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Re: Randonnée dans les Pyrénées (18 et 19 août) [message n° 152386 est une réponse au message n° 152356] |
jeu. 24 août 2006 17:38 |
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siou | | | messages : 1006
Inscrit(e) : février 2005 Situation géographique : Gironde |
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La rando vue par Siou
Ce matin du vendredi 18 août le portable a sonné à 4 h 45 afin que Nath ne rate pas son bus…
La veille nous avions préparé nos sacs de randonnée, j’ai dû refaire le mien juste 4 ou 5 fois pour essayer de l’alléger.
Bref en voiture… Penser à demander la sortie à Armelle avant qu’elle ne s’endorme ! Bon je prends en note (mince pas de post-it!) sortie Luchon… Ambiance sereine…
Armelle propose le jeu des chansons… ça y est je vais encore perdre… Tiens Tchoumba est dans le même bateau que moi, bon nous ramerons ensemble alors… Elle connaît même pas Bénabar. Et va pour le poste à fond la caisse… Marco et Armelle explosent leur score… mais à ma grande joie mon système D fonctionne j’ai remarqué que le groupe les cops commence toujours pas des bruits bizarres… et je gagne enfin mon premier point (malheureusement ça ne marche pas à tous les coups y a des leurres) !
Ouf comme on dit par chez nous je ne serai pas fanny... l'honneur est sauf !
Le moteur ronronne, les chanteurs s’époumonnent, les randonneurs….. Et Armelle se met à crier « là ! Siou la sortie » d'où une sortie sportive de l’autoroute… Mince ! Voilà que je vais passer pour une conductrice du dimanche !
M’enfin Armelle ! En plus c’était pas la bonne sortie !!! J’en oublie le jeu... Pas Marco qui accumule les points !
À St Gaudens changement de conductrice…C’est Tchoumba qui s’y colle, elle maîtrise la bête, halte à Luchon où nous apprenons bien des choses sur les Mobicartes… Bon et si on disait qu’on aurait fait la rando et que…Non ! Non ! C’est reparti !
Des portables sonnent… Sur le mien Valé qui nous encourage ! Ouf merci de penser à nous mais pour l’instant nous sommes au pied de la montagne et j’enfile mes chaussures, je resoupèse mon sac « Crotte de Biquette ! Qu’est-ce que je peux bien avoir comme superflu ? »
De gentils randonneurs nous font part de leur expérience : il fait beaucoup de vent, il fait très froid… et ils pourraient pas se taire aussi !
Première difficulté à surmonter : le bâton, c’est vrai que ça aide pour grimper quand on sait le régler… Bon c’est décidé il attendra dans la malle (traduction le coffre de la voiture)…
Je me répète les conseils du papa d’Armelle « N’allez pas vite au début ça grimpe mais après ça va mieux ! » Bon je l’aime bien son papa sauf qu’il n’a pas la même définition que moi du mot DÉBUT…Même que pour aller aux toilettes au refuge il fallait grimper alors ! Mais les toilettes c’est une autre histoire.
Pour l’instant nous sommes au pied de la montagne, elle est belle, oui mais elle est haute et quand je regarde les petits points verts, rouges, bleus des autres randonneurs je vois bien que je vais en avoir des souvenirs.
Clic, clic premières photos ! Premier arrêt ampoule pour Tchoumba, première pause hydratation, premiers moutons… premières douleurs musculaires (tiens j’avais aussi un muscle là… Bizarre !) et premiers rires aussi quand nous croisons des italiens, nous commençons à délirer, l’altitude peut être,… Je commence à maîtriser le poids de mon sac à dos.
Il devient plus léger au fur et à mesure de l’ascension… parce que comme il fait de plus en plus de vent on allège le sac… Je calcule ce que je laisserai au refuge aux cousins… bouhhhh ! Juste un kilo de sel ! Je viderais bien mes bouteilles d’eau mais pas de pipi room à cet étage !
