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Re : Coronavirus - vie quotidienne [message n° 1182776 est une réponse au message n° 1182774] |
lun. 30 mars 2020 11:18 |
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hermine | |
| messages : 2406
Inscrit(e) : juillet 2007 Métier : Radiée des cadres | |
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lerval a écrit le lun. 30 mars 2020 11:16L'Ien vient d'envoyer un mail pour recenser les volontaires pendant les vacances d'avril.
Je sens que ça va arriver chez nous aussi...
Ici la mairie ne doit pas avoir assez d'animateurs pour le périscolaire.
(Si les vacances sont maintenues)
AdC
"You never know how strong you are until being strong is the only choice you have"
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Re : Coronavirus - vie quotidienne [message n° 1182784 est une réponse au message n° 1182775] |
lun. 30 mars 2020 11:57 |
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sar@h | | | messages : 6404
Inscrit(e) : septembre 2004 Situation géographique : 29 N Métier : RIEN | |
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licoupeille54 a écrit le lun. 30 mars 2020 11:18
Sinon le Royaume-Uni se prépare peut-être à un confinement de 6 mois !
Je ne le comprends pas comme Toi.
https://www.20minutes.fr/monde/2750495-20200329-coronavirus-royaume-un i-pourrait-retrouver-vie-normale-avant-six-mois
On parle d'un fonctionnement normal, mais par exemple, limiter le nombre de personnes dans les rassemblements, garder des distances, éviter les regroupements, limiter le nombre de présents dans un établissement, etc.
Mais, je pense qu'il faudra que les entreprises, les agriculteurs, les commerces ré-ouvrent mais peut-être, pour ces derniers en développant les services de pré-commandes, etc.
Ici, on parle de la tenue du marché samedi prochain.
Sar@h,
RIEN : Retraitée Ingénue de l'Éducation Nationale
La vie est une farceuse …
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Re : Coronavirus - vie quotidienne [message n° 1182787 est une réponse au message n° 1182784] |
lun. 30 mars 2020 12:03 |
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ewilan | |
| messages : 4175
Inscrit(e) : octobre 2011 Métier : MS/GS | |
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sarah a écrit le lun. 30 mars 2020 11:57licoupeille54 a écrit le lun. 30 mars 2020 11:18
Sinon le Royaume-Uni se prépare peut-être à un confinement de 6 mois !
Je ne le comprends pas comme Toi.
https://www.20minutes.fr/monde/2750495-20200329-coronavirus-royaume-un i-pourrait-retrouver-vie-normale-avant-six-mois
On parle d'un fonctionnement normal, mais par exemple, limiter le nombre de personnes dans les rassemblements, garder des distances, éviter les regroupements, limiter le nombre de présents dans un établissement, etc.
Mais, je pense qu'il faudra que les entreprises, les agriculteurs, les commerces ré-ouvrent mais peut-être, pour ces derniers en développant les services de pré-commandes, etc.
Ici, on parle de la tenue du marché samedi prochain.
Je le comprends comme toi Sarah. Jai entendu un épidémiologiste qui disait que ce n'était pas certain que l'on puisee partir en vacances tout à fait librement cet été. Et qui parlait de rouvrir les écoles en septembre. Ca fait 6 mois même en France.
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Re : Coronavirus - vie quotidienne [message n° 1182808 est une réponse au message n° 1182774] |
lun. 30 mars 2020 14:50 |
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kathee | |
| messages : 585
Inscrit(e) : mars 2006 Situation géographique : Ille-et-Vilaine | |
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lerval a écrit le lun. 30 mars 2020 11:16L'Ien vient d'envoyer un mail pour recenser les volontaires pendant les vacances d'avril.
Nous aussi, week-end et vacances. C'est notre directrice qui nous a informés.On ne reçoit aucune trace écrite officielle concernant cela. Même le tableau des volontaires avait été fait par les directeurs, et on avait commencé officieusement.
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Re : Coronavirus - vie quotidienne [message n° 1182820 est une réponse au message n° 1182786] |
lun. 30 mars 2020 15:53 |
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jackym. | |
| messages : 1300
Inscrit(e) : juillet 2004 Situation géographique : Seine et Marne Métier : Retraité - Directeur d'école 7cl | |
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vivonne a écrit le lun. 30 mars 2020 12:03À Crozon, c'est rouvert depuis la semaine dernière.
