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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 404980 est une réponse au message n° 140274] sam. 08 novembre 2008 15:43 Message précédentMessage suivant
misscho7
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Il était une fois un poète en mal d’inspiration.
Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était....
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était ...



>^..^<
Chat alors !

Bon, ben je crois que je suis bonne pour renfiler mes chaussettes une fois de plus ! Ayé, au propre comme au figuré !

J'ai signé pour enseigner pas pour en saigner...

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 405439 est une réponse au message n° 404980] sam. 08 novembre 2008 23:02 Message précédentMessage suivant
fleurlou
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Il était une fois un poète en mal d’inspiration.
Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était....
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que



" Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous " ... Gandhi

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 407178 est une réponse au message n° 405439] lun. 10 novembre 2008 21:06 Message précédentMessage suivant
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Il était une fois un poète en mal d’inspiration.
Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était....
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que
l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva...



http://recycletteetpetitecouture.over-blog.com/

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 407211 est une réponse au message n° 407178] lun. 10 novembre 2008 21:20 Message précédentMessage suivant
fleurlou
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Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était...
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva à califourchon sur la branche d’un gros arbre.
Branche , cela rime avec Pervenche remarqua -t-il.
Il était tout à ses réflexions quand un gros hibou




" Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous " ... Gandhi

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 408302 est une réponse au message n° 140274] mar. 11 novembre 2008 16:26 Message précédentMessage suivant
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Il était une fois un poète en mal d’inspiration.
Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était...
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva à califourchon sur la branche d’un gros arbre.
Branche , cela rime avec Pervenche remarqua -t-il.
Il était tout à ses réflexions quand un gros hibou
pondit un oeuf. Là, juste devant ses yeux. Un gros oeuf tout blanc, tout lisse, sans le moindre défaut. Un oeuf parfait.
Or, lorsque le poète s'en approcha, il entendit comme un faible murmure. quelque chose de cristallin, musical presque.
Mais comment un tel bruit pouvait-il venir de cet oeuf ?
Il le secoua, mais ... rien.
Alors, le hibou donna un bref coup de bec sur l'oeuf, et



crois en toi,
un pour tous, tous pour cartables !

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 410011 est une réponse au message n° 408302] mer. 12 novembre 2008 13:59 Message précédentMessage suivant
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Il était une fois un poète en mal d’inspiration.
Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était...
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva à califourchon sur la branche d’un gros arbre.
Branche , cela rime avec Pervenche remarqua -t-il.
Il était tout à ses réflexions quand un gros hibou
pondit un oeuf. Là, juste devant ses yeux. Un gros oeuf tout blanc, tout lisse, sans le moindre défaut. Un oeuf parfait.
Or, lorsque le poète s'en approcha, il entendit comme un faible murmure. quelque chose de cristallin, musical presque.
Mais comment un tel bruit pouvait-il venir de cet oeuf ?
Il le secoua, mais ... rien.
Alors, le hibou donna un bref coup de bec sur l'oeuf, et
il en sortit un magnifique JR miniature qui se mit à chanter
"tu es ma petite pervenche
et tu n'es pas ma vieille branche"
Le poète, fou de joie écrivit ces mots sur son calepin pour ne pas les oublier. puis il prit le JR et...



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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 410168 est une réponse au message n° 410011] mer. 12 novembre 2008 17:42 Message précédentMessage suivant
fleurlou
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Il était une fois un poète en mal d’inspiration.
Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était...
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva à califourchon sur la branche d’un gros arbre.
Branche , cela rime avec Pervenche remarqua -t-il.
Il était tout à ses réflexions quand un gros hibou
pondit un oeuf. Là, juste devant ses yeux. Un gros oeuf tout blanc, tout lisse, sans le moindre défaut. Un oeuf parfait.
Or, lorsque le poète s'en approcha, il entendit comme un faible murmure. quelque chose de cristallin, musical presque.
Mais comment un tel bruit pouvait-il venir de cet oeuf ?
Il le secoua, mais rien.
Alors, le hibou donna un bref coup de bec sur l'oeuf, et
il en sortit un magnifique JR miniature qui se mit à chanter
"tu es ma petite pervenche
et tu n'es pas ma vieille branche"
Le poète, fou de joie écrivit ces mots sur son calepin pour ne pas les oublier. Puis il prit le JR et le pressa contre son coeur.
JR, mon très cher JR, voudrais-tu être ma muse ?
Tu me soufflerais mes rimes en échange je ...




" Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous " ... Gandhi

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 411008 est une réponse au message n° 140274] ven. 14 novembre 2008 20:19 Message précédentMessage suivant
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Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était...
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva à califourchon sur la branche d’un gros arbre.
Branche , cela rime avec Pervenche remarqua -t-il.
Il était tout à ses réflexions quand un gros hibou
pondit un oeuf. Là, juste devant ses yeux. Un gros oeuf tout blanc, tout lisse, sans le moindre défaut. Un oeuf parfait.
Or, lorsque le poète s'en approcha, il entendit comme un faible murmure. quelque chose de cristallin, musical presque.
Mais comment un tel bruit pouvait-il venir de cet oeuf ?
Il le secoua, mais rien.
Alors, le hibou donna un bref coup de bec sur l'oeuf, et
il en sortit un magnifique JR miniature qui se mit à chanter
"tu es ma petite pervenche
et tu n'es pas ma vieille branche"
Le poète, fou de joie écrivit ces mots sur son calepin pour ne pas les oublier. Puis il prit le JR et le pressa contre son coeur.
JR, mon très cher JR, voudrais-tu être ma muse ?
Tu me soufflerais mes rimes en échange je te coacherais pour, qu'avec ta chorale, vous puissiez faire un super boeuf de U2 lors de votre prochaine prestation à "La knacki d'ch'nord".
JR hésita encore. C'était une proposition bien alléchante mais...




"Le véritable enseignement n'est point de te parler mais de te conduire."
Antoine de Saint-Exupéry

"C'est en lisant qu'on devient liseron." Raymond Queneau

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 411111 est une réponse au message n° 411008] ven. 14 novembre 2008 23:20 Message précédentMessage suivant
valroti n'est pas connecté valroti
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Il était une fois un poète en mal d’inspiration.
Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était...
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva à califourchon sur la branche d’un gros arbre.
Branche , cela rime avec Pervenche remarqua -t-il.
Il était tout à ses réflexions quand un gros hibou
pondit un oeuf. Là, juste devant ses yeux. Un gros oeuf tout blanc, tout lisse, sans le moindre défaut. Un oeuf parfait.
Or, lorsque le poète s'en approcha, il entendit comme un faible murmure. quelque chose de cristallin, musical presque.
Mais comment un tel bruit pouvait-il venir de cet oeuf ?
Il le secoua, mais rien.
Alors, le hibou donna un bref coup de bec sur l'oeuf, et
il en sortit un magnifique JR miniature qui se mit à chanter
"tu es ma petite pervenche
et tu n'es pas ma vieille branche"
Le poète, fou de joie écrivit ces mots sur son calepin pour ne pas les oublier. Puis il prit le JR et le pressa contre son coeur.
JR, mon très cher JR, voudrais-tu être ma muse ?
Tu me soufflerais mes rimes en échange je te coacherais pour, qu'avec ta chorale, vous puissiez faire un super boeuf de U2 lors de votre prochaine prestation à "La knacki d'ch'nord".
JR hésita encore. C'était une proposition bien alléchante mais JR hésitait. Le choix qui s'offrait à lui était cruel ! Un coaching pour sa chorale, c'était plutôt pas mal. Mais retourner dans son Dallas natal, voilà ce que lui dictait son instinct animal...



Valérie de la Torre
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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 411128 est une réponse au message n° 411111] sam. 15 novembre 2008 01:02 Message précédentMessage suivant
fleurlou
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Il était une fois un poète en mal d’inspiration.
Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était...
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva à califourchon sur la branche d’un gros arbre.
Branche , cela rime avec Pervenche remarqua -t-il.
Il était tout à ses réflexions quand un gros hibou
pondit un oeuf. Là, juste devant ses yeux. Un gros oeuf tout blanc, tout lisse, sans le moindre défaut. Un oeuf parfait.
Or, lorsque le poète s'en approcha, il entendit comme un faible murmure. quelque chose de cristallin, musical presque.
Mais comment un tel bruit pouvait-il venir de cet oeuf ?
Il le secoua, mais rien.
Alors, le hibou donna un bref coup de bec sur l'oeuf, et
il en sortit un magnifique JR miniature qui se mit à chanter
"tu es ma petite pervenche
et tu n'es pas ma vieille branche"
Le poète, fou de joie écrivit ces mots sur son calepin pour ne pas les oublier. Puis il prit le JR et le pressa contre son coeur.
JR, mon très cher JR, voudrais-tu être ma muse ?
Tu me soufflerais mes rimes en échange je te coacherais pour, qu'avec ta chorale, vous puissiez faire un super boeuf de U2 lors de votre prochaine prestation à "La knacki d'ch'nord".
JR hésita encore. C'était une proposition bien alléchante mais JR hésitait. Le choix qui s'offrait à lui était cruel ! Un coaching pour sa chorale, c'était plutôt pas mal. Mais retourner dans son Dallas natal, voilà ce que lui dictait son instinct animal. Le poète sentit qu'il allait le perdre, alors, il tenta le tout pour le tout et lui offrit ...



" Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous " ... Gandhi

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 417021 est une réponse au message n° 140274] sam. 29 novembre 2008 12:08 Message précédentMessage suivant
bitruc n'est pas connecté bitruc
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Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était...
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva à califourchon sur la branche d’un gros arbre.
Branche , cela rime avec Pervenche remarqua -t-il.
Il était tout à ses réflexions quand un gros hibou
pondit un oeuf. Là, juste devant ses yeux. Un gros oeuf tout blanc, tout lisse, sans le moindre défaut. Un oeuf parfait.
Or, lorsque le poète s'en approcha, il entendit comme un faible murmure. quelque chose de cristallin, musical presque.
Mais comment un tel bruit pouvait-il venir de cet oeuf ?
Il le secoua, mais rien.
Alors, le hibou donna un bref coup de bec sur l'oeuf, et
il en sortit un magnifique JR miniature qui se mit à chanter
"tu es ma petite pervenche
et tu n'es pas ma vieille branche"
Le poète, fou de joie écrivit ces mots sur son calepin pour ne pas les oublier. Puis il prit le JR et le pressa contre son coeur.
JR, mon très cher JR, voudrais-tu être ma muse ?
Tu me soufflerais mes rimes en échange je te coacherais pour, qu'avec ta chorale, vous puissiez faire un super boeuf de U2 lors de votre prochaine prestation à "La knacki d'ch'nord".
JR hésita encore. C'était une proposition bien alléchante mais JR hésitait. Le choix qui s'offrait à lui était cruel ! Un coaching pour sa chorale, c'était plutôt pas mal. Mais retourner dans son Dallas natal, voilà ce que lui dictait son instinct animal. Le poète sentit qu'il allait le perdre, alors, il tenta le tout pour le tout et lui offrit de lui dévoiler le secret des fabuleuses crêpes de la célèbre "tante Vivonne" afin qu'il puisse enfin découvrir le goût des vraies crêpes...
Cruel dilemme. Notre gourmand était maintenant au pied du mur. Il eut alors l'idée...



"Le véritable enseignement n'est point de te parler mais de te conduire."
Antoine de Saint-Exupéry

"C'est en lisant qu'on devient liseron." Raymond Queneau

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 422531 est une réponse au message n° 140274] dim. 14 décembre 2008 23:40 Message précédentMessage suivant
valroti n'est pas connecté valroti
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Il était une fois un poète en mal d’inspiration.
Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était...
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Nôtre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva à califourchon sur la branche d’un gros arbre.
Branche , cela rime avec Pervenche remarqua -t-il.
Il était tout à ses réflexions quand un gros hibou
pondit un oeuf. Là, juste devant ses yeux. Un gros oeuf tout blanc, tout lisse, sans le moindre défaut. Un oeuf parfait.
Or, lorsque le poète s'en approcha, il entendit comme un faible murmure. quelque chose de cristallin, musical presque.
Mais comment un tel bruit pouvait-il venir de cet oeuf ?
Il le secoua, mais rien.
Alors, le hibou donna un bref coup de bec sur l'oeuf, et
il en sortit un magnifique JR miniature qui se mit à chanter
"tu es ma petite pervenche
et tu n'es pas ma vieille branche"
Le poète, fou de joie écrivit ces mots sur son calepin pour ne pas les oublier. Puis il prit le JR et le pressa contre son coeur.
JR, mon très cher JR, voudrais-tu être ma muse ?
Tu me soufflerais mes rimes en échange je te coacherais pour, qu'avec ta chorale, vous puissiez faire un super boeuf de U2 lors de votre prochaine prestation à "La knacki d'ch'nord".
JR hésita encore. C'était une proposition bien alléchante mais JR hésitait. Le choix qui s'offrait à lui était cruel ! Un coaching pour sa chorale, c'était plutôt pas mal. Mais retourner dans son Dallas natal, voilà ce que lui dictait son instinct animal. Le poète sentit qu'il allait le perdre, alors, il tenta le tout pour le tout et lui offrit de lui dévoiler le secret des fabuleuses crêpes de la célèbre "tante Vivonne" afin qu'il puisse enfin découvrir le goût des vraies crêpes...
Cruel dilemme. Notre gourmand était maintenant au pied du mur. Il eut alors l'idée de s'envoler pour prendre de la hauteur et réfléchir un peu...



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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 430505 est une réponse au message n° 422531] dim. 11 janvier 2009 07:31 Message précédentMessage suivant
paulo
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Il était une fois un poète en mal d’inspiration.
Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était...
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Notre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva à califourchon sur la branche d’un gros arbre.
Branche , cela rime avec Pervenche remarqua -t-il.
Il était tout à ses réflexions quand un gros hibou
pondit un oeuf. Là, juste devant ses yeux. Un gros oeuf tout blanc, tout lisse, sans le moindre défaut. Un oeuf parfait.
Or, lorsque le poète s'en approcha, il entendit comme un faible murmure. quelque chose de cristallin, musical presque.
Mais comment un tel bruit pouvait-il venir de cet oeuf ?
Il le secoua, mais rien.
Alors, le hibou donna un bref coup de bec sur l'oeuf, et
il en sortit un magnifique JR miniature qui se mit à chanter
"tu es ma petite pervenche
et tu n'es pas ma vieille branche"
Le poète, fou de joie écrivit ces mots sur son calepin pour ne pas les oublier. Puis il prit le JR et le pressa contre son coeur.
JR, mon très cher JR, voudrais-tu être ma muse ?
Tu me soufflerais mes rimes en échange je te coacherais pour, qu'avec ta chorale, vous puissiez faire un super boeuf de U2 lors de votre prochaine prestation à "La knacki d'ch'nord".
JR hésita encore. C'était une proposition bien alléchante mais JR hésitait. Le choix qui s'offrait à lui était cruel ! Un coaching pour sa chorale, c'était plutôt pas mal. Mais retourner dans son Dallas natal, voilà ce que lui dictait son instinct animal. Le poète sentit qu'il allait le perdre, alors, il tenta le tout pour le tout et lui offrit de lui dévoiler le secret des fabuleuses crêpes de la célèbre "tante Vivonne" afin qu'il puisse enfin découvrir le goût des vraies crêpes...
Cruel dilemme. Notre gourmand était maintenant au pied du mur. Il eut alors l'idée de s'envoler pour prendre de la hauteur et réfléchir un peu...
Cela faisait maintenant quatre semaines que mini-JR réfléchissait en maudissant le manque d'inspiration des auteurs de cette histoire de poète en manque d'inspiration. Il préféra ne pas redescendre sur terre. Heureusement, le versificateur ne l'avait pas attendu. Il songeait maintenant à



Quand je vois quelqu'un qui veut faire mon bonheur, je passe sur le trottoir d'en face - Alexandre Breffort

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 431125 est une réponse au message n° 140274] mar. 13 janvier 2009 19:10 Message précédentMessage suivant
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Il était une fois un poète en mal d’inspiration.
Cette nuit-là, il eut beau solliciter sa muse, celle-ci ne lui souffla mot... Il décida alors de se promener dans la ville. Il flânait depuis une demi-heure quand, ses pas l'ayant conduit dans une ruelle sombre, son regard fut irrésistiblement attiré par une petite lumière qui brillait à hauteur de sa cuisse; une lumière étrange, argentée qui l'hypnotisait. Instinctivement, sa main s'approcha et la petite lumière se transforma en petite fée avec un cartable sur le dos.
C'était mob déguisé en une sublime Armelle, il voulait tellement, tellement se rendre utile. Mais inspirer un poète n'est pas une mince affaire, la tâche est ardue, alors il préféra lui murmurer une douce chanson. Une douce chanson qui racontait des histoires à n'en plus finir avec des définitions saugrenues et des énoncés sans queue ni tête. Un peu exaspéré, mais ne voulant pas le montrer - sa maman l'avait trop bien élevé - il s'excusa poliment en prétextant l'heure tardive et reprit son chemin. Ouf! il l'avait échappé belle.

