Quand il y a de la gêne... [message n° 437316] |
mer. 04 février 2009 14:08 |
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mamouth-resse | | | messages : 2409
Inscrit(e) : mars 2005 Métier : PS1-GS | |
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Petit témoignage sur les dérives parentales.
Lundi j'étais en stage, et comme ma classe a commencé un cycle "patins à glace", on avait convenu que ça serait la collègue de PS qui les y emmènerait, pendant que la brigade prendrait sa classe.
À 13h20, un papa dont j'ai un fils en GS vient à l'école pour dire à ma collègue qui partait à la patinoire avec ma classe, que son grand (en CE2) n'avait pas classe cette après-midi là, pour cause d'absence de maître, et... "il aimerait bien aller à la patinoire, est -e que vous pouvez l'emmener?"
Bien entendu, ma collègue refuse (en se disant "on vit une époque formidable").
à 14H30 elle part pour la patinoire, à 15h elle commence sa séance, et à 15h05, arrivent sur la glace, de patins chaussés, le père et le grand garçon qui avait tellement envie d'aller à la patinoire...
La collègue en est restée baba, elle n'a pas osé leur demander de sortir de la glace (la patinoire n'est pas ouverte au public à cette heure-là).
Bien entendu, une fois la séance terminée, le père et le grand se sont occupés de leurs petits pieds, sans donner le moindre coup de main à la maitresse pour les autres élèves.
Et cerise sur le gâteau, le papa voulait "récupérer tout de suite son 2e fils (qui était à la patinoire avec SA classe), pour ne pas avoir à retourner à l'école pour le prendre.
Là, la collègue a refusé.
Quand il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir...
Complétez les phrases suivantes avec un des homophones entre parenthèses.
1. Je vous (salut – salue) Marie pleine de grâces et je vous (signal – signale) que je n’ai toujours pas gagné à la loterie.
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Re: Quand il y a de la gêne... [message n° 437428 est une réponse au message n° 437424] |
mer. 04 février 2009 16:41 |
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elsy | |
| messages : 1993
Inscrit(e) : juillet 2004 | |
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armelle a écrit le mer, 04 février 2009 16:37 |
elsy a écrit le mer, 04 février 2009 16:31 | Oui Jr on laisse repartir les élèves qui ont un maitre absent, s'il n'y a pas de remplaçant et qu'ils sont arrivés avec leur parent bien sûr ....
Dans les écoles à 3 ou 4 classes, ça nous soulage bien que les parents les gardent quand un maitre est absent et non remplacé...
Des fois on voit même un remplaçant arriver... parce que l'IA a pété un câble avec "tous ces parents qui appellent les uns après les autres l'IA!" hahaha!
Bref, pour ton histoire mam.... que dire? ça me surprend même plus!
Mais franchement j'aurais les nerfs à votre place!
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Dans les écoles à 2 classes aussi...
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Le pire c'est dans les écoles à 1 classe!
PS : j'ai fait un premier jour de stage en PE2 dans une école à 2 classes, directrice absente non remplacée, moi PE2 et le maire qui dit "j'ouvre l'école, je ne peux pas faire ça à mes électeurs" haha....
moi PE2, premier jour de stage (pas stressée du tout) : 49 élèves de la TPS au CM2!
un remplaçant arrive à 10h en disant "et ben votre maire il leur a fait peur à l'IA, il leur a dit qu'il avait laissé une PE2 toute seule avec 50 élèves, du coup ils m'ont sorti de ma classe pour 2 jours!"
trop drôle! youpiyouh!
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Re: Quand il y a de la gêne... [message n° 437464 est une réponse au message n° 437413] |
mer. 04 février 2009 18:12 |
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mamouth-resse | | | messages : 2409
Inscrit(e) : mars 2005 Métier : PS1-GS | |
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Quelques petites précisions :
Le môme qui n'allait pas à l'école car le maitre était absent, c'est à la libre appréciation des parents. Donc ce père-là avait bel et bien décidé que son grand n'irait pas à l'école (il voulait aller à la patinoire avec le petit frère...).
Le père a dit à la dame de la patinoire (QI d'huître), qu'il était "avec l'école X". Elle est responsable d'avoir laissé ce monsieur entrer.
Ma collègue est ZIL, débutante, elle était pleine de bonne volonté, mais n'a pas l'habitude de gérer ce genre de situation. Maintenant elle sait.
Si j'avais été là, le père aurait vite compris sa douleur. D'ailleurs dès demain, je ne vais pas m'économiser le petit tour dans le bureau avec lui.
Enfin, cher jpg, mon but n'est pas d'amorcer les conclusions que tu nous prêtes. La façon dont les parents se comportent ici et là, est forcément anecdotique. For-cé-ment.
Mais la multiplication de ces comportements "inadaptés" est le reflet d'un société où les gens se comportent désormais en consommateurs d'activités et non en usagers du service public d'éducation.
Et je passe sur cet autre gangrène de notre temps, la satisfaction immédiate et irrépressible des désirs des petits kikis.
Jt'en foutrais de la patinoire, tiens!
PS pour JR : le seul comportement que l'instit aurait dû avoir, que ce soit toi ou un autre, est de virer sur le champ le père et son fils. Cette pratique sportive est strictement règlementée, pour entrer sur la glace avec une classe, il faut être enseignant ou moniteur agréé.
Complétez les phrases suivantes avec un des homophones entre parenthèses.
1. Je vous (salut – salue) Marie pleine de grâces et je vous (signal – signale) que je n’ai toujours pas gagné à la loterie.
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Re: Quand il y a de la gêne... [message n° 437788 est une réponse au message n° 437551] |
jeu. 05 février 2009 20:07 |
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bab0611 | |
| messages : 3019
Inscrit(e) : décembre 2004 Métier : ER | |
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jpg_ a écrit le mer, 04 février 2009 21:09 |
bab0611 a écrit le mer, 04 février 2009 20:47 | ben voilà : pour une fois qu'on l'en félicite, il jipège plus !!!
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Encore une personne qui se prend pour le roi...
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bien sûr !!!
pourquoi, c'est pas moi le roi ?????
ben ça alors !!!
faudra qu'j'en parle à mon cheval !!!
mon blog :
http://enseignant-ados-autistes.over-blog.com
J'ai jamais oublié l'odeur des endroits où j'irai.Rapporter un message au modérateur
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Re: Quand il y a de la gêne... [message n° 438176 est une réponse au message n° 438019] |
sam. 07 février 2009 11:33 |
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jackym. | |
| messages : 1249
Inscrit(e) : juillet 2004 Situation géographique : Seine et Marne Métier : Retraité - Directeur d'école 7cl | |
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Bonjour
Mon petit témoignage à moi :
Donc, ce jour là d’octobre 2008, ma collègue de CE2 sort exceptionnellement en retard, pour une raison x ou y, à 11 h 40 au lieu de 11 h 30.
A 13 h 30, une de ses élèves n’était pas de retour et à 13 h 40, je vois arriver par la fenêtre de ma classe l’enfant en question accompagnée par sa mère qui la fait rentrer dans la cour. Je m’enquière de la raison de cette arrivée tardive par une question simple, une phrase nominale : « Un souci ? » La réponse est plus déclarative voire sentencieuse : « Non, non ; mais comme ma fille est sortie 10 minutes en retard, je la ramène 10 minutes après ! »
Là, vous en conviendrez, les bras m’en sont tombés.
On vit une époque formidable.
Jacky M.Rapporter un message au modérateur
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