À l’heure du pique nique, je décide de m’asseoir sur un rocher qui décide de me gèler instantanément les fesses (dire qu'il y en a qui payent pour ça !), je calcule que ce qui est en moins dans ce fichu sac à dos est en plus dans mon estomac…bouhhhhhhhh !
Il était à combien d’heures de marche le refuge ? Et ça fait combien de temps que nous sommes partis ? Et c’est encore loin ?
Tchoumba est persuadée que derrière cette bosse on y est… Armelle (qui a déjà fait la rando) énonce « on n'a jamais été plus près! » Ben voyons elle ne se mouille pas trop Armelle.
C’est là que Marco prend les choses en main et décide de partir tel un chevalier en éclaireur et nous laisse à nos lamentations intérieures.
C'est là aussi que Tchoumba décide de se tourner brusquement et manque de m'assommer avec son bâton qu'elle a glissé dans le sac à dos... (je me demande combien ça pèse un bâton ?)
Tiens un panneau de signalisation : refuge dans 15 min... Mais comment calculent-ils les temps de marche, tiennent-ils compte du sac, du vent, du froid, des muscles... Je décide de ne pas trop leur faire confiance, Tchoumba est beaucoup plus optimiste, Marco a vraiment de l'avance, et Armelle se tait : nous cacherait-elle quelque chose ?
Enfin Marco lève les bras au ciel ! L'arrivée, enfin ha oui je reconnais les toilettes arrimées par des cordes au rocher... J'y suis arrivée, ouf ! Armelle nous encourage en parlant d'une bonne boisson chaude... sous le marabout.
Présentation des cousins qui par leur sympathie me font presque oublier les efforts fournis, Wil sourit aux 4 h 30 de marche (il fait le parcours 2 fois par semaine et remonte avec bien plus qu'un kilo de sel...) mais il ne se moque pas, il nous fait visiter le plus petit refuge de France et nous propose de choisir nos lits... Je décide dans mon enthousiasme de prendre un lit à l'étage et contre le mur (à mettre dans le fil choses à ne pas faire en rando), Marco se met à nos côtés à condition « qu'on ne le touche pas »
Je me débarasse du kilo de sel. J'installe mon duvet, et nous décidons d'aller prendre un pot sous le marabout. Hummmmmm ! C'est bon un thé, ça fait du bien. Tchoumba visite la première les toilettes et revient toute goguenarde...J'y vais et là d'abord une énorme surprise, le papa d'Armelle m'avait dit « toilettes à la turque »... vous voyez ce que c'est ? Hé bien oubliez cette représentation : imaginez juste un trou dans du béton avec un tuyau qui coule sans arrêt... l'habitacle est en tôle de telle sorte que je profite pleinement du bruit du vent et là se pose à moi une question existentielle : les toilettes sont-elle bien arrimées ? J'espére très très fort que oui !
Mais la cerise sur le gâteau c'est le mot sur la porte : « Chiez dur, chiez mou mais chiez dans le trou ! » imaginez : moi sortant des toilettes pliée de rire...
Sous le marabout nous nous concertons : ira-t-on jusqu'au port de Vénasque ? ...juste 1h30 de marche et sans sac à dos ! Bon allez c'est décidé il ne sera pas dit que Siou est une dégonflée et puis nous passerons en Espagne il y aura peut être une venta ! (rapide calcul d'une bouteille de ricard... heu non en fait juste regarder !)
Au sommet, nous décidons de laisser une trace ! Bon Marco prend les opérations en main... Je mets les petites pierres et Marco les grosses, vite vite le mauvais temps monte...on essaye de communiquer avec Tchoumba et Armelle pour l'emplacement (sont restées en haut, pas folles les guêpes !) mais le vent emporte nos signaux de fumée... à nous la grimpette...