En effet, ne voulant surtout pas être vu en compagnie d'un ours bleu déguisée en petite fée, il continua son chemin, tranquillement, calmement, posément, quand tout à coup apparut, là, juste devant lui, à, à peine un mètre de lui, oui c'était incroyable, c'était, c'était...
C'était une aubergine, radieuse, lumineuse même, qui se détachait parfaitement sur le soleil couchant. Ah comme elle était jolie, la petite aubergine!
Sentant venir l'inspiration, notre poète se mit aussitôt à l' éplucher et la détailler en fines lamelles afin d'en extraire la substantifique moëlle, il avait presque terminé quand tout à coup, mais oui par Toutatis c'était le commissaire Maigret qui fulminait :
- Mais comment ?!
Qu'est-ce que c’est que ce gâchis !
Transformer un si beau légume en purée poétique ! Vous avez perdu la raison !
Notre poète tout penaud tenta de se défendre :
- c’est à cause de sa couleur, sa jolie couleur à ne pas confondre avec l'habit de certaines pervenches.
Enches !!! Il tenait là une première rime. Il laissa Maigret s'éloigner (celui-ci était dans un bon jour, et même dans une bonne nuit, mais l'histoire ne dit pas si c'est à Brest ou à Strasbourg) et entreprit de terminer sa tâche d'épluchage. À peine eût-il repris son économe en main qu'un bruit le fit sursauter. C'était une étoile qui, filant à toute vitesse en avait heurté une autre.
Le choc fut si violent que l'appartement du poète en fut pulvérisé. Tout le mobilier - chaises, tables, lit - fut éjecté à la vitesse astronomique de 500 000 km/heure. Et bien entendu, il en fut de même pour notre poète maudit (ou maudit poète ?). Toujours est-il qu'il se retrouva à califourchon sur la branche d’un gros arbre.
Branche , cela rime avec Pervenche remarqua-t-il.
Il était tout à ses réflexions quand un gros hibou
pondit un oeuf. Là, juste devant ses yeux. Un gros oeuf tout blanc, tout lisse, sans le moindre défaut. Un oeuf parfait.
Or, lorsque le poète s'en approcha, il entendit comme un faible murmure. Quelque chose de cristallin, musical presque.
Mais comment un tel bruit pouvait-il venir de cet oeuf ?
Il le secoua, mais rien.
Alors, le hibou donna un bref coup de bec sur l'oeuf, et
il en sortit un magnifique JR miniature qui se mit à chanter
"tu es ma petite pervenche
et tu n'es pas ma vieille branche"
Le poète, fou de joie écrivit ces mots sur son calepin pour ne pas les oublier. Puis il prit le JR et le pressa contre son coeur.
JR, mon très cher JR, voudrais-tu être ma muse ?
Tu me soufflerais mes rimes en échange je te coacherais pour, qu'avec ta chorale, vous puissiez faire un super boeuf de U2 lors de votre prochaine prestation à "La knacki d'ch'nord".
JR hésita encore. C'était une proposition bien alléchante mais JR hésitait. Le choix qui s'offrait à lui était cruel ! Un coaching pour sa chorale, c'était plutôt pas mal. Mais retourner dans son Dallas natal, voilà ce que lui dictait son instinct animal. Le poète sentit qu'il allait le perdre, alors, il tenta le tout pour le tout et lui offrit de lui dévoiler le secret des fabuleuses crêpes de la célèbre "tante Vivonne" afin qu'il puisse enfin découvrir le goût des vraies crêpes...
Cruel dilemme. Notre gourmand était maintenant au pied du mur. Il eut alors l'idée de s'envoler pour prendre de la hauteur et réfléchir un peu...
Cela faisait maintenant quatre semaines que mini-JR réfléchissait en maudissant le manque d'inspiration des auteurs de cette histoire de poète en manque d'inspiration. Il préféra ne pas redescendre sur terre. Heureusement, le versificateur ne l'avait pas attendu. Il songeait maintenant à écrire une toute autre histoire car finalement l'inspiration lui était enfin revenue.



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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 432648 est une réponse au message n° 140274] dim. 18 janvier 2009 16:46 Message précédentMessage suivant
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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 432839 est une réponse au message n° 140274] dim. 18 janvier 2009 23:03 Message précédentMessage suivant
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C'était un dimanche après-midi pluvieux. La pluie avait tout balayé : les arbres, les gens, la ville et même mon chat faisait la gueule.


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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 432853 est une réponse au message n° 432839] lun. 19 janvier 2009 00:47 Message précédentMessage suivant
fleurlou
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Je me permets juste une petite remarque qui se veut constructive:
Vos phrases ne doivent pas fermer le récit.
Elles doivent au contraire en appeler la suite.




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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 432917 est une réponse au message n° 140274] lun. 19 janvier 2009 18:20 Message précédentMessage suivant
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Par dessus le marché, la cafetière électrique venait de rendre l'âme. J'allumais la radio dans l'espoir de me changer les idées quand ...



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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 434592 est une réponse au message n° 140274] dim. 25 janvier 2009 14:21 Message précédentMessage suivant
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Par dessus le marché, la cafetière électrique venait de rendre l'âme. J'allumais la radio dans l'espoir de me changer les idées quand on frappa à ma porte. C'était...




Ca te convient mieux Fleurlou ? N'importe quelle phrase peut amener une suite non ? Il suffit d'un peu d'imagination comme disait Charles... Razz



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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 434970 est une réponse au message n° 434592] lun. 26 janvier 2009 19:24 Message précédentMessage suivant
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C'était un dimanche après-midi pluvieux. La pluie avait tout balayé : les arbres, les gens, la ville et même mon chat faisait la gueule.
Par dessus le marché, la cafetière électrique venait de rendre l'âme. J'allumais la radio dans l'espoir de me changer les idées quand on frappa à ma porte. C'était mon voisin : alors, là ! c'était le pompon !! je vous fais le tableau : la cinquantaine ventripotante, arborant de généreuses auréoles de sueur sur les cotés de son marcel, là, juste en dessous des poils, la moustache perchée sur un sourire de paysan du Moyen-Age, mais surtout, surtout ...





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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438591 est une réponse au message n° 140274] dim. 08 février 2009 17:36 Message précédentMessage suivant
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C'était un dimanche après-midi pluvieux. La pluie avait tout balayé : les arbres, les gens, la ville et même mon chat faisait la gueule.
Par dessus le marché, la cafetière électrique venait de rendre l'âme. J'allumais la radio dans l'espoir de me changer les idées quand on frappa à ma porte. C'était mon voisin : alors, là ! c'était le pompon !! je vous fais le tableau : la cinquantaine ventripotante, arborant de généreuses auréoles de sueur sur les côtés de son marcel, là, juste en dessous des poils, la moustache perchée sur un sourire de paysan du Moyen-Age, mais surtout, surtout il se croyait irrésistible le bougre!!!
Que me voulait-il donc?
Moi, la pauvre jeune instit (pardon, prof des écoles) célibataire, je m'étais dit qu'il me fallait raser les murs car la Saint-Valentin était toute proche... et bingo!!!Voilà ce vieux dragueur sur le retour qui sonnait à ma porte!!!
Une grande inspiration et j'ouvris à contrecoeur.
Mais là....




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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438595 est une réponse au message n° 140274] dim. 08 février 2009 17:49 Message précédentMessage suivant
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Que me voulait-il donc?
Moi, la pauvre jeune instit (pardon, prof des écoles) célibataire, je m'étais dit qu'il me fallait raser les murs car la Saint-Valentin était toute proche... et bingo!!!Voilà ce vieux dragueur sur le retour qui sonnait à ma porte!!!
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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438614 est une réponse au message n° 140274] dim. 08 février 2009 18:28 Message précédentMessage suivant
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Que me voulait-il donc?
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Mais là ... surprise, il n'était pas seul ! à ses côtés attendait un grand jeune homme, beau comme un dieu.
Moi qui n'avais jamais cru au coup de foudre...la flèche de Cupidon m'avait atteinte en plein coeur...
Un ange passa... Cet adonis avait un sourire irrésistible et un regard si pénétrant. Je me sentais fondre... Malheureusement la magie de cet instant fut soudainement brisée par...





