration libérale, voulait effectivement s'attaquer aux services publics). Pourquoi le gouvernement actuel "ferait-il tout pour casser l'école" ?
| Citation : |
Nos élèves sont de plus en plus dans le flou, la mise en place des activités périscolaires va accentuer l'effondrement des repères : parfois dans la classe on me demande des choses sérieuses, parfois j'y joue ou je bricole (Le lieu ne sera plus défini comme un lieu d'apprentissage), y compris des repères en personnels (puisque ce ne sera pas les mêmes animateurs tous les soirs).
Bref face à des enfants sans repère, on les accentue.
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Oui, c'est vrai, dans certaines communes, le périscolaire se résume effectivement à de la garderie mais ce n'est pas le cas partout et il y a des endroits où des associations partenaires de l'école proposent des choses tout à fait intéressantes (qu'il serait péjoratif de taxer de "bricolage"). Ceci pose d’ailleurs une question de fond : dans la société actuelle les enseignants sont-ils encore les seules personnes susceptibles d'apprendre des choses aux enfants ? Pour ma part, je ne le pense pas (même si, bien sûr, la spécificité des apports des enseignants ne saurait être mise en cause).
| Citation : |
Edith : et puis, comme c'est l'argent qui règne, s'ils nous trouvaient quelques qualités, ils seraient forcés d'ouvrir le porte-monnaie !
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On est d 'accord : les salaires des enseignants sont en France inférieurs à ceux des enseignants d'autres pays et ce n'est pas normal mais trouver de l'argent "en temps de crise" n'est pas facile et puis il faut aussi savoir relativiser les choses (voir http://www.salairemoyen.com/).
Je me permets de préciser, pour qu'il n'y ait pas d’ambiguïté, que j'étais professeur certifié donc avec la même grille de salaire qu'un prof d'école que je sois affecté à l'IUFM ou pas (avec il est vrai une prime pour enseignement dans le supérieur mais légèrement inférieure, sauf erreur de ma part, à celle des enseignants affectés en collège et lycée). Ceci dit, j'ai bien conscience que les enseignants du premier degré n'ont eux pas de prime et que c'est donc par là qu'il faut commencer.
| Citation : |
Mais, je l'accorde, je trouve que le niveau s'effondre, souvent je pense que certains bons élèves d'aujourd'hui auraient été des élèves moyens "de mon temps" !
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Je ne suis pas sûr que "le niveau s'effondre" mais ce qui me semble le plus inacceptable c'est que notre école, selon certaines études, semble creuser les inégalités (voir http://educationdechiffree.blog.lemonde.fr/2012/10/08/lecole-francaise -est-fondamentalement-inegalitaire/)
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