Puis descente concentrée car je connais le dicton « pierre qui roule n'attend qu'une occasion de gamelle » Retour au refuge, installation des lits pour la nuit... Et là commence une succession de fous rires... Tout commence avec la montée sportive dans nos lits, la froideur du matelas, le méli mélo duvet-sac à viande- couvertures genre millefeuilles... ET C'EST LÀ qu'IL est entré et que j'ai explosé de rire dans mon duvet sous les yeux ébahis de Tchoumba... Mais je lui laisse raconter mieux que moi ce passage délirant et délicieux.
Repas du soir pris sous le marabout par 14 randonneurs frigorifiés, puis nous avons eu une discussion très intéressante autour de l'ours (enfin sur l'ours...) puis petite balade jusqu'au lac où Marco nous a démontré ses talents de ricochet (lancer de pierre plate), il a battu un vrai record de 3 rebonds que nous n'avons même pas essayé de battre tellement nos mains étaient au chaud au fond de nos poches (pas les sacs plastiques hein !)
Puis ce fut notre baptême à tous les 4, notre première nuit en refuge... je me suis aperçue que le plan place contre le mur était complètement naze... je me suis gelée... mais comme je suis une siou prévoyante j'avais mis mes affaires du lendemain dans mon duvet... j'ai donc enfilé les jambes de mon pantalon à mes bras d'où un fou rire étouffé, puis une tronçonneuse au rez de chaussée a pris la place du clocher de l'église de Castelsarrasin, et enfin au bout d'une lonnnnguuue nuit le jour s'est levé et Marco a dit : « Le premier qui me demande si j'ai bien dormi... » Alors on n'a rien demandé, même Armelle est restée muette !
Mon dos m'a rappelé que je pouvais me transformer en robocop dès que ça lui chantait...
Marco a pris de l'aspirine, Tchoumba nous a expliqué comment dormir tout en faisant la chenille, Armelle n'a rien dit !
Nous avons rangé nos affaires et le cousin a proposé une petite mise en route musculaire par une courte ascension de la montagnette mais sans sac à dos... Soyons fous ! Heureusement à l'arrivée nous avons été récompensé par un merveilleux paysage même si parfois il a fallu faire la chèvre.
Puis j'ai repris ce fichu sac à dos ! La descente a été dans un premier temps facile, puis petit à petit très très longue avec mes doigts de pied qui voulaient sortir des chaussures sans attendre.
Je suis arrivée épuisée mais heureuse à la voiture... enlever les chaussures de marche a été un vrai pied !!!
Nous avons repris des forces à Luchon, ils ont même organisé un défilé de majorettes rien que pour nous.
La brasserie de la gare de Montauban n'attendait que nous pour fermer (à 18 heures ??), un dernier verre (bien failli être le dernier pour the baby qui a manqué se noyer dans un verre de coca pour ne pas cracher sur nous !)... Puis est venu le temps des photos délires sur le quai...
Et comme Bénabar le dit si bien « Je n'aurais échangé ma place pour rien au monde... » mais la prochaine fois c'est décidé on fait une rando dans les Landes !
siou
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Re: Randonnée dans les Pyrénées (18 et 19 août) [message n° 152393 est une réponse au message n° 145727] |
jeu. 24 août 2006 18:18 |
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tchoumba | | | messages : 2394
Inscrit(e) : janvier 2005 Métier : CP | |
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Les bronzés font de la Rando, vu par Tchoumba
Certains passages sont peut-être UN PEU romancés...
J’arrive par avion, de Grèce, donc déjà bronzée. Manquait plus que la rando. Après test de sac, mise en condition, levé avec le soleil (euh même avant je crois), et montée dans la clio avec clim d’Armelle, nous faisons route vers la montagne. Après relayage de conducteurs, pause deuxième petit déj’ avec chocolatines à Luchon.
Onze kilomètres plus loin et mille mètres plus haut, nous stoppons la voiture pour revêtir la panoplie du parfait petit randonneur. Et nous voilà partis pour 3 heures de marche !