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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438638 est une réponse au message n° 438614] dim. 08 février 2009 19:12 Message précédentMessage suivant
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Que me voulait-il donc?
Moi, la pauvre jeune instit (pardon, prof des écoles) célibataire, je m'étais dit qu'il me fallait raser les murs car la Saint-Valentin était toute proche... et bingo!!!Voilà ce vieux dragueur sur le retour qui sonnait à ma porte!!!
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Mais là ... surprise, il n'était pas seul ! à ses côtés attendait un grand jeune homme, beau comme un dieu.
Moi qui n'avais jamais cru au coup de foudre...la flèche de Cupidon m'avait atteinte en plein coeur...
Un ange passa... Cet adonis avait un sourire irrésistible et un regard si pénétrant. Je me sentais fondre... Malheureusement la magie de cet instant fut soudainement brisée par la voix du vieux barbon : "dites, vous avez l'électricité ? parce que moi j'en ai pas, alors comme qui dirait, j'ai appelé l'electricien que voilà, puis j'ui ai dit "ah ben on va'ller voir la p'tite voisine si elle a l'électricité parce que j'voudrais pas faire des travaux pour rien, parce que vous comprenez, j'viens juste de refaire la toiture et, c'est pas pour dire mais, les artisans, ils y vont pas avec le dos d'la main morte, c'est dit sans vouloir vous vexer, et comme les impots sont tombés...." " Pendant que le vieux déblatérait à s'en décrocher la dent, mon adonis avait entrepris de....



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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438664 est une réponse au message n° 140274] dim. 08 février 2009 19:59 Message précédentMessage suivant
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Que me voulait-il donc?
Moi, la pauvre jeune instit (pardon, prof des écoles) célibataire, je m'étais dit qu'il me fallait raser les murs car la Saint-Valentin était toute proche... et bingo!!!Voilà ce vieux dragueur sur le retour qui sonnait à ma porte!!!
Une grande inspiration et j'ouvris à contrecoeur.
Mais là ... surprise, il n'était pas seul ! à ses côtés attendait un grand jeune homme, beau comme un dieu.
Moi qui n'avais jamais cru au coup de foudre...la flèche de Cupidon m'avait atteinte en plein coeur...
Un ange passa... Cet adonis avait un sourire irrésistible et un regard si pénétrant. Je me sentais fondre... Malheureusement la magie de cet instant fut soudainement brisée par la voix du vieux barbon : "dites, vous avez l'électricité ? parce que moi j'en ai pas, alors comme qui dirait, j'ai appelé l'electricien que voilà, puis j'ui ai dit "ah ben on va'ller voir la p'tite voisine si elle a l'électricité parce que j'voudrais pas faire des travaux pour rien, parce que vous comprenez, j'viens juste de refaire la toiture et, c'est pas pour dire mais, les artisans, ils y vont pas avec le dos d'la main morte, c'est dit sans vouloir vous vexer, et comme les impots sont tombés...." " Pendant que le vieux déblatérait à s'en décrocher la dent, mon adonis avait entrepris de.... sortir un carnet et un crayon de sa besace. C'était bien ma veine, un électricien muet. Après avoir passé quelques minutes qui me parurent une éternité à écrire, il déchira une feuille qu'il me tendit où je lus ces mots....



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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438677 est une réponse au message n° 438664] dim. 08 février 2009 20:25 Message précédentMessage suivant
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Bon allez la suite là vite vite vite je tiens plus moi !


Éduquons, éduquons !

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438678 est une réponse au message n° 438677] dim. 08 février 2009 20:26 Message précédentMessage suivant
elsy
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rodolphe_t a écrit le dim, 08 février 2009 20:25

Bon allez la suite là vite vite vite je tiens plus moi !

écris la toi-même ça ira plus vite je t'assure! Wink Wink

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438679 est une réponse au message n° 438678] dim. 08 février 2009 20:27 Message précédentMessage suivant
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elsy a écrit le dim, 08 février 2009 20:26

rodolphe_t a écrit le dim, 08 février 2009 20:25

Bon allez la suite là vite vite vite je tiens plus moi !

écris la toi-même ça ira plus vite je t'assure! Wink Wink


Non non, ça risque de mal tourner... Very Happy



Éduquons, éduquons !

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438680 est une réponse au message n° 438679] dim. 08 février 2009 20:27 Message précédentMessage suivant
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rodolphe_t a écrit le dim, 08 février 2009 20:27

elsy a écrit le dim, 08 février 2009 20:26

rodolphe_t a écrit le dim, 08 février 2009 20:25

Bon allez la suite là vite vite vite je tiens plus moi !

écris la toi-même ça ira plus vite je t'assure! Wink Wink


Non non, ça risque de mal tourner... Very Happy

non vas y j'ai hâte de lire maintenant!

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438682 est une réponse au message n° 140274] dim. 08 février 2009 20:35 Message précédentMessage suivant
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Je me sentis rougir comme une écolière. C'était vraiment trop beau pour être vrai! Moi, la Bridget Jones made in France, je n'arrivais pas à le croire... Cela faisait maintenant un bon moment que ma vie sentimentale était un véritable désert ( sans Petit Prince...). Il y avait sûrement un lézard quelque part! Un mec aussi parfait, ça n'était vraiment pas pour moi et pourtant...



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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438683 est une réponse au message n° 438682] dim. 08 février 2009 20:37 Message précédentMessage suivant
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Merci Bi !


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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438919 est une réponse au message n° 438683] lun. 09 février 2009 19:20 Message précédentMessage suivant
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Je me sentis rougir comme une écolière. C'était vraiment trop beau pour être vrai! Moi, la Bridget Jones made in France, je n'arrivais pas à le croire... Cela faisait maintenant un bon moment que ma vie sentimentale était un véritable désert ( sans Petit Prince...). Il y avait sûrement un lézard quelque part! Un mec aussi parfait, ça n'était vraiment pas pour moi et pourtant même ses petites phéromones me tendaient les bras. Je repoussais donc le Robert en pantoufles d'une main en claquant la porte tandis que de l'autre j'empoignais fermement mister muscle et le projetais sur le canapé en prétextant un besoin de vérification de mon câblage électrique (je sais, ça fait beaucoup de choses à la fois mais parfois l'adrénaline peut faire faire des choses impossibles en temps normal). En un temps record j'avais fermé les volets, allumé quelques bougies parfumées, enfilé un déshabillé de soie, enfermé le chien dans la salle de bain et sauté sur les genoux de mon "invité" quand je m'aperçus que ...



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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 438961 est une réponse au message n° 140274] lun. 09 février 2009 20:57 Message précédentMessage suivant
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Je me sentis rougir comme une écolière. C'était vraiment trop beau pour être vrai! Moi, la Bridget Jones made in France, je n'arrivais pas à le croire... Cela faisait maintenant un bon moment que ma vie sentimentale était un véritable désert ( sans Petit Prince...). Il y avait sûrement un lézard quelque part! Un mec aussi parfait, ça n'était vraiment pas pour moi et pourtant même ses petites phéromones me tendaient les bras. Je repoussais donc le Robert en pantoufles d'une main en claquant la porte tandis que de l'autre j'empoignais fermement mister muscle et le projetais sur le canapé en prétextant un besoin de vérification de mon câblage électrique (je sais, ça fait beaucoup de choses à la fois mais parfois l'adrénaline peut faire faire des choses impossibles en temps normal). En un temps record j'avais fermé les volets, allumé quelques bougies parfumées, enfilé un déshabillé de soie, enfermé le chien dans la salle de bain et sauté sur les genoux de mon "invité" quand je m'aperçus que dans la précipitation et dans cet état de semi conscience, j'avais complètement oublié d'enlever les grandes chaussettes bariolées qu'une cartablienne avisée m'avait envoyées pour Noël.Qu'à cela ne tienne!! Avec un peu de chance et sous l'effet de l'excitation, j'espérais bien qu'il n'avait rien remarqué. Je lui susurrais alors à l'oreille de ma voix la plus sensuelle de fermer les yeux... et hop! en un éclair, je fis disparaître ces tue-l'amour sous le canapé. Je m'apprêtais enfin à lui faire le grand jeu quand je sentis quelque chose vibrer contre ma cuisse. Comble de malchance!! Il ne manquait plus que son téléphone portable!!! Sûrement une urgence mais là, il y avait aussi urgence!!! Il fallait absolument qu'il éteigne le brasier qui me consumait!!!! J'avançais la main pour me saisir du portable quand...



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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 439037 est une réponse au message n° 140274] lun. 09 février 2009 23:01 Message précédentMessage suivant
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Rodolphe là c'est une suite pour toi Cool


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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 439213 est une réponse au message n° 439037] mar. 10 février 2009 21:04 Message précédentMessage suivant
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Bon, bon !

