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| Re: médicaments à l'école [message n° 1041137 est une réponse au message n° 552696] |
dim. 18 octobre 2015 23:11   |
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 ptite_coquine |  | | messages : 1597
Inscrit(e) : septembre 2007 | |
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Un jour, après beaucoup d'heures de sommeil en moins, des nuits et des nuits à entendre tousser mon fils asthmatique sévère, j'ai donné à MA fille ( plus petite de 19 mois) un sirop destiné à mon fils. Je l'avais préparé pour mon fils, elle me tournait autour, et par inattention hop je lui ai donné !!
J'ai eu très peur, appelé le Samu etc..
Le sirop trop fort pour son âge aurait dû la calmer toute la journée, elle a eu au contraire la patate toute la journée !!
Bref depuis je me dis que cela pourrait arriver en classe : confondre le médicament d'un élève avec celui d'un autre, se tromper dans le nombre de comprimés à donner... Car il y a des jours où je peux être encore très fatiguée et ce n'est pas me fille mais 25 élèves qui me tournent autour ... Et si un tel accident arrive à l'ecole, je sais très bien que certains parents ne seront pas tendres...
L'an dernier notre IEN nous avait répondu au sujet des médicaments à l'école, hors PAI que c'est sous la responsabilité du directeur. Donc depuis nous refusons sans faire de sentiments.
Ensuite, ces PAI ça me fait bien rire, c'est signé en quelques instants, et subitement on devient aussi au point qu'une infirmière. L'an dernier quand je m'occupais de mon élève diabétique et qui avait une pompe à Insuline, même en ayant signé un PAI je n'étais pas au point pour prendre certains décisions quand elle était en hyper ou hypo, et je suis sûre que j'aurais très mal fait la piqure d'adrénaline en cas de malaise ! Et si cela avait été le cas, si mon élève avait fait un comas suite à de l'insuline mal injecté par sa maîtresse , à qui on aurait cherché la faute d'après vous ??
Bref, moi je réponds aux parents que quand un enfant a des antibio 3 fois par jour, c'est qu'il est bien malade et qu'il doit rester à la maison. Pour son bien à lui et par précaution pour les autres aussi...et surtout je ne suis pas infirmière ...
Encore la semaine dernière j'ai eu un mot dans le cahier, où une maman me demandait de changer le pansement de son fils qui avait été suturé au menton la veille. J'ai cru rêver...
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| Re: médicaments à l'école [message n° 1041138 est une réponse au message n° 1041137] |
dim. 18 octobre 2015 23:49 |
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| bignone | |
| messages : 257
Inscrit(e) : avril 2006
Situation géographique : Pays de la Loire
Métier : Directrice CP | |
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Chez nous, comme dans beaucoup d'écoles, pas de médicaments sans PAI.
Il y a maintenant plus d'une vingtaine d'années, dans une école près de la mienne, une collègue avait, pour rendre service aux parents, accepté de mettre des gouttes dans l'oeil d'un de ses élèves. Sauf que l'infection avait continué à se développer et l'enfant avait fini par perdre la vue de cet oeil.
Et bien les parents avaient porté plainte contre la collègue, lui reprochant d'avoir mal posé le collyre !!!
Je débutais à l'époque. Cela m'avait beaucoup marquée. A l'époque, on ne parlait pas de PAI mais je m'étais dit que jamais je n'administrerais de médicaments à un enfant...
Comme le dit Ptite Coquine, nous ne sommes pas des soignants.
L'hiver, nos classes vont devenir des annexes de pharmacie et effectivement, une erreur, une confusion est vite arrivée.
Et en cas de problème, il faut toujours un responsable, voire un coupable...
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| Re: médicaments à l'école [message n° 1041572 est une réponse au message n° 552861] |
mar. 20 octobre 2015 22:01 |
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| misscouettes |  | | messages : 735
Inscrit(e) : mai 2006
Situation géographique : landes
Métier : tous | |
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| nymeria a écrit le mer, 03 mars 2010 21:55 |
Non. Donner un médicament, même avec ordonnance, c'est interdit.
Si jamais un jour il y a le moindre problème (dans le dosage, la validité du médoc ou si un autre gosse prend ce médicament) c'est pour votre pomme.
Et même, sans parler de ce genre de catastrophe, n'importe quel parent pourrait "porter plainte" si il apprenait une telle chose.
Nous on a eu le cas : parents divorcés, flacon de gouttes pour une allergie hors de prix et donc en un seul exemplaire acheté par la maman juste à transmettre le vendredi soir, même pas à administrer... le père nous a fait remarquer qu'on était pas dans les clous.
Et comme c'est un mossieur assez procédurier, du coup, on a demandé à la maman de se débrouiller avec son flacon.
Gnou quand je lis "ça ne me pose aucun problème", je frémis pour toi et j'espère en effet que ça ne t'en posera jamais, dans tous les sens du terme.
Enfin moi, j'explique souvent que je suis pas médecin ! le mercredi ils vont pas voir le doc pour se faire ré expliquer la technique de la division ! Et si il n'y avait pas eu par le passé des parents pour porter plainte lors d'erreurs, cette interdiction ne serait pas là.
Edit : j'ajoute que pour l'impossibilité exceptionnelle de prendre le médoc, selon ce que c'est, on peut aussi prendre les 3 doses en faisant matin, 17 heures et coucher.
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Ici,on fait pareil.Pas de médicaments même si ordonnance.
Je partage ton point de vue .Les parents sont si procéduriers actuellement que je ne prendrais aucun risque...Je leur dis aussi souvent que je ne suis pas médecin ! Si l'enfant est très malade,il n'a rien à faire à l'école,sinon,les parents s'arrangent pr venir lui administrer son médicament le midi.
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| Re: médicaments à l'école [message n° 1043192 est une réponse au message n° 1042944] |
ven. 30 octobre 2015 15:53 |
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| cartej | |
| messages : 938
Inscrit(e) : août 2004
Situation géographique : bourgogne
Métier : professeur des ecoles | |
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Bah le souci c'est que tu ne peux pas te substituer au médecin de ville et au médecin scolaire qui mettent en place le PAI. Je ne peux pas remettre en cause leur ordonnance même si officieusement ils me disent l'avoir fait juste parce que la mère est trop pénible.
Quant à le petite handicapée le médecin scolaire suit les directives des médecins hospitaliers de Lyon. Ils sont deux: l'un dit blanc l'autre noir et aucun ne veut mettre par écrit. Les multiples praticiens qui interviennent dans l'école tremblent face à la mère...
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) devant le directeur (qui me demandait de me calmer...ben voyons), les parents, la mairie et le médecin scolaire.
et que c'était très simple de:
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