C’est là qu’a commencé le film.
Au bout de 200 mètres j’avais déjà mal aux pieds, ça partait mal... première pause. 100 mètres plus loin (oui non mais ça montait aussi) re-mal aux pieds, deuxième pause avec enrobage de pieds dans du sparadrap. Oui j’avais les chaussures de ma mère. Je les avais jamais testées (enfin pas en situation extrême comme là). Ah j’ai pensé « Il a l’compas dans l’½il ce marchand, j’aurais eu intérêt à prendre une dizaine de pointures en dessus ! ». Enfin une pause agréable : y a des moutons partout ! Des tous blancs, des blancs et noirs, des noirs, des bleus, des ... (je m’emballe là). Photo, et go ! Pause boisson et ravitaillement. Non je n’ai pas retenu que les pauses ; on se doutera qu’entre chacune nous avons bien marché... puisque nous sommes arrivés au sommet... ha ! Un plaisir : se retourner et voir le chemin accompli : ces longs serpentins qui mènent au parking. Pause repas : nous trouvons un coin sympa pour allier tous les plaisirs des sens. Rah c’que c’est bôôôô la montagne ! Pendant que nous mangions, comme nous avions 30 min, j’en profitais pour donner un cours à Marco : « Planter de bâton ne va pas du tout M’sieur Marco ». J’ai vite arrêté parce que j’ai cru qu’il allait me le planter dans l’dos son bâton... C’est reparti... Alors regarder en haut ou ne pas regarder en haut. Oui parce que regarder en haut et ne voir ... que la montagne et pas de petits sentiers ... non mais je me demandais si on allait faire de l’escalade à moment donné ! Puis regarder en haut et voir des petits points blancs, verts, rouges... qui se déplacent... c’est à la fois se donner une motivation de les atteindre et à la fois... je me demandais si j’allais pas leur demander de m’abandonner là, sur place, en proie aux ours. Aller !!! Comme dit Armelle « on n’a jamais été aussi près ! ». J’espérais après tous ces efforts, une fois au sommet, boire un bon verre de vin chaud.
Aller, plus que 20m...15m... (c’est super long 1 mètre quand ça monte et qu’un énorme sac vous pèse sur les épaules) 10m...5m....2m, j’avais la langue qui traînait par terre tellement j’en pouvais plus. Enfin au sommet ! On va rencontrer de vrais montagnards : les cousins d’Armelle. Je pensais qu’il devait y avoir du jambon cru de montagne, non parce qu’il parait qu’ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes.
Comme nous sommes encore chaud, nous partons, après avoir déposé nos sacs, pour une mini rando au port de Vénasque (et non il n’y a pas de bateaux, j’ai déjà posé la question pour vous). Et alors ce qui est marrant, c’est que le port est partagé de part en part par la frontière espagnole. Marco était embêté, il pensait ne pas pouvoir aller se coucher au refuge car il n’avait pas son passeport, mais je le rassurais bien vite car le refuge était côté français. Redescente.
On nous montre le refuge et Siou de s’exclamer « Mais que c’est joliiiii ! Ça a un cachet fou chez vous ! », bon par contre, pas de télé pour regarder des chiffres et des lettres, tant pis. On installe enfin nos duvets et nous faisons la connaissance de nos colocataires d’une nuit. Pas d’italien... on devrait bien dormir. Toutefois, un homme entre encore dans le refuge. Je ne le vois pas tout de suite mais Siou est morte de rire sur le lit. Alors je me tourne et je vois : Monsieur météo, vous savez Monsieur « sans vouloir me vanter, on peut dire que je fais la pluie et le beau temps à la télévision », ben le même ! Mais avec sa femme.