C'était un dimanche après-midi pluvieux. La pluie avait tout balayé : les arbres, les gens, la ville et même mon chat faisait la gueule.
Par dessus le marché, la cafetière électrique venait de rendre l'âme. J'allumais la radio dans l'espoir de me changer les idées quand on frappa à ma porte. C'était mon voisin : alors, là ! c'était le pompon !! je vous fais le tableau : la cinquantaine ventripotante, arborant de généreuses auréoles de sueur sur les côtés de son marcel, là, juste en dessous des poils, la moustache perchée sur un sourire de paysan du Moyen-Age, mais surtout, surtout il se croyait irrésistible le bougre!!!
Que me voulait-il donc?
Moi, la pauvre jeune instit (pardon, prof des écoles) célibataire, je m'étais dit qu'il me fallait raser les murs car la Saint-Valentin était toute proche... et bingo!!!Voilà ce vieux dragueur sur le retour qui sonnait à ma porte!!!
Une grande inspiration et j'ouvris à contrecoeur.
Mais là ... surprise, il n'était pas seul ! à ses côtés attendait un grand jeune homme, beau comme un dieu.
Moi qui n'avais jamais cru au coup de foudre...la flèche de Cupidon m'avait atteinte en plein coeur...
Un ange passa... Cet adonis avait un sourire irrésistible et un regard si pénétrant. Je me sentais fondre... Malheureusement la magie de cet instant fut soudainement brisée par la voix du vieux barbon : "dites, vous avez l'électricité ? parce que moi j'en ai pas, alors comme qui dirait, j'ai appelé l'electricien que voilà, puis j'ui ai dit "ah ben on va'ller voir la p'tite voisine si elle a l'électricité parce que j'voudrais pas faire des travaux pour rien, parce que vous comprenez, j'viens juste de refaire la toiture et, c'est pas pour dire mais, les artisans, ils y vont pas avec le dos d'la main morte, c'est dit sans vouloir vous vexer, et comme les impots sont tombés...." " Pendant que le vieux déblatérait à s'en décrocher la dent, mon adonis avait entrepris de.... sortir un carnet et un crayon de sa besace. C'était bien ma veine, un électricien muet. Après avoir passé quelques minutes qui me parurent une éternité à écrire, il déchira une feuille qu'il me tendit où je lus ces mots.... VOUS FAITES QUOI POUR LA SOIRÉE DU 14 FÉVRIER ?
Je me sentis rougir comme une écolière. C'était vraiment trop beau pour être vrai! Moi, la Bridget Jones made in France, je n'arrivais pas à le croire... Cela faisait maintenant un bon moment que ma vie sentimentale était un véritable désert ( sans Petit Prince...). Il y avait sûrement un lézard quelque part! Un mec aussi parfait, ça n'était vraiment pas pour moi et pourtant même ses petites phéromones me tendaient les bras. Je repoussais donc le Robert en pantoufles d'une main en claquant la porte tandis que de l'autre j'empoignais fermement mister muscle et le projetais sur le canapé en prétextant un besoin de vérification de mon câblage électrique (je sais, ça fait beaucoup de choses à la fois mais parfois l'adrénaline peut faire faire des choses impossibles en temps normal). En un temps record j'avais fermé les volets, allumé quelques bougies parfumées, enfilé un déshabillé de soie, enfermé le chien dans la salle de bain et sauté sur les genoux de mon "invité" quand je m'aperçus que dans la précipitation et dans cet état de semi conscience, j'avais complètement oublié d'enlever les grandes chaussettes bariolées qu'une cartablienne avisée m'avait envoyées pour Noël.Qu'à cela ne tienne!! Avec un peu de chance et sous l'effet de l'excitation, j'espérais bien qu'il n'avait rien remarqué. Je lui susurrais alors à l'oreille de ma voix la plus sensuelle de fermer les yeux... et hop! en un éclair, je fis disparaître ces tue-l'amour sous le canapé. Je m'apprêtais enfin à lui faire le grand jeu quand je sentis quelque chose vibrer contre ma cuisse. Comble de malchance!! Il ne manquait plus que son téléphone portable!!! Sûrement une urgence mais là, il y avait aussi urgence!!! Il fallait absolument qu'il éteigne le brasier qui me consumait!!!! J'avançais la main pour me saisir du portable quand il me souffla, le regard pénétrant, avec un sourire dévoilant une denture parfaite : « Laisse ! Moi aussi je vibre pour toi ! » Mince, non seulement mon dieu grec n’était pas muet mais il avait une voix suave, chaude, sensuelle. Alors si en plus il avait de l’humour… Je n’en revenais pas, il en pinçait pour moi. J’allais me réveiller, ce n’était pas possible… J’approchai mes lèvres des siennes, doucement, fébrilement, avec la certitude que ce moment allait être inoubliable. C’est là qu’il me repoussa brusquement. Oh, non ! Que se passait-il ? Je ne comprenais plus rien. Tout se passait merveilleusement bien. Pourquoi ça m’arrivait, encore ? C’est alors qu’il éternua une fois puis deux. Ce n’était que le début d’une série qui semblait ne pouvoir s’interrompre. Ouf ! Il ne m’avait pas repoussé, enfin pas comme le dernier en date. Lui, c’était parce qu’il avait trop bu… Ma moquette s’en souvient encore. Je ne savais que faire pour lui venir en aide… Entre mes « À tes souhaits » peu convaincants, il réussit à me dire : « Je suis allergique aux… aux…. Atchoum !!! … »



Éduquons, éduquons !

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 439405 est une réponse au message n° 140274] mer. 11 février 2009 13:44 Message précédentMessage suivant
antigone68 n'est pas connecté antigone68
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Situation géographique : à la croisée des mondes...
C'était un dimanche après-midi pluvieux. La pluie avait tout balayé : les arbres, les gens, la ville et même mon chat faisait la gueule.
Par dessus le marché, la cafetière électrique venait de rendre l'âme. J'allumais la radio dans l'espoir de me changer les idées quand on frappa à ma porte. C'était mon voisin : alors, là ! c'était le pompon !! je vous fais le tableau : la cinquantaine ventripotante, arborant de généreuses auréoles de sueur sur les côtés de son marcel, là, juste en dessous des poils, la moustache perchée sur un sourire de paysan du Moyen-Age, mais surtout, surtout il se croyait irrésistible le bougre!!!
Que me voulait-il donc?
Moi, la pauvre jeune instit (pardon, prof des écoles) célibataire, je m'étais dit qu'il me fallait raser les murs car la Saint-Valentin était toute proche... et bingo!!!Voilà ce vieux dragueur sur le retour qui sonnait à ma porte!!!
Une grande inspiration et j'ouvris à contrecoeur.
Mais là ... surprise, il n'était pas seul ! à ses côtés attendait un grand jeune homme, beau comme un dieu.
Moi qui n'avais jamais cru au coup de foudre...la flèche de Cupidon m'avait atteinte en plein coeur...
Un ange passa... Cet adonis avait un sourire irrésistible et un regard si pénétrant. Je me sentais fondre... Malheureusement la magie de cet instant fut soudainement brisée par la voix du vieux barbon : "dites, vous avez l'électricité ? parce que moi j'en ai pas, alors comme qui dirait, j'ai appelé l'electricien que voilà, puis j'ui ai dit "ah ben on va'ller voir la p'tite voisine si elle a l'électricité parce que j'voudrais pas faire des travaux pour rien, parce que vous comprenez, j'viens juste de refaire la toiture et, c'est pas pour dire mais, les artisans, ils y vont pas avec le dos d'la main morte, c'est dit sans vouloir vous vexer, et comme les impots sont tombés...." " Pendant que le vieux déblatérait à s'en décrocher la dent, mon adonis avait entrepris de.... sortir un carnet et un crayon de sa besace. C'était bien ma veine, un électricien muet. Après avoir passé quelques minutes qui me parurent une éternité à écrire, il déchira une feuille qu'il me tendit où je lus ces mots.... VOUS FAITES QUOI POUR LA SOIRÉE DU 14 FÉVRIER ?
Je me sentis rougir comme une écolière. C'était vraiment trop beau pour être vrai! Moi, la Bridget Jones made in France, je n'arrivais pas à le croire... Cela faisait maintenant un bon moment que ma vie sentimentale était un véritable désert ( sans Petit Prince...). Il y avait sûrement un lézard quelque part! Un mec aussi parfait, ça n'était vraiment pas pour moi et pourtant même ses petites phéromones me tendaient les bras. Je repoussais donc le Robert en pantoufles d'une main en claquant la porte tandis que de l'autre j'empoignais fermement mister muscle et le projetais sur le canapé en prétextant un besoin de vérification de mon câblage électrique (je sais, ça fait beaucoup de choses à la fois mais parfois l'adrénaline peut faire faire des choses impossibles en temps normal). En un temps record j'avais fermé les volets, allumé quelques bougies parfumées, enfilé un déshabillé de soie, enfermé le chien dans la salle de bain et sauté sur les genoux de mon "invité" quand je m'aperçus que dans la précipitation et dans cet état de semi conscience, j'avais complètement oublié d'enlever les grandes chaussettes bariolées qu'une cartablienne avisée m'avait envoyées pour Noël.Qu'à cela ne tienne!! Avec un peu de chance et sous l'effet de l'excitation, j'espérais bien qu'il n'avait rien remarqué. Je lui susurrais alors à l'oreille de ma voix la plus sensuelle de fermer les yeux... et hop! en un éclair, je fis disparaître ces tue-l'amour sous le canapé. Je m'apprêtais enfin à lui faire le grand jeu quand je sentis quelque chose vibrer contre ma cuisse. Comble de malchance!! Il ne manquait plus que son téléphone portable!!! Sûrement une urgence mais là, il y avait aussi urgence!!! Il fallait absolument qu'il éteigne le brasier qui me consumait!!!! J'avançais la main pour me saisir du portable quand il me souffla, le regard pénétrant, avec un sourire dévoilant une denture parfaite : « Laisse ! Moi aussi je vibre pour toi ! » Mince, non seulement mon dieu grec n’était pas muet mais il avait une voix suave, chaude, sensuelle. Alors si en plus il avait de l’humour… Je n’en revenais pas, il en pinçait pour moi. J’allais me réveiller, ce n’était pas possible… J’approchai mes lèvres des siennes, doucement, fébrilement, avec la certitude que ce moment allait être inoubliable. C’est là qu’il me repoussa brusquement. Oh, non ! Que se passait-il ? Je ne comprenais plus rien. Tout se passait merveilleusement bien. Pourquoi ça m’arrivait, encore ? C’est alors qu’il éternua une fois puis deux. Ce n’était que le début d’une série qui semblait ne pouvoir s’interrompre. Ouf ! Il ne m’avait pas repoussé, enfin pas comme le dernier en date. Lui, c’était parce qu’il avait trop bu… Ma moquette s’en souvient encore. Je ne savais que faire pour lui venir en aide… Entre mes « À tes souhaits » peu convaincants, il réussit à me dire : « Je suis allergique aux… aux…. Atchoum !!! … »