Ma fille s'est étonnée de voir qu'il était possible vendredi dernier de commander des pizzas au camion (mais elle en était ravie, ça lui a fait sa sortie de la semaine )
J'imagine ta fille racontant dans une cinquantaine d'années cet épisode à ces petits enfants rassemblés autour d'elle près de l'âtre où tout le monde se réchaufferait :
« Il y a bien longtemps, un soir, notre mère qui n'avait pas eu le temps de remplir son réfrigérateur à cause du Grand Confinement nous a dit que nous devions nous débrouiller pour couper la faim qui dévorait nos entrailles. En accord avec ma sœur, j'ai décidé d'aller, bravement, récupérer de quoi manger au coin de la rue. Je savais que parfois, à la tombée de la nuit, un vendeur de pizzas bravait le danger pour approvisionner les plus courageux : j'en étais, pensais-je ce soir-là ! La nuit tombait et déjà les ombres disparaissaient pour laisser la place à la grande ombre nocturne ; les rares lumières blafardes de ce village de la presqu'île bretonne faisaient luire le pavé humide de la ruelle. A cette époque, mes chers enfants, on n'entendait plus aucun bruit mécanique ; seule la roue de la vieille éolienne du voisin grinçait et ajoutait de l'angoisse à l'expédition que je m'apprêtais à faire. Une chouette effraie ululait au loin et ajoutait une légère crainte à mon expédition. Je marchais sur le bas-côté gauche à l'écoute du moindre bruit anormal ; mais qu'est-ce qui était normal en ce temps-là me murmurai-je. Même cette pensée intérieure me faisait l'effet de la crier à tue-tête dans le silence et la pénombre de la rue de la Grève. Quand je fus arrivée au carrefour avec la rue Garn an Aod, j'ai pris à gauche en direction de la mairie où j'espérais trouver le vendeur de pizzas. En pressant le pas je franchis les quelques mètres qui me séparaient encore du centre du village. Mes enfants, je marchais vite à cette époque et les bruits d'animaux qui montaient des broussailles qui bordaient de temps en temps la rue me faisaient accélérer encore sans regarder en arrière. Au coin de le rue de l'église j'avais hésité à prendre à gauche tout de suite mais décidément cette ruelle était trop sombre et mal éclairée et j'ai continué sur cent mètres jusqu'à la Grand Rue et j'ai tourné et longé les murs jusqu'à l'église en laissant la rue du Fret sur ma droite. La place était en vue et j'avais aussitôt aperçu à mon grand soulagement le camion à l'auvent relevé et dont la lumière crue inondait la place comme si c'était un phare ; pour l'affamée que j'étais c'était mon phare de Morgat ! Les pizzas commandées, préparées, cuites et payées en Euros - oui, mes enfants on payait avec cette monnaie à l'époque ; pensez à me demander demain de vous montrer les quelques pièces que je garde au grenier - je fis demi-tour en évitant de tomber et en serrant les cartons tout chauds contre moi en empruntant le même chemin. Je peux vous dire, les enfants, que j'ai été accueillie comme si je revenais avec le trésor des Templiers de la Chapelle Sainte Marie du Ménez-Hom. Votre Arrière Grand-mère était heureuse et fière de me voir revenir et d'avoir surmonté ma peur et mon angoisse. Et moi, mes enfants, je n'ai jamais mangé une aussi bonne pizza que ce soir-là ! »
Vous croyez que le Grand Confinement a un effet sur moi ?
Jacky M.Rapporter un message au modérateur
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Re : Coronavirus - vie quotidienne [message n° 1182821 est une réponse au message n° 1182820] |
lun. 30 mars 2020 16:14 |
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nounette | |
| messages : 900
Inscrit(e) : juin 2005 Situation géographique : IDF Métier : GS | |
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jackym. a écrit le lun. 30 mars 2020 15:53vivonne a écrit le lun. 30 mars 2020 12:03À Crozon, c'est rouvert depuis la semaine dernière.