Repas du soir, nous sommes installés à table et nous commençons le repas : soupe puis spaghetti... euh non lasagnes per tutti ! , un délice. Je dis donc à Marco « Ben faut manger ptit gars si tu veux d’venir un vrai montagnard ». Alors il a mangé une bonne part du plat préparé par le cousin d’Armelle. Mais ça donne soif... alors le breuvage ici, c’est le contraire de la liqueur d’échalote qui vous « brûle la langue », là la boisson vous glace le gosier tout entier, donc faut la boire « d’un cul sec ». Finalement Armelle a trouvé que c’était goûtu et que ça avait du r’tour. Alors nous avons tous bu, sans nous écrouler par terre ni faire la grimace (euh si un peu quand même). Siou, championne des désillusions (n’est-ce pas Armelle) propose à la table d’à côté qui avait sa panière de pain vide « vous voulez un peu de pain ? », et l’autre table « oui, volontiers » et la, après que notre table se soit servie... « A mince, y en a plus ».
Nous nous installons enfin pour la nuit et je souhaite donc une « Buena notte tutti !! ». Je sens que je vais dormir comme une masse !
Au petit matin, quelqu’un ronflait, j’avais envie de dire « ils vont se taire les macaronis !! » m’enfin je crois que la dame n’était pas italienne, alors elle n’aurait pas compris.
Nous arrivons sous le marabout pour prendre le ptit dèj’. Le temps de s’installer, de prendre trois photos avec nos têtes du matin et je tourne la tête et la je demande à chacun de tourner à son tour la tête pour voir ce que nos hôtes montagnards nous avaient préparé : de la fougne ! Promis ! Photo 206 on en voit devant moi... alors ! A étaler également sur du pain. Bon sauf qu’on avait le choix... alors on a tous préféré le beurre et la confiture.
En guise de « réveil musculaire », nous entamons une randonnette vers la Montagnette. Nous partons dans la bonne humeur, appareil photo à la main, innocents... mais ça, c’était avant le drame ! A moment donné deux chemins partant en sens opposés s’offrent à nous. Je demande à Armelle qui était déjà venue : « Moi ça m’dis rien ici, alors toi essaye de te souvenir, t’avais pris à gauche ou à droite de la butte ? » et elle de me répondre « Ben je m’étais déjà trompée, fallait aller à gauche et j’avais pris droite... ou l’inverse ». Alors Siou de s’écrier « Elle nous l’a dit Tchoumba, on va tous mourir, et moi je reverrai jamais le Grand chef et tu s’ras bien contente ! ». Alors Armelle s’est tournée vers Marco en lui disant que c’était le seul à ne pas l’accabler. Marco a baissé la tête puis lui a sauté dessus en criant « J’vais t’crever charogne ! ». Finalement apaisés, nous avons choisi de partir à droite et nous avons bien fait, un paysage divin avec une mer de nuages nous attendait (enfin façon de parler parce qu’on serait pas venus, le paysage n’aurait pas pleuré pour autant... quoique des orages étaient prévus en fin de journée...).
Il était temps d’amorcer la descente. Au début fantastique, rah voir la tête des gens qui souffrent et leur dire « Allez y c’est fastoche ! » et eux de répondre d’une seule voix « J’y vais mais j’ai peur ! ».
Non, non on faisait moins les malins dans les derniers mètres, on marchait comme les marionnettes sans marionnettiste...
Ah, le parking, enlever ses chaussures, boire, se laisser porter par la voiture...et super fiers d’avoir fait ça ensemble !!
Comme quoi y a de belles ballades dans l’coin !
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Re: Randonnée dans les Pyrénées (18 et 19 août) [message n° 152396 est une réponse au message n° 152393] |
jeu. 24 août 2006 18:23 |
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armelle | | | messages : 6799
Inscrit(e) : juillet 2004 Situation géographique : quelque part... Métier : CP/CE1 + dir | |
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La rando vue par Armelle
Après lecture, en avant première, du scénario écrit par Tchoumba, et Siou, voici quelques précisions.