... chaussettes !
il doit y en avoir une quelque part.>>

J'aurais dû me douter que ma paire de grandes chaussettes rayées ne pourrait pas longtemps passer inaperçue.
Tendant avec compassion une boite de mouchoirs à l'homme de ma vie (comment pouvait-il en être autrement ?), je cherchais un moyen de lui expliquer la présence de ces horribles choses rayées.
C'est alors que mon chat, qui faisait toujours la gueule, sortit de sous le canapé, avec entre les dents ...



crois en toi,
un pour tous, tous pour cartables !

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 439596 est une réponse au message n° 140274] mer. 11 février 2009 19:09 Message précédentMessage suivant
madamechat n'est pas connecté madamechat
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Bon... je suis pressée de connaître la suite moi!


C'était un professeur, un simple professeur... (JJG)

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 440090 est une réponse au message n° 140274] jeu. 12 février 2009 21:10 Message précédentMessage suivant
bitruc n'est pas connecté bitruc
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C'était un dimanche après-midi pluvieux. La pluie avait tout balayé : les arbres, les gens, la ville et même mon chat faisait la gueule.
Par dessus le marché, la cafetière électrique venait de rendre l'âme. J'allumais la radio dans l'espoir de me changer les idées quand on frappa à ma porte. C'était mon voisin : alors, là ! c'était le pompon !! je vous fais le tableau : la cinquantaine ventripotante, arborant de généreuses auréoles de sueur sur les côtés de son marcel, là, juste en dessous des poils, la moustache perchée sur un sourire de paysan du Moyen-Age, mais surtout, surtout il se croyait irrésistible le bougre!!!
Que me voulait-il donc?
Moi, la pauvre jeune instit (pardon, prof des écoles) célibataire, je m'étais dit qu'il me fallait raser les murs car la Saint-Valentin était toute proche... et bingo!!!Voilà ce vieux dragueur sur le retour qui sonnait à ma porte!!!
Une grande inspiration et j'ouvris à contrecoeur.
Mais là ... surprise, il n'était pas seul ! à ses côtés attendait un grand jeune homme, beau comme un dieu.
Moi qui n'avais jamais cru au coup de foudre...la flèche de Cupidon m'avait atteinte en plein coeur...
Un ange passa... Cet adonis avait un sourire irrésistible et un regard si pénétrant. Je me sentais fondre... Malheureusement la magie de cet instant fut soudainement brisée par la voix du vieux barbon : "dites, vous avez l'électricité ? parce que moi j'en ai pas, alors comme qui dirait, j'ai appelé l'electricien que voilà, puis j'ui ai dit "ah ben on va'ller voir la p'tite voisine si elle a l'électricité parce que j'voudrais pas faire des travaux pour rien, parce que vous comprenez, j'viens juste de refaire la toiture et, c'est pas pour dire mais, les artisans, ils y vont pas avec le dos d'la main morte, c'est dit sans vouloir vous vexer, et comme les impots sont tombés...." " Pendant que le vieux déblatérait à s'en décrocher la dent, mon adonis avait entrepris de.... sortir un carnet et un crayon de sa besace. C'était bien ma veine, un électricien muet. Après avoir passé quelques minutes qui me parurent une éternité à écrire, il déchira une feuille qu'il me tendit où je lus ces mots.... VOUS FAITES QUOI POUR LA SOIRÉE DU 14 FÉVRIER ?
Je me sentis rougir comme une écolière. C'était vraiment trop beau pour être vrai! Moi, la Bridget Jones made in France, je n'arrivais pas à le croire... Cela faisait maintenant un bon moment que ma vie sentimentale était un véritable désert ( sans Petit Prince...). Il y avait sûrement un lézard quelque part! Un mec aussi parfait, ça n'était vraiment pas pour moi et pourtant même ses petites phéromones me tendaient les bras. Je repoussais donc le Robert en pantoufles d'une main en claquant la porte tandis que de l'autre j'empoignais fermement mister muscle et le projetais sur le canapé en prétextant un besoin de vérification de mon câblage électrique (je sais, ça fait beaucoup de choses à la fois mais parfois l'adrénaline peut faire faire des choses impossibles en temps normal). En un temps record j'avais fermé les volets, allumé quelques bougies parfumées, enfilé un déshabillé de soie, enfermé le chien dans la salle de bain et sauté sur les genoux de mon "invité" quand je m'aperçus que dans la précipitation et dans cet état de semi conscience, j'avais complètement oublié d'enlever les grandes chaussettes bariolées qu'une cartablienne avisée m'avait envoyées pour Noël.Qu'à cela ne tienne!! Avec un peu de chance et sous l'effet de l'excitation, j'espérais bien qu'il n'avait rien remarqué. Je lui susurrais alors à l'oreille de ma voix la plus sensuelle de fermer les yeux... et hop! en un éclair, je fis disparaître ces tue-l'amour sous le canapé. Je m'apprêtais enfin à lui faire le grand jeu quand je sentis quelque chose vibrer contre ma cuisse. Comble de malchance!! Il ne manquait plus que son téléphone portable!!! Sûrement une urgence mais là, il y avait aussi urgence!!! Il fallait absolument qu'il éteigne le brasier qui me consumait!!!! J'avançais la main pour me saisir du portable quand il me souffla, le regard pénétrant, avec un sourire dévoilant une denture parfaite : « Laisse ! Moi aussi je vibre pour toi ! » Mince, non seulement mon dieu grec n’était pas muet mais il avait une voix suave, chaude, sensuelle. Alors si en plus il avait de l’humour… Je n’en revenais pas, il en pinçait pour moi. J’allais me réveiller, ce n’était pas possible… J’approchai mes lèvres des siennes, doucement, fébrilement, avec la certitude que ce moment allait être inoubliable. C’est là qu’il me repoussa brusquement. Oh, non ! Que se passait-il ? Je ne comprenais plus rien. Tout se passait merveilleusement bien. Pourquoi ça m’arrivait, encore ? C’est alors qu’il éternua une fois puis deux. Ce n’était que le début d’une série qui semblait ne pouvoir s’interrompre. Ouf ! Il ne m’avait pas repoussé, enfin pas comme le dernier en date. Lui, c’était parce qu’il avait trop bu… Ma moquette s’en souvient encore. Je ne savais que faire pour lui venir en aide… Entre mes « À tes souhaits » peu convaincants, il réussit à me dire : « Je suis allergique aux… aux…. Atchoum !!! … »

