Re: Classes prépas : la réforme du temps de travail repoussée [message n° 915827 est une réponse au message n° 915815] |
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ewilan | |
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catandco a écrit le ven, 13 décembre 2013 09:08 | Notre travail relève aussi de la haute voltige, même si elle est différente! Je pense que gérer une classe de 26 gamins "en vrac" (je parle de mon expérience perso, je suis en ZEP), les parents "en vrac" également, les tensions du quartier qui se retrouvent dans l'école, les réunions, rendez-vous...pour essayer d'aider au mieux un enfant...ça aussi devrait nous amener un bon salaire. Notre travail est indispensable, c'est une base qui permet à ces professeurs de faire leur travail en prépa. Ce qui me dérange, c'est cette hiérarchie qui n'a pas lieu d'exister. Et le salaire ne devrait pas dépendre de la "gloire" du diplôme, la longueur des études mais de la pénibilité du boulot, et de sa place dans la société.
Et ce qui me hérisse, c'est cette différence de traitement et de considération. Les efforts, c'est tous, pas seulement les "p'tits" instits!
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Sauf que le principe des vases communicants ne s'applique pas et que si on commence à déshabiller Pierre il ne faudra pas se plaindre que l'on déshabille Paul aussi. Des gens qui ont le niveau pour enseigner en prépa il n'y en a pas tant que ça et si on ne les paie correctement ils iront dans le privé. Il y a déjà une pénurie de profs à ce niveau , ma fille a des profs de maths et physique qui parlent à peine français (et je ne parle même pas de la pédagogie), franchement ça aide pas.
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