Réveil de bonne heure ce vendredi, Nath a son bus à 6h00. Heureusement, Castelsarrasin, c’est pas très grand, et facile à traverser. J’accompagne donc Nath à la gare, on arrive, les portes s’ouvrent pour nous. Compostage de billet, pause clope (pas pour moi !) et vlà le bus… pov’ Nath, elle va être bien seule, heureusement qu’il y a un chauffeur dans ce bus !!!
Retour à l’appart. Je récupère Tchoumba, Siou et Marco. Les sacs sont prêts et déjà un peu lourds.
Nous voilà sur la route. Je prends le volant jusqu’à Toulouse, Siou me relayera arrivés à l’autoroute. (pour le jeu des chansons, c’est vrai, je trouvais souvent, mais j’avais un gros avantage, c’était MON Cd !! ). Tchoumba avait la stratégie « quand je connais, je dis « Cabrel », quand je ne connais pas, je dis « Bénabar » !!!
Saint Gaudens, Tchoumba conduit. Pause à Luchon… alors là, faut que je vous explique les mobicartes. J’avais ma carte épuisée, donc, 1er bureau de tabac, j’en demande une, de 35¤ (c’est nouveau chez Orange, j’ai reçu un courrier début juillet) et là, il me répond « Ben non, on a que 5¤ ou 10¤ ». Pas grave, vais bien trouver un autre bureau de tabac. On commence à partir, quand on est poursuivi par le buraliste qui nous dit « mais ça n’existe plus les cartes de 35¤, il n’y a plus que 10¤ maxi »… Nous décidons de ne pas le croire !
2ème bureau de tabac, même problème, z’ont que des cartes de 15¤ maxi. Tant pis, ça ira, on va pas commencer à randonner dans la ville…. Pfff c’est presque le bout du monde Luchon, les mobicartes, elles mettent un temps fou à arriver !!
Après avoir re-petit-déjeuné avec une chocolatine (Marco dirait « un petit pain au chocolat »), nous arrivons sur le parking de l’hospice de France. Chaussures lacées, casquette (euh, finalement, y a trop de vent, on va laisser la casquette dans le sac), bâton réglé, nous voilà partis. Je n’oublie pas les recommandations de Manu « Ne les perds pas, et gare à l’ours !!! »
Les moutons, Tchoumba a oublié de préciser que certains avaient une belle moumoute : 1er fou rire, cela nous rappelle un certain café de Montauban !!
Mes collègues cartabliens sont devant, et marchent un peu plus vite que moi. Je vais essayer de faire des pas un peu plus grands… aïe !! J’ai un muscle là ?? bon, tant pis, je resterai derrière. Lentement mais sûrement.
Au fur et à mesure de la montée, on se couvre. Une polaire, puis une 2ème et enfin le Kway, pour couper le vent… zut, je savais bien que j’avais oublié quelque chose : les gants, les bonnets et l’écharpe !
Arrivée au refuge : ouf, on pose les sacs. Chocolat chaud dans le marabout, ça fait du bien !
On décide de monter jusqu’au port (pour ceux et celles qui se posent la question, faut voir le mot « port » dans le sens de « porte », passage entre le France et L’Espagne). Grande angoisse : on n’a pas notre passeport ! On se rassure vite, avec l’Europe, plus besoin !!!
Je propose de perpétuer une tradition : aller écrire nos prénoms un peu plus bas, à l’aide de pierres… Au lieu des prénoms, ça sera un peu de pub pour le site de Béa ! Siou commence à descendre, Marco la rejoint. Avec Tchoumba on reste en haut (ben oui, faut bien prendre les photos ! :lol : ). Ça y est, z’ont fini… clic-clac, et ils commencent à remonter vers nous… Et si on en faisait autant !! Bon, y a que des petits cailloux à côté de nous… Mais faut se dépêcher, ils arrivent vite. Les voilà. Nous les accueillons d’un « Nous aussi, on est cap’ !! ».