Ma fille s'est étonnée de voir qu'il était possible vendredi dernier de commander des pizzas au camion (mais elle en était ravie, ça lui a fait sa sortie de la semaine )
J'imagine ta fille racontant dans une cinquantaine d'années cet épisode à ces petits enfants rassemblés autour d'elle près de l'âtre où tout le monde se réchaufferait :
« Il y a bien longtemps, un soir, notre mère qui n'avait pas eu le temps de remplir son réfrigérateur à cause du Grand Confinement nous a dit que nous devions nous débrouiller pour couper la faim qui dévorait nos entrailles. En accord avec ma sœur, j'ai décidé d'aller, bravement, récupérer de quoi manger au coin de la rue. Je savais que parfois, à la tombée de la nuit, un vendeur de pizzas bravait le danger pour approvisionner les plus courageux : j'en étais, pensais-je ce soir-là ! La nuit tombait et déjà les ombres disparaissaient pour laisser la place à la grande ombre nocturne ; les rares lumières blafardes de ce village de la presqu'île bretonne faisaient luire le pavé humide de la ruelle. A cette époque, mes chers enfants, on n'entendait plus aucun bruit mécanique ; seule la roue de la vieille éolienne du voisin grinçait et ajoutait de l'angoisse à l'expédition que je m'apprêtais à faire. Une chouette effraie ululait au loin et ajoutait une légère crainte à mon expédition. Je marchais sur le bas-côté gauche à l'écoute du moindre bruit anormal ; mais qu'est-ce qui était normal en ce temps-là me murmurai-je. Même cette pensée intérieure me faisait l'effet de la crier à tue-tête dans le silence et la pénombre de la rue de la Grève. Quand je fus arrivée au carrefour avec la rue Garn an Aod, j'ai pris à gauche en direction de la mairie où j'espérais trouver le vendeur de pizzas. En pressant le pas je franchis les quelques mètres qui me séparaient encore du centre du village. Mes enfants, je marchais vite à cette époque et les bruits d'animaux qui montaient des broussailles qui bordaient de temps en temps la rue me faisaient accélérer encore sans regarder en arrière. Au coin de le rue de l'église j'avais hésité à prendre à gauche tout de suite mais décidément cette ruelle était trop sombre et mal éclairée et j'ai continué sur cent mètres jusqu'à la Grand Rue et j'ai tourné et longé les murs jusqu'à l'église en laissant la rue du Fret sur ma droite. La place était en vue et j'avais aussitôt aperçu à mon grand soulagement le camion à l'auvent relevé et dont la lumière crue inondait la place comme si c'était un phare ; pour l'affamée que j'étais c'était mon phare de Morgat ! Les pizzas commandées, préparées, cuites et payées en Euros oui, mes enfants on payait avec cette monnaie à l'époque ; pensez à me demander demain de vous montrer les quelques pièces que je garde au grenier je fis demi-tour en évitant de tomber et en serrant les cartons tout chauds contre moi en empruntant le même chemin. Je peux vous dire, les enfants, que j'ai été accueillie comme si je revenais avec le trésor des Templiers de la Chapelle Sainte Marie du Ménez-Hom. Votre Grand-mère était heureuse et fière de me voir revenir et d'avoir surmonté ma peur et mon angoisse. Et moi, mes enfants, je n'ai jamais mangé une aussi bonne pizza que ce soir-là ! »
Vous croyez que le Grand Confinement a un effet sur moi ?
J'adore, et le Grand Confinement avec des majuscules.
J'imagine bien ton texte dans un livre de grammaire: "Relevez les verbes à l'imparfait puis transposez-les au présent."
Nounette
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Re : Coronavirus - vie quotidienne [message n° 1182914 est une réponse au message n° 1180458] |
mar. 31 mars 2020 11:37 |
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vivonne | |
| messages : 4928
Inscrit(e) : juillet 2004 Situation géographique : Bretagne Métier : radiée des cadres ;) | |
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Ma sœur reprend son boulot d'infirmière, à 54 ans, après plus de 25 ans d'interruption...
Pas sûre du tout que ce soit une bonne idée, d'autant qu'elle a fait, il y a un peu plus de 20 ans, une grosse pneumopathie, qu'elle a une santé, bof, bof, et qu'elle est quand même dans une tranche qui devient de plus en plus à risques...
Bon elle reprend dans un IME qui accueille des enfants épileptiques (elle l'est aussi en plus...), c'est moindre mal, mais franchement, pas la meilleure idée qu'elle ait eue...
Mon autre sœur, également infirmière, est de mon avis, mais elle dit que c'est à elle de voir (apparemment, elle s'ennuie trop en étant confinée... )
VivonneRapporter un message au modérateur
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