... chaussettes !
il doit y en avoir une quelque part.>>

J'aurais dû me douter que ma paire de grandes chaussettes rayées ne pourrait pas longtemps passer inaperçue.
Tendant avec compassion une boite de mouchoirs à l'homme de ma vie (comment pouvait-il en être autrement ?), je cherchais un moyen de lui expliquer la présence de ces horribles choses rayées.
C'est alors que mon chat, qui faisait toujours la gueule, sortit de sous le canapé, avec entre les dents une des causes de mon infortune. Il fallait absolument que je trouve un moyen de ménager la chèvre et le chou: je ne voulais pas sacrifier mes chaussettes chéries ( ben oui s'il venait à mon Adonis l'idée de tirer sa révérence un de ces quatre matins et de m'abandonner comme une vieille chaussette...)et en même temps je ne voulais pas qu'une paire de chaussettes se mettent en travers de notre amour naissant.
Je lui proposais alors...




"Le véritable enseignement n'est point de te parler mais de te conduire."
Antoine de Saint-Exupéry

"C'est en lisant qu'on devient liseron." Raymond Queneau

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 440293 est une réponse au message n° 140274] ven. 13 février 2009 13:46 Message précédentMessage suivant
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C'était un dimanche après-midi pluvieux. La pluie avait tout balayé : les arbres, les gens, la ville et même mon chat faisaient la gueule.
Par dessus le marché, la cafetière électrique venait de rendre l'âme. J'allumai la radio dans l'espoir de me changer les idées quand on frappa à ma porte. C'était mon voisin : alors, là ! c'était le pompon !! je vous fais le tableau : la cinquantaine ventripotente, arborant de généreuses auréoles de sueur sur les côtés de son marcel, là, juste en dessous des poils, la moustache perchée sur un sourire de paysan du Moyen-Age, mais surtout, surtout il se croyait irrésistible le bougre!!!
Que me voulait-il donc?
Moi, la pauvre jeune instit (pardon, prof des écoles) célibataire, je m'étais dit qu'il me fallait raser les murs car la Saint-Valentin était toute proche... et bingo!!!Voilà ce vieux dragueur sur le retour qui sonnait à ma porte!!!
Une grande inspiration et j'ouvris à contrec½ur.
Mais là ... surprise, il n'était pas seul ! à ses côtés attendait un grand jeune homme, beau comme un dieu.
Moi qui n'avais jamais cru au coup de foudre...la flèche de Cupidon m'avait atteinte en plein c½ur...
Un ange passa... Cet adonis avait un sourire irrésistible et un regard si pénétrant. Je me sentais fondre... Malheureusement la magie de cet instant fut soudainement brisée par la voix du vieux barbon : "dites, vous avez l'électricité ? parce que moi j'en ai pas, alors comme qui dirait, j'ai appelé l'électricien que voilà, puis j'ui ai dit "ah ben on va'ller voir la p'tite voisine si elle a l'électricité parce que j'voudrais pas faire des travaux pour rien, parce que vous comprenez, j'viens juste de refaire la toiture et, c'est pas pour dire mais, les artisans, ils y vont pas avec le dos d'la main morte, c'est dit sans vouloir vous vexer, et comme les impôts sont tombés...." " Pendant que le vieux déblatérait à s'en décrocher la dent, mon adonis avait entrepris de.... sortir un carnet et un crayon de sa besace. C'était bien ma veine, un électricien muet. Après avoir passé quelques minutes qui me parurent une éternité à écrire, il déchira une feuille qu'il me tendit où je lus ces mots.... VOUS FAITES QUOI POUR LA SOIRÉE DU 14 FÉVRIER ?
Je me sentis rougir comme une écolière. C'était vraiment trop beau pour être vrai! Moi, la Bridget Jones made in France, je n'arrivais pas à le croire... Cela faisait maintenant un bon moment que ma vie sentimentale était un véritable désert ( sans Petit Prince...). Il y avait sûrement un lézard quelque part! Un mec aussi parfait, ça n'était vraiment pas pour moi et pourtant même ses petites phéromones me tendaient les bras. Je repoussai donc le Robert en pantoufles d'une main en claquant la porte tandis que de l'autre j'empoignais fermement mister muscle et le projetais sur le canapé en prétextant un besoin de vérification de mon câblage électrique (je sais, ça fait beaucoup de choses à la fois mais parfois l'adrénaline peut faire faire des choses impossibles en temps normal). En un temps record j'avais fermé les volets, allumé quelques bougies parfumées, enfilé un déshabillé de soie, enfermé le chien dans la salle de bain et sauté sur les genoux de mon "invité" quand je m'aperçus que dans la précipitation et dans cet état de semi conscience, j'avais complètement oublié d'enlever les grandes chaussettes bariolées qu'une cartablienne avisée m'avait envoyées pour Noël.Qu'à cela ne tienne!! Avec un peu de chance et sous l'effet de l'excitation, j'espérais bien qu'il n'avait rien remarqué. Je lui susurrai alors à l'oreille de ma voix la plus sensuelle de fermer les yeux... et hop! en un éclair, je fis disparaître ces tue-l'amour sous le canapé. Je m'apprêtais enfin à lui faire le grand jeu quand je sentis quelque chose vibrer contre ma cuisse. Comble de malchance!! Il ne manquait plus que son téléphone portable!!! Sûrement une urgence mais là, il y avait aussi urgence!!! Il fallait absolument qu'il éteigne le brasier qui me consumait!!!! J'avançais la main pour me saisir du portable quand il me souffla, le regard pénétrant, avec un sourire dévoilant une denture parfaite : « Laisse ! Moi aussi je vibre pour toi ! » Mince, non seulement mon dieu grec n'était pas muet mais il avait une voix suave, chaude, sensuelle. Alors si en plus il avait de l'humour? Je n'en revenais pas, il en pinçait pour moi. J'allais me réveiller, ce n'était pas possible? J'approchai mes lèvres des siennes, doucement, fébrilement, avec la certitude que ce moment allait être inoubliable. C'est là qu'il me repoussa brusquement. Oh, non ! Que se passait-il ? Je ne comprenais plus rien. Tout se passait merveilleusement bien. Pourquoi ça m'arrivait, encore ? C'est alors qu'il éternua une fois puis deux. Ce n'était que le début d'une série qui semblait ne pouvoir s'interrompre. Ouf ! Il ne m'avait pas repoussée, enfin pas comme le dernier en date. Lui, c'était parce qu'il avait trop bu? Ma moquette s'en souvient encore. Je ne savais que faire pour lui venir en aide? Entre mes « À tes souhaits » peu convaincants, il réussit à me dire : « Je suis allergique aux? aux?. Atchoum !!! ? »

... chaussettes !
il doit y en avoir une quelque part.>>

J'aurais dû me douter que ma paire de grandes chaussettes rayées ne pourrait pas longtemps passer inaperçue.
Tendant avec compassion une boite de mouchoirs à l'homme de ma vie (comment pouvait-il en être autrement ?), je cherchai un moyen de lui expliquer la présence de ces horribles choses rayées.
C'est alors que mon chat, qui faisait toujours la gueule, sortit de sous le canapé, avec entre les dents une des causes de mon infortune. Il fallait absolument que je trouve un moyen de ménager la chèvre et le chou: je ne voulais pas sacrifier mes chaussettes chéries ( ben oui s'il venait à mon Adonis l'idée de tirer sa révérence un de ces quatre matins et de m'abandonner comme une vieille chaussette...)et en même temps je ne voulais pas qu'une paire de chaussettes se mette en travers de notre amour naissant.
Je lui proposai alors de partir sur le champ, en laissant chat et chaussettes en mutuelle compagnie, aller observer les chouettes dont je connaissais les cachettes.
Ce n'était peut-être pas la meilleure idée, mais c'était la première, et il y avait urgence!
"c'est incroyable! , me dit alors l'homme de ma vie en faisant pétiller ses yeux verts, les chouettes sont justement ma passion..."
Mais je dois savoir tout de suite si nous allons voir des chouettes chevêche ou des chouettes hulotte, c'est très important. Pourvu que tu me fasses pas d'erreur..."
Ah! Une pression énorme m'empêchait de respirer: comment savoir quelle chouette choisir? Et puis cet homme sublime serait-il capable de me préférer une chouette? Voilà qui cadrerait assez avec mon passé, mais je ne pouvais l'accepter.
Il était trop tard pour lui proposer une autre sortie de diversion, nous étions déjà en route...
Dans cette nuit sans lune, le chemin pourtant connu par c½ur était plus encombré de branchages que dans mon souvenir, la progression devenait difficile.
Je trébuchais et il...