Redescente vers le refuge. Pendant que je papote un peu avec mes cousins, les filles me font le lit. (trop sympas les copines).
La fin de la soirée se passe, entre bavardages et rigolades. Je découvre un point particulier de Tchoumba : elle a vu 50 fois en boucle* « Les bronzés font du ski »… on se marre bien (en évitant de viser Monsieur météo, mais franchement, la ressemblance est frappante !!!).
Après un « buena note a tutti » nous essayons de dormir. Mon dos me fait mal, et j’ai un peu peur de réveiller mes voisines en me retournant… La nuit m’a paru un peu longue mais les premiers rires, dès le réveil, font oublier tout ça !
Avant de repartir sacs au dos, on décide de grimper la montagnette. Tu parles du montagnETTE. Ça grimpe dur. Faut même faire les chèvres, pour passer sur des gros gros rochers. Dernière pause, et j’ai une grosse hésitation : « Je vous suis jusqu’en haut, ou je vous attends ? » (faut dire, que je suis encore une fois la dernière !). Allez, un peu de courage, c’est dommage d’être là, et de pas aller jusqu’au bout. Presque arrivée, j’entends les encouragements de Siou (on sent tout de suite l’expérience de maman !!!). Ouf, arrivée, je ne le regrette pas, c’est splendide de là haut !
Retour au refuge. On remet nos sacs (ouh là là, ça pèse autant qu’hier). On croise pleins de randonneurs, on leur souhaite bon courage, la descente est quand même plus facile (mais bon, je regarde où je mets mes pieds, et encore une fois, j’suis la dernière !). Tiens Siou et Tchoumba font une pause, vais en profiter pour les rejoindre… zut, elles repartent déjà. Je ne m’inquiète pas, les clés de la voiture sont dans mon sac !!!
Ouf, j’aperçois le pont. Les copains m’y attendent !! Je pause mon sac, ça soulage le dos ! Encore un dernier petit effort, attention, faut pas se planter vers la fin, sinon on rallonge le parcours. Je ne me ferai pas avoir comme la 1ère fois !
Re-Ouf ! La voiture. Delaçage de chaussures, le pied !!!
Direction Luchon. On a le temps de prendre un verre en ville. Tchoumba se gare, demande un horodateur à un policier municipal. Ce dernier distribuait un papier disant « attention, circulation fermée samedi à partir de 22h et dimanche ». Il n’est pas encore 22h, pas de problème… Sauf qu’au moment de partir, défilé de majorettes L L . Pendant que Marco profite des mini-jupes, Siou et Tchoumba s’inquiètent, elles ont un train à 19h34 à Montauban. Finalement, après une habile man½uvre de Tchoumba, on ressort de la ville, et on gagne l’autoroute.
Nous sommes à la gare de Montauban à 17h55 (l’heure est très importante, vous allez bientôt savoir pourquoi). Les filles retirent leur billet. 1h30 à attendre, direction la brasserie de la gare. Et là, on se fait jeter « On ferme à 18h » (et oui, le temps de retirer les billets, ils était 18h01 ». Retour à la voiture pour reposer les sacs. On trouve un « café-kebab » pas trop loin… (là, j’ai failli m’étouffer avec du coca, la prochaine fois, je le cracherai au lieu d’essayer de l’avaler en rigolant !!!).
Adieux sur le quai de la gare. Je les suivrais bien à Bordeaux moi… mais promis, Siou, j’viens tester ta piscine l’été prochain !!
2 jours de courbatures ensuite, mais ces 2 jours c’était que du bonheur !!!!
*ça, c’est pour ceux qui connaissent la chanson cachée de Bénabar !!
Edith s’aperçoit que les précisions font plus de 2 pages !!! Une fois lancée, difficile de s’arrêter… demain, courbatures des doigts !!!
Armelle
http://picasaweb.google.fr/Armelle79Rapporter un message au modérateur
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