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Re: Histoire à plusieurs voix [message n° 445537 est une réponse au message n° 140274] ven. 06 mars 2009 01:13 Message précédentMessage précédent
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C'était un dimanche après-midi pluvieux. La pluie avait tout balayé : les arbres, les gens, la ville et même mon chat faisaient la gueule.
Par dessus le marché, la cafetière électrique venait de rendre l'âme. J'allumai la radio dans l'espoir de me changer les idées quand on frappa à ma porte. C'était mon voisin : alors, là ! c'était le pompon !! je vous fais le tableau : la cinquantaine ventripotente, arborant de généreuses auréoles de sueur sur les côtés de son marcel, là, juste en dessous des poils, la moustache perchée sur un sourire de paysan du Moyen-Age, mais surtout, surtout il se croyait irrésistible le bougre!!!
Que me voulait-il donc?
Moi, la pauvre jeune instit (pardon, prof des écoles) célibataire, je m'étais dit qu'il me fallait raser les murs car la Saint-Valentin était toute proche... et bingo!!!Voilà ce vieux dragueur sur le retour qui sonnait à ma porte!!!
Une grande inspiration et j'ouvris à contrec½ur.
Mais là ... surprise, il n'était pas seul ! à ses côtés attendait un grand jeune homme, beau comme un dieu.
Moi qui n'avais jamais cru au coup de foudre...la flèche de Cupidon m'avait atteinte en plein c½ur...
Un ange passa... Cet adonis avait un sourire irrésistible et un regard si pénétrant. Je me sentais fondre... Malheureusement la magie de cet instant fut soudainement brisée par la voix du vieux barbon : "dites, vous avez l'électricité ? parce que moi j'en ai pas, alors comme qui dirait, j'ai appelé l'électricien que voilà, puis j'ui ai dit "ah ben on va'ller voir la p'tite voisine si elle a l'électricité parce que j'voudrais pas faire des travaux pour rien, parce que vous comprenez, j'viens juste de refaire la toiture et, c'est pas pour dire mais, les artisans, ils y vont pas avec le dos d'la main morte, c'est dit sans vouloir vous vexer, et comme les impôts sont tombés...." " Pendant que le vieux déblatérait à s'en décrocher la dent, mon adonis avait entrepris de.... sortir un carnet et un crayon de sa besace. C'était bien ma veine, un électricien muet. Après avoir passé quelques minutes qui me parurent une éternité à écrire, il déchira une feuille qu'il me tendit où je lus ces mots.... VOUS FAITES QUOI POUR LA SOIRÉE DU 14 FÉVRIER ?
Je me sentis rougir comme une écolière. C'était vraiment trop beau pour être vrai! Moi, la Bridget Jones made in France, je n'arrivais pas à le croire... Cela faisait maintenant un bon moment que ma vie sentimentale était un véritable désert ( sans Petit Prince...). Il y avait sûrement un lézard quelque part! Un mec aussi parfait, ça n'était vraiment pas pour moi et pourtant même ses petites phéromones me tendaient les bras. Je repoussai donc le Robert en pantoufles d'une main en claquant la porte tandis que de l'autre j'empoignais fermement mister muscle et le projetais sur le canapé en prétextant un besoin de vérification de mon câblage électrique (je sais, ça fait beaucoup de choses à la fois mais parfois l'adrénaline peut faire faire des choses impossibles en temps normal). En un temps record j'avais fermé les volets, allumé quelques bougies parfumées, enfilé un déshabillé de soie, enfermé le chien dans la salle de bain et sauté sur les genoux de mon "invité" quand je m'aperçus que dans la précipitation et dans cet état de semi conscience, j'avais complètement oublié d'enlever les grandes chaussettes bariolées qu'une cartablienne avisée m'avait envoyées pour Noël.Qu'à cela ne tienne!! Avec un peu de chance et sous l'effet de l'excitation, j'espérais bien qu'il n'avait rien remarqué. Je lui susurrai alors à l'oreille de ma voix la plus sensuelle de fermer les yeux... et hop! en un éclair, je fis disparaître ces tue-l'amour sous le canapé. Je m'apprêtais enfin à lui faire le grand jeu quand je sentis quelque chose vibrer contre ma cuisse. Comble de malchance!! Il ne manquait plus que son téléphone portable!!! Sûrement une urgence mais là, il y avait aussi urgence!!! Il fallait absolument qu'il éteigne le brasier qui me consumait!!!! J'avançais la main pour me saisir du portable quand il me souffla, le regard pénétrant, avec un sourire dévoilant une denture parfaite : « Laisse ! Moi aussi je vibre pour toi ! » Mince, non seulement mon dieu grec n'était pas muet mais il avait une voix suave, chaude, sensuelle. Alors si en plus il avait de l'humour? Je n'en revenais pas, il en pinçait pour moi. J'allais me réveiller, ce n'était pas possible? J'approchai mes lèvres des siennes, doucement, fébrilement, avec la certitude que ce moment allait être inoubliable. C'est là qu'il me repoussa brusquement. Oh, non ! Que se passait-il ? Je ne comprenais plus rien. Tout se passait merveilleusement bien. Pourquoi ça m'arrivait, encore ? C'est alors qu'il éternua une fois puis deux. Ce n'était que le début d'une série qui semblait ne pouvoir s'interrompre. Ouf ! Il ne m'avait pas repoussée, enfin pas comme le dernier en date. Lui, c'était parce qu'il avait trop bu? Ma moquette s'en souvient encore. Je ne savais que faire pour lui venir en aide? Entre mes « À tes souhaits » peu convaincants, il réussit à me dire : « Je suis allergique aux? aux?. Atchoum !!! ? »

... chaussettes !
il doit y en avoir une quelque part.>>

J'aurais dû me douter que ma paire de grandes chaussettes rayées ne pourrait pas longtemps passer inaperçue.
Tendant avec compassion une boite de mouchoirs à l'homme de ma vie (comment pouvait-il en être autrement ?), je cherchai un moyen de lui expliquer la présence de ces horribles choses rayées.
C'est alors que mon chat, qui faisait toujours la gueule, sortit de sous le canapé, avec entre les dents une des causes de mon infortune. Il fallait absolument que je trouve un moyen de ménager la chèvre et le chou: je ne voulais pas sacrifier mes chaussettes chéries ( ben oui s'il venait à mon Adonis l'idée de tirer sa révérence un de ces quatre matins et de m'abandonner comme une vieille chaussette...)et en même temps je ne voulais pas qu'une paire de chaussettes se mette en travers de notre amour naissant.
Je lui proposai alors de partir sur le champ, en laissant chat et chaussettes en mutuelle compagnie, aller observer les chouettes dont je connaissais les cachettes.
Ce n'était peut-être pas la meilleure idée, mais c'était la première, et il y avait urgence!
"c'est incroyable! , me dit alors l'homme de ma vie en faisant pétiller ses yeux verts, les chouettes sont justement ma passion..."
Mais je dois savoir tout de suite si nous allons voir des chouettes chevêche ou des chouettes hulotte, c'est très important. Pourvu que tu me fasses pas d'erreur..."
Ah! Une pression énorme m'empêchait de respirer: comment savoir quelle chouette choisir? Et puis cet homme sublime serait-il capable de me préférer une chouette? Voilà qui cadrerait assez avec mon passé, mais je ne pouvais l'accepter.
Il était trop tard pour lui proposer une autre sortie de diversion, nous étions déjà en route...
Dans cette nuit sans lune, le chemin pourtant connu par c½ur était plus encombré de branchages que dans mon souvenir, la progression devenait difficile.
Je trébuchais et il me laissa choir. Je sentis mon coeur se briser comme la glace... et me réveillais brusquement au pied du canapé.
Tout cela n'était finalement qu'un rêve.
Mais nous étions bien un dimanche après-midi pluvieux et quelqu'un venait de frapper à la porte...



"Le véritable enseignement n'est point de te parler mais de te conduire."
Antoine de Saint-Exupéry

"C'est en lisant qu'on devient liseron." Raymond Queneau

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